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Auktionsarchiv: Los-Nr. 133

Pendule en bronze ciselé et doré dite «au

Schätzpreis
6.000 € - 8.000 €
ca. 6.786 $ - 9.048 $
Zuschlagspreis:
12.500 €
ca. 14.138 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 133

Pendule en bronze ciselé et doré dite «au

Schätzpreis
6.000 € - 8.000 €
ca. 6.786 $ - 9.048 $
Zuschlagspreis:
12.500 €
ca. 14.138 $
Beschreibung:

Pendule en bronze ciselé et doré dite «au déserteur»; le mouvement, surmonté et encadré de trophées d'armes et étendards, repose sur une colonnade abritant des geôles; la terrasse représente la scène des adieux; socle à frise d'entrelacs; petits pieds pastilles; le cadran émaillé, signé «Amant à Paris», indique les heures en chiffres romains, les minutes et les quantièmes en chiffres arabes; la platine également signée. Epoque Louis XVI (polychromie au vernis ajoutée) H: 50 - L: 34 - P: 21,5 cm Le dessin de cette pendule est directement inspiré d'un célèbre opéra-comique en trois actes, intitulé «Le déserteur», qui fut composé par Pierre-Alexandre Monsigny (1729-1817) sur un livret de Michel-Jean-Sedaine (1719-1797) et présenté le 6 mars 1769 à l'Hôtel de Bourgogne par la troupe de la Comédie-italienne. L'oeuvre s'inspire d'une histoire vraie qui eut lieu quelques années auparavant devant Louis XV et qui connaîtra un immense succès populaire lui permettant de rester notamment au répertoire des oeuvres de l'Opéra-Comique jusqu'au début du XXème siècle. L'action se tient en France, non loin de la frontière flamande où campe l'armée française; pensant que sa fiancée, Louise, est sur le point d'épouser un autre homme, Alexis, un soldat français, déserte son régiment. Le jeune homme est arrêté par la garde et emprisonné. Tourmentée et affligée, Louise se jette aux pieds du roi et parvient à le convaincre de lui pardonner, mais, la jeune femme est si épuisée, qu'à son retour à la prison, elle s'écroule de fatigue avant d'avoir pu annoncer la grâce royale. Heureusement, le roi arrive juste à temps pour éviter l'exécution d'Alexis. Immédiatement, cette pièce rencontra un grand engouement et, comme souvent dans les arts décoratifs parisiens du XVIIIème siècle, elle inspira directement certains artistes et artisans, particulièrement par la création d'un modèle de pendules qui représente le moment le plus dramatique de la pièce: les adieux d'Alexis à Louise, avec en opposition le peloton se préparant à l'exécuter. La pendule que nous proposons reprend cette composition originale; elle fait partie d'un groupe de quelques rares autres horloges connues de ce modèle, citons notamment: un premier exemplaire, le cadran signé Peignat, qui a fait partie des collections du comte de Rosebery à Mentmore Towers (vente Sotheby's, le 19 mai 1977, lot 445); ainsi qu'un deuxième, le mouvement signé Merra, qui se trouvait anciennement dans la collection de Peter Jay Sharp (vente Sothe­by's, New York, le 13 janvier 1994, lot 34); un troisième est reproduit dans le catalogue de l'exposition «La folie d'Artois à Bagatelle», 1988, p.85, fig.7; tandis qu'une quatrième pendule de ce type se trouvait anciennement sur le marché de l'art allemand (parue dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, Band I, Munich, 1986, p.197, fig.3.13.6); enfin, mentionnons une dernière pendule «au déserteur» qui a la particularité de reposer sur une base contenant une musique et qui appartient aux collections du Palais de Pavlovsk à Saint-Pétersbourg (illustrée dans A. Kuchumov, Pavlovsk, Palace & Park, Leningrad, 1975, illustration 97). Relevons également qu'une horloge de ce modèle était mentionnée en 1786 dans l'inventaire après décès de Charles-Guillaume-Louis marquis de Broglie: «Une pendule représentant une partie de prison et une scène du déserteur, surmontée d'un cadran d'émail avec entourage de pierres Cayenne avec trophée militaire, le tout sur socle de marbre...».

