Beschreibung:

Pendule en bronze ciselé et doré représentant un épisode du Déserteur, opéra-comique composé par Pierre-Alexis Monsigny en 1769 et présenté par la Comédie-Italienne. Le cadran émaillé blanc, signé MERRA à Paris, orné de strass, repose sur une caisse architecturée à arcades cintrées rythmées de pilastres cannelés représentant des geôles et est ornée de drapés et de trophées militaires, l’ensemble surmonté d’un casque empanaché. Face à cet édifice, sur une terrasse à dallage simulé et à bornes réunies par des chaînettes, le déserteur, Alexis, se tient aux pieds d’une jeune femme, Louise, épuisée ayant supplié la grâce de son amant auprès du roi, alors que quatre soldats en uniforme attendent d’exécuter la sentence qui attend le jeune homme. Fin du XVIIIème, début du XIXème siècle H : 43,5 – L : 31,5 – P : 19 cm Petits accidents et manques Pierre Merra, maître horloger en 1772. Cette pendule reflète le goût du temps pour les sujets historiques, anecdotiques, la vie quotidienne, l'allégorie et le théâtre. Elle relate une histoire romantique, un soldat partit rejoindre sa belle qu’il craignait de perdre, qui eut lieu sous Louis XV et qui connut un immense succès. Le sujet évoque le moment le plus dramatique de la pièce qui trouvera néanmoins une fin heureuse. Parmi les exemplaires similaires répertoriés, nous pouvons citer une pendule ayant fait partie des collections du comte de Rosebery à Mentmore Towers, une autre, dont le mouvement également signé de Merra, se trouvait anciennement dans la collection de Peter Jay Sharp. Une pendule conservée au Palais de Pavlovsk, présente la particularité de reposer sur un socle à musique de forme architecturé. Un exemplaire est mentionné dans la collection du marquis de Broglie en 1786 et une œuvre était présentée dans l’exposition « La folie d’Artois à Bagatelle », 1988, p.85, fig.7.