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Auktionsarchiv: Los-Nr. 144

ROBERT, duc de Chartres (1840-1910). Lot

Schätzpreis
1.500 € - 2.000 €
ca. 2.071 $ - 2.762 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 144

ROBERT, duc de Chartres (1840-1910). Lot

Schätzpreis
1.500 € - 2.000 €
ca. 2.071 $ - 2.762 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

ROBERT, duc de Chartres (1840-1910). Lot de 55 L.A.S.: «R. d'Orléans», adressées à sa fille, Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), datant de 1890 à 1891, in-8, sur papier à en-tête du 27 rue Jean Goujon (Paris) et du Château de Saint- Firmin (Chantilly), certaines sont conservées avec leur enveloppe. On y joint 11 télégrammes. Texte en français. - Clairvaux, le 27 mars 1890: «Philippe est très bien installé, il a une grande chambre de 15 m sur 6, il y a quatre fenêtres bien aérée et couche dans une autre chambre. Tous les jours, il fait 2 h de promenade dans le jardin...il a eu une conduite parfaite et il n'y a pas un mot à reprendre a tout ce qu'il a écrit. Il faut dire qu'il est charmant, c'est un très singulier mélange: il a une grande maturité et en même temps une verdeur de jeunesse presque enfantine. C'est une révélation, c'est un homme et je crois qu'il continuera...Son entrain et son courage ne se démentent pas un instant.» - Rue Jean Goujon le 24 juin 1890: «L'oncle Aumale a eu la très grande bonté de reprendre la chasse du parc d'Apremont et de me la donner: seulement, comme c'est moi qui vais administrer la chasse et le ferme de 120 hectares, cela va me donner pas mal à faire, surtout comme installation. Tu en entendras beaucoup parler pendant que tu seras à St Firmin.» - Vaux-le Vicomte, le 4 décembre 1890: «Maman et Puss ont du t'écrire tout ce qui concerne cette affaire (la séparation de Puss et Philippe), pour que les choses soient clair, l'oncle a écrit à Puss, lui demandant de lui rendre sa parole, ce qui a été fait. Je crois que quelque chose s'est brisé dans la cervelle de Philippe, il n'est plus conscient de ce qu'il fait. Après la rupture, il m'a télégraphié le lendemain pour me demander de lui prêter un fusil et me faire les tendresses. Henri a écrit un très belle lettre...je désire que nous rentrons sur le recrue sans nous brouiller, c'est l'intérêt de toute la famille et c'est ce qu'il me semble le plus digne pour nous.» - Prieuré des Basses Loges, le 25 septembre 1891: «Ton triste télégramme sur la mort de la grande Duchesse Paul et sur le départ de toute la famille a du être affreux et je plains bien la Mère de voir se terminer si brusquement, je dirai presque si logiquement, cette belle réunion de famille. Fais tous mes compliments à Louis. Je comprends bien que Valdemar était parti pour Moscou.» - 27, rue de Goujon, le février 1891: «Je crois qu'il n'est pas rebelle à l'idée de mariage. Avant de chercher dans la noblesse française, que je n'écarte pas, je les crois d'aussi bons sangs que bien des petits princes... Je ne connais pas bien l'almanach de Gotha. Tu dois l'étudier et pouvoir me renseigner, les catholiques sont rares. Il n'y a guère que l'Autriche de possible pour nous, car une allemande ne serait pas admissible à Paris. Les autrichiennes ont, elles, toujours le souvenir de Marie-Antoinette et ne rechigneraient, elles, pas à entrer en France, vu dit que le grand Duc de Toscane...a une fille charmante. En sais-tu quelque chose ou peux tu, même sans parler de nous à Henri, nous donner quelques autres idées.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 144
Auktion:
Datum:
28.04.2014
Auktionshaus:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
Frankreich
information@coutaubegarie.com
+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
Beschreibung:

ROBERT, duc de Chartres (1840-1910). Lot de 55 L.A.S.: «R. d'Orléans», adressées à sa fille, Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), datant de 1890 à 1891, in-8, sur papier à en-tête du 27 rue Jean Goujon (Paris) et du Château de Saint- Firmin (Chantilly), certaines sont conservées avec leur enveloppe. On y joint 11 télégrammes. Texte en français. - Clairvaux, le 27 mars 1890: «Philippe est très bien installé, il a une grande chambre de 15 m sur 6, il y a quatre fenêtres bien aérée et couche dans une autre chambre. Tous les jours, il fait 2 h de promenade dans le jardin...il a eu une conduite parfaite et il n'y a pas un mot à reprendre a tout ce qu'il a écrit. Il faut dire qu'il est charmant, c'est un très singulier mélange: il a une grande maturité et en même temps une verdeur de jeunesse presque enfantine. C'est une révélation, c'est un homme et je crois qu'il continuera...Son entrain et son courage ne se démentent pas un instant.» - Rue Jean Goujon le 24 juin 1890: «L'oncle Aumale a eu la très grande bonté de reprendre la chasse du parc d'Apremont et de me la donner: seulement, comme c'est moi qui vais administrer la chasse et le ferme de 120 hectares, cela va me donner pas mal à faire, surtout comme installation. Tu en entendras beaucoup parler pendant que tu seras à St Firmin.» - Vaux-le Vicomte, le 4 décembre 1890: «Maman et Puss ont du t'écrire tout ce qui concerne cette affaire (la séparation de Puss et Philippe), pour que les choses soient clair, l'oncle a écrit à Puss, lui demandant de lui rendre sa parole, ce qui a été fait. Je crois que quelque chose s'est brisé dans la cervelle de Philippe, il n'est plus conscient de ce qu'il fait. Après la rupture, il m'a télégraphié le lendemain pour me demander de lui prêter un fusil et me faire les tendresses. Henri a écrit un très belle lettre...je désire que nous rentrons sur le recrue sans nous brouiller, c'est l'intérêt de toute la famille et c'est ce qu'il me semble le plus digne pour nous.» - Prieuré des Basses Loges, le 25 septembre 1891: «Ton triste télégramme sur la mort de la grande Duchesse Paul et sur le départ de toute la famille a du être affreux et je plains bien la Mère de voir se terminer si brusquement, je dirai presque si logiquement, cette belle réunion de famille. Fais tous mes compliments à Louis. Je comprends bien que Valdemar était parti pour Moscou.» - 27, rue de Goujon, le février 1891: «Je crois qu'il n'est pas rebelle à l'idée de mariage. Avant de chercher dans la noblesse française, que je n'écarte pas, je les crois d'aussi bons sangs que bien des petits princes... Je ne connais pas bien l'almanach de Gotha. Tu dois l'étudier et pouvoir me renseigner, les catholiques sont rares. Il n'y a guère que l'Autriche de possible pour nous, car une allemande ne serait pas admissible à Paris. Les autrichiennes ont, elles, toujours le souvenir de Marie-Antoinette et ne rechigneraient, elles, pas à entrer en France, vu dit que le grand Duc de Toscane...a une fille charmante. En sais-tu quelque chose ou peux tu, même sans parler de nous à Henri, nous donner quelques autres idées.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 144
Auktion:
Datum:
28.04.2014
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60 av de la bourdonnais
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+33 (0)1 45561440
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