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Auktionsarchiv: Los-Nr. 144

SHIRLEY GOLDFARB (1925-1980)

Schätzpreis
500 € - 700 €
ca. 690 $ - 966 $
Zuschlagspreis:
3.478 €
ca. 4.803 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 144

SHIRLEY GOLDFARB (1925-1980)

Schätzpreis
500 € - 700 €
ca. 690 $ - 966 $
Zuschlagspreis:
3.478 €
ca. 4.803 $
Beschreibung:

JARDIN DE MING, 1969 Gouache sur feuille de carnet de croquis Signée, titrée et datée au dos 20,6 x 13,1 cm - 8 x 51/4 in. Shirley Goldfarb est née en Pennsylvanie en 1925. En 1945, tendis qu'elle poursuit des études d'art à New York, elle rencontre et épouse l'artiste Grégory Masurovsky. Il s'installent alors à Paris, où ils rejoignent d'autres peintres américains, dont Joan Mitchell Sam Francis Norman Bluhm Shirley Jaffe et Paul Jenkins Là, Shirley Goldfarb se lie aussi d'amitié avec Yves Klein Andy Warhol et Michel Butor qui écrit plusieurs préfaces pour ses catalogues. Elle peint notamment de très grands tableaux abstraits au couteau ou à la brosse dans une palette colorée. Cependant, elle se détache rapidement de l'influence de l'expressionnisme abstrait, pour élaborer son propre style. Si la couleur reste éclatante, la composition (systématique et répétitive), la frontalité (assumée), les formats (souvent monumentaux) et les vibrations optiques créées par les juxtapositions de tons fortement contrastés, la rapprochent d'un certain minimalisme, ou d'expériences radicales de la picturalité, à l'image d'Ad Reinhardt ou d'Agnes Martin. Mais la peinture de Goldfard demeure toujours éminemment métaphysique, c'est une expérience intime du monde, vécue directement dans l'éclat de la couleur pure. A la question que lui pose Michel Butor en 1962 sur ses « premiers gestes », Shirley Goldfarb répond: « Couvrir la toile, je veux couvrir toute la toile d'un arc-en-ciel de couleurs, surtout du jaune. (...) C'est le soleil, je veux qu'il transparaisse, qu'il illumine toute ma toile ». Très exigeante, d'une grande force de concentration et de conviction, Shirley Goldfarb devient l'une des figures mythiques de la vie artistique parisienne de l'époque. On la retrouve souvent attablée dans les brasseries et les cafés de Saint-Germain de Près et de Montparnasse, où elle écrit son célébre journal. Elle meurt d'un cancer en 1980, alors que ses oeuvres figurent déjà dans de très nombreuses collections publiques en France et à l'étranger dont le Centre Georges Pompidou à Paris et le MoMA à New York. En 2000, son Journal, édité par Quai Voltaire, est adapté au théâtre par Caroline Loeb,et joué au Théâtre du Rond-Point, avec Judith Magre dans le rôle de Shirley Goldfarb Un nouveau public découvre alors cette artiste singulière, dont les oeuvres sont replacées dans une perspective contemporaine. Au cours des années 2000, la Zabriskie Gallery de New York permet aux américains de la redécouvrir. En 2013, la Galerie Guillaume lui consacre un solo show à Art Paris, et la Loretta Howard Gallery une rétrospective à New York. Enfin, la célèbre silhouette de Saint-Germain des Prés, immortalisée en son temps dans un tableau monumental par son ami David Hockney est redevenue aux yeux des amateurs et des professionnels un personnage à part entière, une artiste, tout simplement. Merci à Guillaume Sébastien (Galerie Guillaume) des informations et documents qu'il nous a aimablement communiqués

Auktionsarchiv: Los-Nr. 144
Auktion:
Datum:
10.04.2014
Auktionshaus:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6 Av. Hoche
75008 Paris
Frankreich
info@cornette-saintcyr.com
+33 (0)1 47271124
Beschreibung:

JARDIN DE MING, 1969 Gouache sur feuille de carnet de croquis Signée, titrée et datée au dos 20,6 x 13,1 cm - 8 x 51/4 in. Shirley Goldfarb est née en Pennsylvanie en 1925. En 1945, tendis qu'elle poursuit des études d'art à New York, elle rencontre et épouse l'artiste Grégory Masurovsky. Il s'installent alors à Paris, où ils rejoignent d'autres peintres américains, dont Joan Mitchell Sam Francis Norman Bluhm Shirley Jaffe et Paul Jenkins Là, Shirley Goldfarb se lie aussi d'amitié avec Yves Klein Andy Warhol et Michel Butor qui écrit plusieurs préfaces pour ses catalogues. Elle peint notamment de très grands tableaux abstraits au couteau ou à la brosse dans une palette colorée. Cependant, elle se détache rapidement de l'influence de l'expressionnisme abstrait, pour élaborer son propre style. Si la couleur reste éclatante, la composition (systématique et répétitive), la frontalité (assumée), les formats (souvent monumentaux) et les vibrations optiques créées par les juxtapositions de tons fortement contrastés, la rapprochent d'un certain minimalisme, ou d'expériences radicales de la picturalité, à l'image d'Ad Reinhardt ou d'Agnes Martin. Mais la peinture de Goldfard demeure toujours éminemment métaphysique, c'est une expérience intime du monde, vécue directement dans l'éclat de la couleur pure. A la question que lui pose Michel Butor en 1962 sur ses « premiers gestes », Shirley Goldfarb répond: « Couvrir la toile, je veux couvrir toute la toile d'un arc-en-ciel de couleurs, surtout du jaune. (...) C'est le soleil, je veux qu'il transparaisse, qu'il illumine toute ma toile ». Très exigeante, d'une grande force de concentration et de conviction, Shirley Goldfarb devient l'une des figures mythiques de la vie artistique parisienne de l'époque. On la retrouve souvent attablée dans les brasseries et les cafés de Saint-Germain de Près et de Montparnasse, où elle écrit son célébre journal. Elle meurt d'un cancer en 1980, alors que ses oeuvres figurent déjà dans de très nombreuses collections publiques en France et à l'étranger dont le Centre Georges Pompidou à Paris et le MoMA à New York. En 2000, son Journal, édité par Quai Voltaire, est adapté au théâtre par Caroline Loeb,et joué au Théâtre du Rond-Point, avec Judith Magre dans le rôle de Shirley Goldfarb Un nouveau public découvre alors cette artiste singulière, dont les oeuvres sont replacées dans une perspective contemporaine. Au cours des années 2000, la Zabriskie Gallery de New York permet aux américains de la redécouvrir. En 2013, la Galerie Guillaume lui consacre un solo show à Art Paris, et la Loretta Howard Gallery une rétrospective à New York. Enfin, la célèbre silhouette de Saint-Germain des Prés, immortalisée en son temps dans un tableau monumental par son ami David Hockney est redevenue aux yeux des amateurs et des professionnels un personnage à part entière, une artiste, tout simplement. Merci à Guillaume Sébastien (Galerie Guillaume) des informations et documents qu'il nous a aimablement communiqués

Auktionsarchiv: Los-Nr. 144
Auktion:
Datum:
10.04.2014
Auktionshaus:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6 Av. Hoche
75008 Paris
Frankreich
info@cornette-saintcyr.com
+33 (0)1 47271124
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