CHATEAUBRIAND, François-René de Mémoires [...] touchant la vie et la mort de S.A.R. Monseigneur Charles-Ferdinand d'Artois, fils de France, duc de Berry. Paris, Le Normant, 1820. In-8 (200 x 120 mm). Maroquin ébène, roulette à froid en encadrement, armes poussées à froid au centre des plats, fleurs de lys aux angles, dos à nerfs orné à froid, doublure et gardes de tabis ivoire portant la mention en or : "Donné par S.A.R. Madame la Duchesse de Berry à Mr le Cte de Brissac 1820", tranches dorées (Simier r. du Roi). RELIURE DE DEUIL AUX ARMES DE LA DUCHESSE DE BERRY QUI L’OFFRIT AU COMTE DE BRISSAC (1793-1870), aide de camp du duc de Berry puis du duc de Bordeaux, futur comte de Chambord, son filleul. Chateaubriand, qui narre avec force détails les derniers instants du duc de Berry, précise que le comte de Brissac était auprès de lui avant qu’il ne rende son dernier soupir (p. 252). Seconde édition. Exemplaire sur Hollande. Elle a été publiée peu de temps après l’assassinat par Louvel du duc de Berry, second fils du comte d’Artois et futur Charles X. Il a été couvert d’une reliure de deuil réalisé par Simier pour la duchesse de Berry. [On joint :] CHATEAUBRIAND, François-René de. Lettre autographe à Mme de Pisieux. Berlin, le 27 février [1822] (3 feuillets montés sur onglet en tête de volume. Papier un peu jauni.) Lettre écrite alors que Chateaubriand était ambassadeur de France en Prusse. Il évoque son projet de faire célébrer à Berlin un service en l’honneur de l’anniversaire des obsèques du duc de Berry. Lettre publiée dans la Correspondance générale, 1977, p. 19."Je me hâte de vous écrire pour reprendre une partie de ce que je vous ai dit dans ma dernière lettre. Je me proposais de faire faire un grand service à M. le duc de Berry le jour anniversaire des obsèques. J’avais fait mon calcul à mille écus. Il se trouve que les frais passeroient six mille francs ; cela est beaucoup au-delà de mes moyens. Mille écus me ruinoient déjà (car il faut que vous sachiez que ces sortes de dépenses sont au compte de l’ambassadeur et non du ministère) mais enfin j’aurois volontiers fait cette dépense pour honorer la mémoire d’un tel prince et pour montrer ma reconnaissance envers l’auguste […] mais je ne puis aller jusqu’à deux mille écus sans faire mourir de faim la légation ; et peut-être même qu’à Paris on eût trouvé ma pompe trop remarquable. Je me contenterai donc d’une humble messe et de pleurer en secret. Ne faites aucun bruit de ceci, que votre charmante sœur explique seulement les choses, en cas qu’elle ait déjà parlé de mon premier plan ; mais j’espère qu’elle n’aura encore rien dit quand cette lettre vous arrivera. Je suis obligé de vous quitter pour mes dépêches. Guérissez-vous ; pensez à moi ; embrassez Laure pour moi." BERRY, Charles-Ferdinand d’Artois, duc de. Lettre autographe, signée "Charles Ferdinand", probablement au comte de Brissac. Du quartier général de Mülheim ce 13 9bre 1795 (2 p. sur un feuillet in-12 carré). En 1794, M. le duc de Berry arriva au camp de Mulheim, quartier général du prince de Condé dans l’armée duquel il servait."J’ai reçu, Monsieur, la lettre que vous avez eu la bonté de m’écrire de l’Isle Dieu [le comte d'Artois avait embarqué le 26 août 1795, à bord du Jason, navire école anglais, afin de tenter un débarquement sur les côtes vendéennes qui finalement échoua] et je viens de recevoir à l’instant des lettres de Londres qui m’apprennent votre retour, et la malheureuse fin de cette expédition qui commençait si brillamment ; une seule chose pourroit adoucir en quelque sorte la peine que me cause ce malheur, c’est l’espérance de vous revoir peut-être bientôt ici, vous avez emporté les regrets de tout le monde, vous ferez naître le même sentiment partout où vous irez, nous nous flattons que l’expédition recommencera le printemps prochain, mais où serez vous, où sera mon Père [le comte d’Artois], Dieu veuille que nous soyons tous réunis, et bientôt en France. En attendant cet heureux moment agréez avec b
