Beschreibung:

Céline, Louis-Ferdinand Deux lettres, l'une signée à un critique, l'autre autographe.[1944-1948 ?] Lettre tapuscrite signée [à Louis Gérin ?]. [1944 ?] Signée "LF Celine" à l'encre. Une page in-4 (270 x 210 mm). Traces de pliures en quatre. Annotations au verso à la mine de plomb. Lettre assassine et de la plus grande violence à un critique qui lui a apporté son "crachat". Le nom du destinataire, Gérin, est mentionné dans le corps de lettre ; il s'agit peut-être de Louis Gérin, qui, en 1937, avait déjà publié une interview de Céline ("Où écrivez-vous ? L.-F. Céline", Les Nouvelles littéraires, 14 août 1937, n° 774). La lettre date probablement de 1944, après la sortie en librairie de Guignol's Band. "Monsieur, Vous vous êtes superbement reconnu dans la préface de "GUIGNOL'S BAND". Je craignais qu'aucune des cibles ne réagisse, vous faites rigodon ! et superbement ! Bravo ! j'étais inquiet je dois le dire : trop d'articles favorables ont salué "Guignol's", je me disais : ça ne viendra pas ! mais si ! vous surgissez ! Fidèle ! Constant et vous-même, tout dans la tradition de l' "Œuvre" ! Vous m'apportez votre crachat ! Tous les juifs de lettres, tous les maçons chuchottants vont se régaler aux anges ! Comme je les comprends ! Quels soupirs ! Quelle "résistance" ce Gérin ! Quelle "conférencier" ! [...] Depuis que vous me tartinez, des payes il me semble, je ne vous ai jamais vu entonner le "los" que pour d'effroyables navets, d'extraordinaires croupissantes drouilles que seul peut estimer mangeables un goût complètement inversé. Vous êtes ainsi, je le proclame, depuis bien des ans le guide infaillible "à l'envers", le thuriféraire en ratés le plus frémissant que je sache. Vous êtes un vrai garde-"chose". Je sais vous comprendre et vous lire. Pour le reste, vous avez raison, l'épilepsie, le délirium, sont des maladies vraiment graves... mais qu'allez-vous fouiner par là ? quel diable vous pousse ? Ce sont affections de l'esprit ! Vous n'en serez jamais atteint ! Critique peut-être... mais délirer ? Oh là là !LF Celine". Fragment de lettre autographe. [1948 ?]. Une page étroite in-4 (338 x 208 mm). Petite déchirure en tête."Oh cette remise encore ! n'arrangerai rien du tout. Je suis atteint d'un névrôme au bras droit, sur plaie de guerre, sorte de tumeur très douloureusement cancéreuse qui n'est pas près d'aller mieux ! au contraire. Je me ferai opérer dès que je pourrai, c'est une affaire d'années... Tout ceci est certifié [mot illisible, souligné]."En avril 1948, Céline mentionne son névrôme à son ami Albert Parza (Lettres, Pléiade, n° 48-38, p. 1037). [On joint :]Convocation de la Commission tripartite de la Marine marchande, adressée à Louis Destouches. Marseille, 21 juin 1945. In-8.Formulaire de la commission (les parties manuscrits sont indiquées en italiques) : "M. Destouches Louis demeurant : Cie Paquet est invité à se présenter d'urgence au service indiqué en marge, muni des documents suivants : Très urgent. Commission tripartite."Au moment de cette convocation, envoyée à Paris à l'adresse de ses parents (adresse rue Marsolliers au verso), Céline séjournait au Danemark depuis mars 1945 ; il tentait de régulariser son séjour, mais il sera arrêté en décembre de la même année. Le formulaire indique que Céline demeurait à la Compagnie maritime Paquet, où il avait travaillé comme médecin de bord en 1939. LÖCHEN, pasteur François. Billet autographe signé à une dame. Copenhague, 29 septembre 1950. Le pasteur, que Céline fréquente à Copenhague, aidera Céline dans sa défense. [ANONYME]. Lettre manuscrite, non signée. 1er février [1945 ?]. Au sujet des conditions de détention de Céline à Copenhague et de son transfert en France. À Sigmaringen, Céline "reçoit des visites de ses admirateurs Danois qui ne sont pas encore revenus de leur surprise. Ainsi le Dr. D[estouches] est C[éline], qui est dans la plus confortable prison ou dans plus un appartement d'une pièce principale meublée en living-room, une servante apporte à midi sur un pl