Paire de rafraîchissoirs en acajou mouluré de forme mouvementée, ouvrant à un tiroir en ceinture, le dessus de marbre blanc (accidents) à compartiments circulaires contenant des seaux en métal argenté du XIXe siècle. Attribués à Joseph CANABAS, ébéniste reçu Maître en 1766. Epoque Louis XVI. Insolées et petits manques. Hauteur: 76 cm - Largeur: 59 cm - Profondeur: 48 cm Ces deux rafraîchissoirs font partie d'une série de meubles estampillés ou attribuables à Joseph CANABAS. La grande similitude existant entre les différents exemplaires répertoriés permet d'affirmer avec une quasi-certitude leur relation avec l'atelier de l'ébéniste qui s'était notamment spécialisé dans ce type de meuble. Il est donc assez aisé d'en définir le modèle-type, réalisé dans un bel acajou, avec un plateau à compartiments et dessus de marbre, ouvrant à un tiroir et comprenant deux tablettes d'entretoise. Notons cependant qu'un exemplaire publié par Pierre Kjellberg ne compte qu'une seule tablette dans le bas (Le Mobilier français du XVIIIe siècle, Paris, 2008, p.164). D'autres modèles de rafraîchissoirs connurent un moindre succès, certains par CANABAS, notamment un intéressant modèle à trois pieds de forme violonée (N. de Reyniès, Le Mobilier domestique, Paris, 2003, p. 340, ill), un autre exemplaire légèrement différent est quant à lui estampillé de Jacques DUBOIS (op. cit., p.341). Un meuble à usage identique, de forme rectangulaire, mais plus bas, apparaît sur le célèbre «Déjeuner d'huitres» de Jean-François-de TROY (Château de Chantilly); sa date de 1735 prouve l'antériorité de ce type de meuble repris trente ans plus tard par CANABAS. Plusieurs exemplaires similaires sont aujourd'hui conservés dans différents musées dont le musée du Louvre, le musée Nissim de Camondo et le musée Jacquemart-André (non estampillé) Lire la suite Replier
Paire de rafraîchissoirs en acajou mouluré de forme mouvementée, ouvrant à un tiroir en ceinture, le dessus de marbre blanc (accidents) à compartiments circulaires contenant des seaux en métal argenté du XIXe siècle. Attribués à Joseph CANABAS, ébéniste reçu Maître en 1766. Epoque Louis XVI. Insolées et petits manques. Hauteur: 76 cm - Largeur: 59 cm - Profondeur: 48 cm Ces deux rafraîchissoirs font partie d'une série de meubles estampillés ou attribuables à Joseph CANABAS. La grande similitude existant entre les différents exemplaires répertoriés permet d'affirmer avec une quasi-certitude leur relation avec l'atelier de l'ébéniste qui s'était notamment spécialisé dans ce type de meuble. Il est donc assez aisé d'en définir le modèle-type, réalisé dans un bel acajou, avec un plateau à compartiments et dessus de marbre, ouvrant à un tiroir et comprenant deux tablettes d'entretoise. Notons cependant qu'un exemplaire publié par Pierre Kjellberg ne compte qu'une seule tablette dans le bas (Le Mobilier français du XVIIIe siècle, Paris, 2008, p.164). D'autres modèles de rafraîchissoirs connurent un moindre succès, certains par CANABAS, notamment un intéressant modèle à trois pieds de forme violonée (N. de Reyniès, Le Mobilier domestique, Paris, 2003, p. 340, ill), un autre exemplaire légèrement différent est quant à lui estampillé de Jacques DUBOIS (op. cit., p.341). Un meuble à usage identique, de forme rectangulaire, mais plus bas, apparaît sur le célèbre «Déjeuner d'huitres» de Jean-François-de TROY (Château de Chantilly); sa date de 1735 prouve l'antériorité de ce type de meuble repris trente ans plus tard par CANABAS. Plusieurs exemplaires similaires sont aujourd'hui conservés dans différents musées dont le musée du Louvre, le musée Nissim de Camondo et le musée Jacquemart-André (non estampillé) Lire la suite Replier
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