Auktionsarchiv: Los-Nr. 133
Auktion:
Datum:
18.05.2016
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Pendule en bronze ciselé et doré dite «au déserteur»; le mouvement, surmonté et encadré de trophées d'armes et étendards, repose sur une colonnade abritant des geôles; la terrasse représente la scène des adieux; socle à frise d'entrelacs; petits pieds pastilles; le cadran émaillé, signé «Amant à Paris», indique les heures en chiffres romains, les minutes et les quantièmes en chiffres arabes; la platine également signée. Epoque Louis XVI (polychromie au vernis ajoutée) H: 50 - L: 34 - P: 21,5 cm Le dessin de cette pendule est directement inspiré d'un célèbre opéra-comique en trois actes, intitulé «Le déserteur», qui fut composé par Pierre-Alexandre Monsigny (1729-1817) sur un livret de Michel-Jean-Sedaine (1719-1797) et présenté le 6 mars 1769 à l'Hôtel de Bourgogne par la troupe de la Comédie-italienne. L'oeuvre s'inspire d'une histoire vraie qui eut lieu quelques années auparavant devant Louis XV et qui connaîtra un immense succès populaire lui permettant de rester notamment au répertoire des oeuvres de l'Opéra-Comique jusqu'au début du XXème siècle. L'action se tient en France, non loin de la frontière flamande où campe l'armée française; pensant que sa fiancée, Louise, est sur le point d'épouser un autre homme, Alexis, un soldat français, déserte son régiment. Le jeune homme est arrêté par la garde et emprisonné. Tourmentée et affligée, Louise se jette aux pieds du roi et parvient à le convaincre de lui pardonner, mais, la jeune femme est si épuisée, qu'à son retour à la prison, elle s'écroule de fatigue avant d'avoir pu annoncer la grâce royale. Heureusement, le roi arrive juste à temps pour éviter l'exécution d'Alexis. Immédiatement, cette pièce rencontra un grand engouement et, comme souvent dans les arts décoratifs parisiens du XVIIIème siècle, elle inspira directement certains artistes et artisans, particulièrement par la création d'un modèle de pendules qui représente le moment le plus dramatique de la pièce: les adieux d'Alexis à Louise, avec en opposition le peloton se préparant à l'exécuter. La pendule que nous proposons reprend cette composition originale; elle fait partie d'un groupe de quelques rares autres horloges connues de ce modèle, citons notamment: un premier exemplaire, le cadran signé Peignat, qui a fait partie des collections du comte de Rosebery à Mentmore Towers (vente Sotheby's, le 19 mai 1977, lot 445); ainsi qu'un deuxième, le mouvement signé Merra, qui se trouvait anciennement dans la collection de Peter Jay Sharp (vente Sothe­by's, New York, le 13 janvier 1994, lot 34); un troisième est reproduit dans le catalogue de l'exposition «La folie d'Artois à Bagatelle», 1988, p.85, fig.7; tandis qu'une quatrième pendule de ce type se trouvait anciennement sur le marché de l'art allemand (parue dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, Band I, Munich, 1986, p.197, fig.3.13.6); enfin, mentionnons une dernière pendule «au déserteur» qui a la particularité de reposer sur une base contenant une musique et qui appartient aux collections du Palais de Pavlovsk à Saint-Pétersbourg (illustrée dans A. Kuchumov, Pavlovsk, Palace & Park, Leningrad, 1975, illustration 97). Relevons également qu'une horloge de ce modèle était mentionnée en 1786 dans l'inventaire après décès de Charles-Guillaume-Louis marquis de Broglie: «Une pendule représentant une partie de prison et une scène du déserteur, surmontée d'un cadran d'émail avec entourage de pierres Cayenne avec trophée militaire, le tout sur socle de marbre...».

Auktionsarchiv: Los-Nr. 133
Auktion:
Datum:
18.05.2016
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
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