La Constantinople rêvée. Huile sur toile, signée en bas à droite “Choiseul / Gouffier”. H. 46 x L. 38 cm. Historique Diplomate, écrivain et artiste français, Marie-Gabriel-Florent-Auguste De Choiseul-Gouffier, comte de Choiseul, a connu une carrière intellectuelle et politique remarquable. Grand amateur de l’Antiquité, il entreprend en 1776 un voyage à travers la Grèce qu’il décrit soigneusement et publie à son retour en France un important ouvrage illustré Voyage Pittoresque de la Grèce. En 1784, son intérêt dans les relations diplomatiques entre l’Empire Ottoman et l’Empire russe l’amène à se rendre à Constantinople où il effectue une mission d’ambassadeur jusqu’en 1791 et participe activement à la conclusion de la paix dans le conflit russo-turque. En 1792, sur l’invitation de Catherine II il s’installe avec sa famille à Saint-Pétersbourg. Au regard de l’excellence de son service diplomatique et ses relations proches avec la cour, le tsar Paul Ier le nomme, en 1797, directeur des premières bibliothèques publiques de Saint-Pétersbourg et président de l’Académie Impériale des Arts. Des terres et un domaine en Galicie, à Koliacheff, lui seront données par Paul Ier. Le comte de Choiseul a réussi à apporter à la Russie ses connaissances et ses capacités organisationnelles dans le domaine des bibliothèques et de l’éducation artistique. Après sa mort, sa collection d’antiques a été vendue par le biais du vente publique en 1818 où le Musée du Louvre s’est montré acquéreur d’une grande partie. Ce délicat caprice architectural animé de personnages ottomans fumant la pipe et errant sur les vestiges d’un ancien temple antique ont surement été assemblés par le comte de Choiseul suite à sa mission d’ambassadeur à Constantinople et à sa découverte de la Grèce accompagné de l'archéologue et dessinateur Louis François Sébastien Fauvel. En quittant la région du détroit du Bosphore pour la Russie, le comte de Choiseul a vraisemblablement emporté avec lui cette toile, véritable et superbe témoin de son talent. Il s’agit d’un témoignage encore plus précieux étant donné qu’aucune huile sur toile de la main du comte de Choiseul n’est connue.
La Constantinople rêvée. Huile sur toile, signée en bas à droite “Choiseul / Gouffier”. H. 46 x L. 38 cm. Historique Diplomate, écrivain et artiste français, Marie-Gabriel-Florent-Auguste De Choiseul-Gouffier, comte de Choiseul, a connu une carrière intellectuelle et politique remarquable. Grand amateur de l’Antiquité, il entreprend en 1776 un voyage à travers la Grèce qu’il décrit soigneusement et publie à son retour en France un important ouvrage illustré Voyage Pittoresque de la Grèce. En 1784, son intérêt dans les relations diplomatiques entre l’Empire Ottoman et l’Empire russe l’amène à se rendre à Constantinople où il effectue une mission d’ambassadeur jusqu’en 1791 et participe activement à la conclusion de la paix dans le conflit russo-turque. En 1792, sur l’invitation de Catherine II il s’installe avec sa famille à Saint-Pétersbourg. Au regard de l’excellence de son service diplomatique et ses relations proches avec la cour, le tsar Paul Ier le nomme, en 1797, directeur des premières bibliothèques publiques de Saint-Pétersbourg et président de l’Académie Impériale des Arts. Des terres et un domaine en Galicie, à Koliacheff, lui seront données par Paul Ier. Le comte de Choiseul a réussi à apporter à la Russie ses connaissances et ses capacités organisationnelles dans le domaine des bibliothèques et de l’éducation artistique. Après sa mort, sa collection d’antiques a été vendue par le biais du vente publique en 1818 où le Musée du Louvre s’est montré acquéreur d’une grande partie. Ce délicat caprice architectural animé de personnages ottomans fumant la pipe et errant sur les vestiges d’un ancien temple antique ont surement été assemblés par le comte de Choiseul suite à sa mission d’ambassadeur à Constantinople et à sa découverte de la Grèce accompagné de l'archéologue et dessinateur Louis François Sébastien Fauvel. En quittant la région du détroit du Bosphore pour la Russie, le comte de Choiseul a vraisemblablement emporté avec lui cette toile, véritable et superbe témoin de son talent. Il s’agit d’un témoignage encore plus précieux étant donné qu’aucune huile sur toile de la main du comte de Choiseul n’est connue.
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