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Auktionsarchiv: Los-Nr. 151

ROBERT, duc de Chartres (1840-1910). L.A.S

Schätzpreis
200 € - 300 €
ca. 276 $ - 414 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 151

ROBERT, duc de Chartres (1840-1910). L.A.S

Schätzpreis
200 € - 300 €
ca. 276 $ - 414 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

ROBERT, duc de Chartres (1840-1910). L.A.S: «R. d'Orléans», adressées à sa fille, Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), 1er janvier 1894, in-8, 8 pages. Texte en français. Dans cette lettre, le duc parle d'un projet de mariage entre sa plus jeune fille, la princesse Marguerite et le prince héritier de Grèce, Constantin, qui n'aura d'ailleurs pas lieu. «Ma chère Marie, nous avons pensé qu'il valait mieux écrire sur le papier le résumé des conversations que nous avons eues, touchant les conditions auxquelles on pourrait s'entretenir de l'idée d'un mariage entre ta soeur Marguerite et le Prince Georges de Grèce. Tu nous as écrit qu'après les derniers événements de Roumanie, le roi de Grèce te demandait s'il n'y avait pas lieu de reprendre la négociation, et en vertu que tu savais que le jeune prince était disposé à signer la promesse relative à la religion des enfants, papier nécessaire pour obtenir la dispense qui autorise la célébration du mariage catholique, célébration à laquelle nous tenions essentiellement. Nous avons cru ta mère et moi que le moment était venu de dire quelques mots à ta soeur de l'idée que l'on pourrait avoir d'une semblable union, et en même temps de savoir ses pensées sur l'idée d'un mariage mixte et sur l'idée d'un mariage mixte qui serait projeté dans de semblables conditions. En effet il nous a paru important de la mettre au courant pour qu'elle connaisse tous les différents côtés de la question, de manière qu'il n'y ait de son côté aucun malentendu, que si cela doit se faire il n'y ait de sa part aucun scrupule de conscience, aucune source de tourment ou de lutte à venir. Sa réponse a été favorable à l'idée. Bien entendu tout en faisant l'éloge du jeune homme en qui j'ai grande confiance, et de sa famille, que j'aime et que je respecte, rien ne peut être même à l'état de projet sérieux tant qu'une rencontre n'aura pas permis aux deux jeunes gens de se connaître mieux, de se connaître avec leurs yeux d'aujourd'hui, car il y a assez longtemps qu'ils ne se sont vus. Mais même si les parents du jeune homme devraient maintenant nous demander une pareille rencontre, il y a avant que nous puissions y répondre, quelques renseignements que je désirerais avoir. Parmi ces renseignements il y en a de généraux que je pourrais avoir de n'importe quelle personne connaissant bien la Grèce, mais je préfère de ne m'ouvrir à personne de cette affaire, et avoir les réponses de ceux-là même qui peuvent y être intéressés. D'après la constitution hellénique, les héritiers de la Couronne doivent être de la religion grecque. Les héritiers sont seulement les mâles de la famille royale. La constitution ne défend donc pas aux filles d'être catholiques. Y a-t-il des questions d'apanage qui empêcheraient les filles d'être catholiques? (...) Enfin tu sais que j'ai toujours eu l'intention de donner à ta soeur une dot à peu près équivalente à la tienne. Quelles sont les intentions du Roi et de la Reine vis-à-vis du prince Georges? Quelle serait sa portion en fortune une fois marié?...

Auktionsarchiv: Los-Nr. 151
Auktion:
Datum:
28.04.2014
Auktionshaus:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
Frankreich
information@coutaubegarie.com
+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
Beschreibung:

ROBERT, duc de Chartres (1840-1910). L.A.S: «R. d'Orléans», adressées à sa fille, Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), 1er janvier 1894, in-8, 8 pages. Texte en français. Dans cette lettre, le duc parle d'un projet de mariage entre sa plus jeune fille, la princesse Marguerite et le prince héritier de Grèce, Constantin, qui n'aura d'ailleurs pas lieu. «Ma chère Marie, nous avons pensé qu'il valait mieux écrire sur le papier le résumé des conversations que nous avons eues, touchant les conditions auxquelles on pourrait s'entretenir de l'idée d'un mariage entre ta soeur Marguerite et le Prince Georges de Grèce. Tu nous as écrit qu'après les derniers événements de Roumanie, le roi de Grèce te demandait s'il n'y avait pas lieu de reprendre la négociation, et en vertu que tu savais que le jeune prince était disposé à signer la promesse relative à la religion des enfants, papier nécessaire pour obtenir la dispense qui autorise la célébration du mariage catholique, célébration à laquelle nous tenions essentiellement. Nous avons cru ta mère et moi que le moment était venu de dire quelques mots à ta soeur de l'idée que l'on pourrait avoir d'une semblable union, et en même temps de savoir ses pensées sur l'idée d'un mariage mixte et sur l'idée d'un mariage mixte qui serait projeté dans de semblables conditions. En effet il nous a paru important de la mettre au courant pour qu'elle connaisse tous les différents côtés de la question, de manière qu'il n'y ait de son côté aucun malentendu, que si cela doit se faire il n'y ait de sa part aucun scrupule de conscience, aucune source de tourment ou de lutte à venir. Sa réponse a été favorable à l'idée. Bien entendu tout en faisant l'éloge du jeune homme en qui j'ai grande confiance, et de sa famille, que j'aime et que je respecte, rien ne peut être même à l'état de projet sérieux tant qu'une rencontre n'aura pas permis aux deux jeunes gens de se connaître mieux, de se connaître avec leurs yeux d'aujourd'hui, car il y a assez longtemps qu'ils ne se sont vus. Mais même si les parents du jeune homme devraient maintenant nous demander une pareille rencontre, il y a avant que nous puissions y répondre, quelques renseignements que je désirerais avoir. Parmi ces renseignements il y en a de généraux que je pourrais avoir de n'importe quelle personne connaissant bien la Grèce, mais je préfère de ne m'ouvrir à personne de cette affaire, et avoir les réponses de ceux-là même qui peuvent y être intéressés. D'après la constitution hellénique, les héritiers de la Couronne doivent être de la religion grecque. Les héritiers sont seulement les mâles de la famille royale. La constitution ne défend donc pas aux filles d'être catholiques. Y a-t-il des questions d'apanage qui empêcheraient les filles d'être catholiques? (...) Enfin tu sais que j'ai toujours eu l'intention de donner à ta soeur une dot à peu près équivalente à la tienne. Quelles sont les intentions du Roi et de la Reine vis-à-vis du prince Georges? Quelle serait sa portion en fortune une fois marié?...

Auktionsarchiv: Los-Nr. 151
Auktion:
Datum:
28.04.2014
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60 av de la bourdonnais
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