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Auktionsarchiv: Los-Nr. 18

Lettre autographe signée à Jean-Baptiste Quinquin. Paris, 5 octobre 1793. 2 pp. in-8

Schätzpreis
2.000 € - 2.500 €
ca. 2.632 $ - 3.290 $
Zuschlagspreis:
6.500 €
ca. 8.555 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 18

Lettre autographe signée à Jean-Baptiste Quinquin. Paris, 5 octobre 1793. 2 pp. in-8

Schätzpreis
2.000 € - 2.500 €
ca. 2.632 $ - 3.290 $
Zuschlagspreis:
6.500 €
ca. 8.555 $
Beschreibung:

Lettre autographe signée à Jean-Baptiste Quinquin. Paris, 5 octobre 1793. 2 pp. in-8, adresse au dos, petite déchirure due à l'ouverture sur le feuillet de retour. Le Marquis de Sade, grand seigneur au bord de la ruine et membre de la section des piques se faisant appeler «citoyen sade homme de Lettres». Voir la lettre ci-dessus. Sade cherchait alors à vendre sa propriété provençale pour pouvoir se fixer à Paris et acheter pour quarante mille francs la maison de la rue des Mathurins qu'il louait alors. «... vous venez de me mettre dans une mortelle inquiétude relativement à ce que vous me marqués de Gauffridi; huit jours avant votre lettre je venois d'en recevoir une de lui, dans laquelle il avait placé les 2620 livres que je lui demandois ainsi que vous; il me témoigne quelqu'inquiétude pour son fils, lequel est absent, mais lui ne paraît en avoir aucune, il est à la campagne, et va, me mande-t-il, retourner tranquillement chez lui; si vous avés quelques nouvelles plus fraîches, mandés-les moi, je vous conjure, et ne me donneés pas à l'avenir de pareils coups de foudre quand vous ne serés pas sûr de votre fait. il me semble que l'émigration de ripert et la saisie de ses biens n'empêche pas que je ne doive retirer du mien ce qui m'appartient très certainement. Il m'est dû de cette partie et vous m'obligerés sensiblement d'en raisoner un peu avec Gauffridi qui compte beaucoup sur cet objet pour me compter mon quartier prochain. Engagés-le de même à finir les comptes de Lions qui, me mande-t-on, a de l'argent à moi, et ne veut pas s'en désaisir sans qu'on ait apuré ses comptes. Votre idée sur la campagne Gauffridi est fort bonne, il faut tenir toujours les acquéreurs en haleine, et garder cela pour compléter la somme si nous sommes assés malheureux pour n'en pouvoir venir à bout sans cela. Travaillés toujours, je vous en conjure. L'offre qu'on fait de la maison de Mazan, la plus belle de la ville, sans doute, est comlètement ridicule. Mon intention étant d'y joindre le jardin, je me flatte qu'on doit en offrir beaucoup davantage. Ce qu'il y a de bien sûr, c'est que je ne le laisserai sûrement pas à ce prix-là. Si je trouvais un bon prix de toute la terre de Mazan, assurément, je le prendrois volontiers pour acheter ici, où je puis faire une excellente acquisition. Sachés me dire ce qu'on m'offre de la totalité de la terre de Mazan. Je vous recommande vivement aussi mes intérêts près de ma tante [Henriette-Victoire de Martignan, marquise de Villeneuve]; assurément il ne tient qu'à elle de me prêter la somme de quarante mille francs dont j'ai besoin. Si elle me la prêtait à vie, je lui en fairoit une bonne rente et à vous un Joli pot de vin, mon cher citoyen si vous faisiés réussir cette affaire; demandés-lui donc au moins pourquoi elle ne m'écrit plus... Je vous embrasse de tout mon coeur. Mettés doresnavant mon adresse ainsi mot à mot: au citoyen sade homme de lettres rue de la Ferme des Mathurins n° 871 Chaussée d'Antin...

Auktionsarchiv: Los-Nr. 18
Auktion:
Datum:
13.04.2012
Auktionshaus:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
Frankreich
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
Beschreibung:

Lettre autographe signée à Jean-Baptiste Quinquin. Paris, 5 octobre 1793. 2 pp. in-8, adresse au dos, petite déchirure due à l'ouverture sur le feuillet de retour. Le Marquis de Sade, grand seigneur au bord de la ruine et membre de la section des piques se faisant appeler «citoyen sade homme de Lettres». Voir la lettre ci-dessus. Sade cherchait alors à vendre sa propriété provençale pour pouvoir se fixer à Paris et acheter pour quarante mille francs la maison de la rue des Mathurins qu'il louait alors. «... vous venez de me mettre dans une mortelle inquiétude relativement à ce que vous me marqués de Gauffridi; huit jours avant votre lettre je venois d'en recevoir une de lui, dans laquelle il avait placé les 2620 livres que je lui demandois ainsi que vous; il me témoigne quelqu'inquiétude pour son fils, lequel est absent, mais lui ne paraît en avoir aucune, il est à la campagne, et va, me mande-t-il, retourner tranquillement chez lui; si vous avés quelques nouvelles plus fraîches, mandés-les moi, je vous conjure, et ne me donneés pas à l'avenir de pareils coups de foudre quand vous ne serés pas sûr de votre fait. il me semble que l'émigration de ripert et la saisie de ses biens n'empêche pas que je ne doive retirer du mien ce qui m'appartient très certainement. Il m'est dû de cette partie et vous m'obligerés sensiblement d'en raisoner un peu avec Gauffridi qui compte beaucoup sur cet objet pour me compter mon quartier prochain. Engagés-le de même à finir les comptes de Lions qui, me mande-t-on, a de l'argent à moi, et ne veut pas s'en désaisir sans qu'on ait apuré ses comptes. Votre idée sur la campagne Gauffridi est fort bonne, il faut tenir toujours les acquéreurs en haleine, et garder cela pour compléter la somme si nous sommes assés malheureux pour n'en pouvoir venir à bout sans cela. Travaillés toujours, je vous en conjure. L'offre qu'on fait de la maison de Mazan, la plus belle de la ville, sans doute, est comlètement ridicule. Mon intention étant d'y joindre le jardin, je me flatte qu'on doit en offrir beaucoup davantage. Ce qu'il y a de bien sûr, c'est que je ne le laisserai sûrement pas à ce prix-là. Si je trouvais un bon prix de toute la terre de Mazan, assurément, je le prendrois volontiers pour acheter ici, où je puis faire une excellente acquisition. Sachés me dire ce qu'on m'offre de la totalité de la terre de Mazan. Je vous recommande vivement aussi mes intérêts près de ma tante [Henriette-Victoire de Martignan, marquise de Villeneuve]; assurément il ne tient qu'à elle de me prêter la somme de quarante mille francs dont j'ai besoin. Si elle me la prêtait à vie, je lui en fairoit une bonne rente et à vous un Joli pot de vin, mon cher citoyen si vous faisiés réussir cette affaire; demandés-lui donc au moins pourquoi elle ne m'écrit plus... Je vous embrasse de tout mon coeur. Mettés doresnavant mon adresse ainsi mot à mot: au citoyen sade homme de lettres rue de la Ferme des Mathurins n° 871 Chaussée d'Antin...

Auktionsarchiv: Los-Nr. 18
Auktion:
Datum:
13.04.2012
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32 rue Drouot
75009 Paris
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