Belle pendule Dite au colporteur, elle est en bronze finement ciselé et doré à décor d'un personnage coiffé d'un tricorne et portant des guêtres, il tient sur son dos un fagot dans lequel est inscrit le mouvement. Base à pans coupés à masques de Méduse et guirlandes. Cadran signé BERGMILLER à Paris. Vers 1810-1820. Haut. : 35 cm - Long. : 21,5 cm Prof. : 11 cm Le modèle est directement inspiré des pendules au nègre porteur de la fin du XVIIIe siècle, dont quelques exemplaires sont connus ; notamment une pendule passée en vente à Paris, Ader, Picard, Tajan, le 28 juin 1989, lot 103, ainsi qu'une seconde conservée dans les collections royales espagnoles (illustrée Dans Rellotges del Patrimoni Nacional, Palma, 1997, p. 181, catalogue n° 65). Néanmoins, la pendule présentée est caractéristique des pendules dites "aux métiers", réalisées à la fin de l'époque Empire. Plusieurs pendules de ce type ont figuré lors d'une exposition au Musée de l'hôtel Sandelin à Saint-Omer en septembre 1993 : pendule au jardinier, au joueur d'orgue, au porteur d'huîtres, au marchand d'eau... (voir La pendule au métier, in L'estampille/L'objet d'art, septembre 1993, p. 22-31). Notre exemplaire, relativement rare, pourrait correspondre à celui, identique, reproduit dans Tardy, La pendule française, 2e partie : Du Louis XVI à nos jours, Paris, 1949, p. 432 Bergmiller : Horloger signalé rue du Petit-Lion Saint-Sauveur entre 1810 et 1830 Il avait pris la succession de l'horloger Rouvière.
Belle pendule Dite au colporteur, elle est en bronze finement ciselé et doré à décor d'un personnage coiffé d'un tricorne et portant des guêtres, il tient sur son dos un fagot dans lequel est inscrit le mouvement. Base à pans coupés à masques de Méduse et guirlandes. Cadran signé BERGMILLER à Paris. Vers 1810-1820. Haut. : 35 cm - Long. : 21,5 cm Prof. : 11 cm Le modèle est directement inspiré des pendules au nègre porteur de la fin du XVIIIe siècle, dont quelques exemplaires sont connus ; notamment une pendule passée en vente à Paris, Ader, Picard, Tajan, le 28 juin 1989, lot 103, ainsi qu'une seconde conservée dans les collections royales espagnoles (illustrée Dans Rellotges del Patrimoni Nacional, Palma, 1997, p. 181, catalogue n° 65). Néanmoins, la pendule présentée est caractéristique des pendules dites "aux métiers", réalisées à la fin de l'époque Empire. Plusieurs pendules de ce type ont figuré lors d'une exposition au Musée de l'hôtel Sandelin à Saint-Omer en septembre 1993 : pendule au jardinier, au joueur d'orgue, au porteur d'huîtres, au marchand d'eau... (voir La pendule au métier, in L'estampille/L'objet d'art, septembre 1993, p. 22-31). Notre exemplaire, relativement rare, pourrait correspondre à celui, identique, reproduit dans Tardy, La pendule française, 2e partie : Du Louis XVI à nos jours, Paris, 1949, p. 432 Bergmiller : Horloger signalé rue du Petit-Lion Saint-Sauveur entre 1810 et 1830 Il avait pris la succession de l'horloger Rouvière.
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