CHATEAUBRIAND, François-René de Mémoires [...] touchant la vie et la mort de S.A.R. Monseigneur Charles-Ferdinand d'Artois, fils de France, duc de Berry. Paris, Le Normant, 1820. In-8 (200 x 120 mm). Maroquin ébène, roulette à froid en encadrement, armes poussées à froid au centre des plats, fleurs de lys aux angles, dos à nerfs orné à froid, doublure et gardes de tabis ivoire portant la mention en or : "Donné par S.A.R. Madame la Duchesse de Berry à Mr le Cte de Brissac 1820", tranches dorées (Simier r. du Roi). RELIURE DE DEUIL AUX ARMES DE LA DUCHESSE DE BERRY QUI L’OFFRIT AU COMTE DE BRISSAC (1793-1870), aide de camp du duc de Berry puis du duc de Bordeaux, futur comte de Chambord, son filleul. Chateaubriand, qui narre avec force détails les derniers instants du duc de Berry, précise que le comte de Brissac était auprès de lui avant qu’il ne rende son dernier soupir (p. 252). Seconde édition. Exemplaire sur Hollande. Elle a été publiée peu de temps après l’assassinat par Louvel du duc de Berry, second fils du comte d’Artois et futur Charles X. Il a été couvert d’une reliure de deuil réalisé par Simier pour la duchesse de Berry. [On joint :] CHATEAUBRIAND, François-René de. Lettre autographe à Mme de Pisieux. Berlin, le 27 février [1822] (3 feuillets montés sur onglet en tête de volume. Papier un peu jauni.) Lettre écrite alors que Chateaubriand était ambassadeur de France en Prusse. Il évoque son projet de faire célébrer à Berlin un service en l’honneur de l’anniversaire des obsèques du duc de Berry. Lettre publiée dans la Correspondance générale, 1977, p. 19."Je me hâte de vous écrire pour reprendre une partie de ce que je vous ai dit dans ma dernière lettre. Je me proposais de faire faire un grand service à M. le duc de Berry le jour anniversaire des obsèques. J’avais fait mon calcul à mille écus. Il se trouve que les frais passeroient six mille francs ; cela est beaucoup au-delà de mes moyens. Mille écus me ruinoient déjà (car il faut que vous sachiez que ces sortes de dépenses sont au compte de l’ambassadeur et non du ministère) mais enfin j’aurois volontiers fait cette dépense pour honorer la mémoire d’un tel prince et pour montrer ma reconnaissance envers l’auguste […] mais je ne puis aller jusqu’à deux mille écus sans faire mourir de faim la légation ; et peut-être même qu’à Paris on eût trouvé ma pompe trop remarquable. Je me contenterai donc d’une humble messe et de pleurer en secret. Ne faites aucun bruit de ceci, que votre charmante sœur explique seulement les choses, en cas qu’elle ait déjà parlé de mon premier plan ; mais j’espère qu’elle n’aura encore rien dit quand cette lettre vous arrivera. Je suis obligé de vous quitter pour mes dépêches. Guérissez-vous ; pensez à moi ; embrassez Laure pour moi." BERRY, Charles-Ferdinand d’Artois, duc de. Lettre autographe, signée "Charles Ferdinand", probablement au comte de Brissac. Du quartier général de Mülheim ce 13 9bre 1795 (2 p. sur un feuillet in-12 carré). En 1794, M. le duc de Berry arriva au camp de Mulheim, quartier général du prince de Condé dans l’armée duquel il servait."J’ai reçu, Monsieur, la lettre que vous avez eu la bonté de m’écrire de l’Isle Dieu [le comte d'Artois avait embarqué le 26 août 1795, à bord du Jason, navire école anglais, afin de tenter un débarquement sur les côtes vendéennes qui finalement échoua] et je viens de recevoir à l’instant des lettres de Londres qui m’apprennent votre retour, et la malheureuse fin de cette expédition qui commençait si brillamment ; une seule chose pourroit adoucir en quelque sorte la peine que me cause ce malheur, c’est l’espérance de vous revoir peut-être bientôt ici, vous avez emporté les regrets de tout le monde, vous ferez naître le même sentiment partout où vous irez, nous nous flattons que l’expédition recommencera le printemps prochain, mais où serez vous, où sera mon Père [le comte d’Artois], Dieu veuille que nous soyons tous réunis, et bientôt en France. En attendant cet heureux moment agréez avec b
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