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Auktionsarchiv: Los-Nr. 165

Henri de RÉGNIER (1864-1936). Manuscrit autograph...

Schätzpreis
n. a.
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 165

Henri de RÉGNIER (1864-1936). Manuscrit autograph...

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n. a.
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n. a.
Beschreibung:

Henri de RÉGNIER (1864-1936). Manuscrit autographe signé, La Gardienne, poème tragique, janvier 1891 ; 20 pages petit in-fol. et 2 pages in-4 à l’encre violette, rel. demi-maroquin havane à coins, dos orné (A. & R. Maylander) Beau manuscrit de ce « poème tragique » symboliste, en vers libres et alexandrins, publié dans la revue La Wallonie en janvier 1892, et recueilli dans Tel qu’en songe (Librairie de l’Art Indépendant, 1892). La page de tire porte la mention « Manuscrit N° 3 », raturée ultérieurement. Le texte présente de nombreuses corrections, une mise au net de 2 vers sur béquet, et deux additions plus importantes sur feuillets intercalaires. L’auteur a noté en marge le décompte des vers (318). Il a signé en fin et daté « Janvier 1891 ». Les personnages comprennent le Maître, la Gardienne, et deux Frères d’armes. Le poème commence par cette didascalie : « Une antique forêt sur une colline environne un vieux manoir en ruines parmi d’incultes jardins. Un seuil de pierre exhausse une lourde porte disjointe et close. Le Maître sort de l’un des sentiers de la forêt soutenu par ses Frères d’armes. L’action suit les phases du couchant. Le soleil décline derrière les arbres ; il effleure de jaunissantes cimes et les toits du manoir ». Les premiers vers sont dits par le Maître : « Ô forêts belles de solitaires automnes ! Mon enfance a tressé vos feuilles en couronnes Et vous avez vieilli d’aurores et d’automnes Et vous avez grandi sur l’oubli de mes pas »… Lugné-Poe en donna une version scénique au théâtre de l’Œuvre le 21 juin 1894, entre Frères d’Herman Bang et Créanciers d’Auguste Strindberg ; le programme était illustré par Vuillard : « tandis que des acteurs, derrière un rideau de gaze, évoluaient en silence sur la scène, des récitants dissimulés dans la fosse de l’orchestre lisaient leurs répliques » (J. Robichez) : Mlle Lara disait la Gardienne et Lugné-Poe le Maître. Henri de Régnier écrira à Gide, le 3 juillet : « Il s’est passé pour La Gardienne que, après une répétition générale excellente, la représentation fut quelque peu houleuse et finit presque en bagarre avec interruptions, clameurs et sifflets. Les mécontents étaient en minorité mais cela a fait un beau tapage ». Ex-libris Charles Hayoit.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 165
Auktion:
Datum:
28.04.2014
Auktionshaus:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
Frankreich
contact@alde.fr
+ 33 (0)1 45 49 09 24
+ 33 (0)1 45490930
Beschreibung:

Henri de RÉGNIER (1864-1936). Manuscrit autographe signé, La Gardienne, poème tragique, janvier 1891 ; 20 pages petit in-fol. et 2 pages in-4 à l’encre violette, rel. demi-maroquin havane à coins, dos orné (A. & R. Maylander) Beau manuscrit de ce « poème tragique » symboliste, en vers libres et alexandrins, publié dans la revue La Wallonie en janvier 1892, et recueilli dans Tel qu’en songe (Librairie de l’Art Indépendant, 1892). La page de tire porte la mention « Manuscrit N° 3 », raturée ultérieurement. Le texte présente de nombreuses corrections, une mise au net de 2 vers sur béquet, et deux additions plus importantes sur feuillets intercalaires. L’auteur a noté en marge le décompte des vers (318). Il a signé en fin et daté « Janvier 1891 ». Les personnages comprennent le Maître, la Gardienne, et deux Frères d’armes. Le poème commence par cette didascalie : « Une antique forêt sur une colline environne un vieux manoir en ruines parmi d’incultes jardins. Un seuil de pierre exhausse une lourde porte disjointe et close. Le Maître sort de l’un des sentiers de la forêt soutenu par ses Frères d’armes. L’action suit les phases du couchant. Le soleil décline derrière les arbres ; il effleure de jaunissantes cimes et les toits du manoir ». Les premiers vers sont dits par le Maître : « Ô forêts belles de solitaires automnes ! Mon enfance a tressé vos feuilles en couronnes Et vous avez vieilli d’aurores et d’automnes Et vous avez grandi sur l’oubli de mes pas »… Lugné-Poe en donna une version scénique au théâtre de l’Œuvre le 21 juin 1894, entre Frères d’Herman Bang et Créanciers d’Auguste Strindberg ; le programme était illustré par Vuillard : « tandis que des acteurs, derrière un rideau de gaze, évoluaient en silence sur la scène, des récitants dissimulés dans la fosse de l’orchestre lisaient leurs répliques » (J. Robichez) : Mlle Lara disait la Gardienne et Lugné-Poe le Maître. Henri de Régnier écrira à Gide, le 3 juillet : « Il s’est passé pour La Gardienne que, après une répétition générale excellente, la représentation fut quelque peu houleuse et finit presque en bagarre avec interruptions, clameurs et sifflets. Les mécontents étaient en minorité mais cela a fait un beau tapage ». Ex-libris Charles Hayoit.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 165
Auktion:
Datum:
28.04.2014
Auktionshaus:
Alde
1 rue de Fleurus
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