Masque facial de visage et de danse Peuple LENGOLA RDC ex-Zaïre Bois partiellement recouvert de restes de kaolin Dimension: H. 28 cm Provenance: Collection privée d'un médecin d'Île de France Nul doute que ce masque étonnant par la force qu'il dégage, aurait pu inspirer l'artiste norvégien Edvard Munch lorsqu'il peignit, entre 1893 et 1917, Le cri, symbolisant l'homme moderne emporté par une crise d'angoisse existentielle. Mais, pour revenir à l'objet qui nous occupe, notons que les Lengola sont un peuple d'Afrique centrale, établi dans la vaste zone forestière équatoriale du centre-est de la République démocratique du Congo, de part et d'autre de la Lualaba sur le haut du fleuve Congo. On les rattache au grand groupe des Mongo. La puissance de ce masque tient essentiellement à cette grande bouche ouverte, vivement taillée au carré, montrant quelques dents arrondies ce qui adoucit cette tension au caractère et à la violence purement expressionnistes. Curieusement, les petits yeux, juste troués en ronds mais entourés de très larges arcades sourcilières ne vous lâchent pas du regard. La face arrière du masque, plate comme elle se doit de l'être dans le contexte tribal de ce masque, montre une patine ancienne très naturelle de couleur miel, le bois ayant néanmoins souffert un peu du temps. Un objet digne du meilleur intérêt pas la force-tranquille qu'il dégage.
Masque facial de visage et de danse Peuple LENGOLA RDC ex-Zaïre Bois partiellement recouvert de restes de kaolin Dimension: H. 28 cm Provenance: Collection privée d'un médecin d'Île de France Nul doute que ce masque étonnant par la force qu'il dégage, aurait pu inspirer l'artiste norvégien Edvard Munch lorsqu'il peignit, entre 1893 et 1917, Le cri, symbolisant l'homme moderne emporté par une crise d'angoisse existentielle. Mais, pour revenir à l'objet qui nous occupe, notons que les Lengola sont un peuple d'Afrique centrale, établi dans la vaste zone forestière équatoriale du centre-est de la République démocratique du Congo, de part et d'autre de la Lualaba sur le haut du fleuve Congo. On les rattache au grand groupe des Mongo. La puissance de ce masque tient essentiellement à cette grande bouche ouverte, vivement taillée au carré, montrant quelques dents arrondies ce qui adoucit cette tension au caractère et à la violence purement expressionnistes. Curieusement, les petits yeux, juste troués en ronds mais entourés de très larges arcades sourcilières ne vous lâchent pas du regard. La face arrière du masque, plate comme elle se doit de l'être dans le contexte tribal de ce masque, montre une patine ancienne très naturelle de couleur miel, le bois ayant néanmoins souffert un peu du temps. Un objet digne du meilleur intérêt pas la force-tranquille qu'il dégage.
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