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Auktionsarchiv: Los-Nr. 104

SAND (George).

BIBLIOPHILIA
24.05.2023
Schätzpreis
3.000 € - 4.000 €
ca. 3.267 $ - 4.356 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 104

SAND (George).

BIBLIOPHILIA
24.05.2023
Schätzpreis
3.000 € - 4.000 €
ca. 3.267 $ - 4.356 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

SAND (George). Ensemble de 9 lettres autographes adressées au peintre Charles MARCHAL (1825-1877). Élève de Drolling et Dubois à l’École nationale des Beaux-Arts (1843), membre de l'école alsacienne, peintre pompier, il s'installe à Bouxwiller et expose régulièrement au Salon de 1852 à 1876. Réputé sous le Second Empire, on lui doit aussi des illustrations des œuvres d’Erckmann-Chatrian. En septembre 1861, il vint à Nohant avec Alexandre Dumas fils pour y rencontrer George Sand Celle-ci dit de lui ""Un gros ami qui ressemble assez à vos chiens de Terre-Neuve, qui pèse 182 livres et a de l’esprit comme quatre"". Il est aujourd'hui connu comme son dernier amant. Devenu aveugle, Marchal se suicide à son domicile, place Pigalle, en 1877. George Sand lui a écrit de très nombreuses lettres et billets. - L.A., Nohant, 30 novembre 1861, 4 pp. in-8 avec enveloppe : ""Mon doux bibi, vous êtes joli comme un amour d'avoir donné de vos nouvelles. D'autre part, certain Colonel m'écrit que, de six h. à minuit, chez Mme Villot, vous avez tiré un feu d'artifice de verve et d'esprit. Je vois, gros gueux, que vous êtes un coquet avec les autres, et que vous ne gardez pas vos séductions pour moi toute seule. […] Vous oublierez vite Nohant qui a la bêtise de raffoler de vous. Si vous n'y revenez pas le plus tôt qu'il vous sera possible, attendez vous à des malheurs ! Marie en maigrira, la cuisinière en fera un enfant marqué d'un chevalet au derrière, Manceau en crévera de rage, Maurice en perdra ses moustaches à tout jamais, et moi je n'écrirai plus que des platitudes et on me donnera le prix de l'académie. […] Allez vous réellement à Bruxelles ? […] Tâchez donc que le prince [Napoléon-Jérôme Bonaparte] voie nos quatre portraits encadrés, puisqu'on ne peut pas lui offrir des épreuves photographiques. […] Sachez, et gardez le secret, que nous montons une pièce des plus fantastiques avec trucs et revenants, intitulée La Nuit de Noël […] et que j'ai idée de faire revenir le prince, non pas en fantôme, mais en voiture, pour voir ça ? […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XVI pp. 652-653, n°9275. - L.A.S. ""G. Sand"", Nohant, 9 décembre 1861, 1 p. et ½ in-12, avec enveloppe : ""Mon gros feignant, il paraît que vous flânez encore à Paris. C'était bien la peine de nous quitter pour ne pas aller en Alsace et surtout pour ne pas aller au Palais Royal où on attend vos portraits qu'on veut voir ! […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XVI pp. 666-667, n°9290 - L.A.S. ""G. Sand"", sl, 15 mai (1862), 1 p. et ½ in-8 sur papier à monogramme à froid, avec enveloppe : ""Cher ami, Alexandre vous expliquera comme quoi nous ne faisons ni noces ni festins, ni même réunion de quelques amis, si vous ne pouvez nous donner que quelques soirs[?], ne vous dérangez donc pas, et faites feu des quatre pieds, pour nous donner bien vite une vraie saison où vous pourrez travailler ici en plein et vous amuser à l'heure de la récréation. […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XVII pp. 97-98, n°9583. - L.A.S. ""G. Sand"", Nohant, 13 septembre 1867, 2 pp. in-8 sur papier à monogramme à froid, avec enveloppe : ""Cher ami, je vais le 16 à Paris, le 17 à Jumièges, le 19 à Paris. Ce soir-là on reprend les Boisdoré avec Lafont, Berton, Jane Essler et si tu es à Paris et si ça t'amuse […] nous irons ensemble à l'Odéon […]"". Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XX, pp. 520, n°13248. - L.A.S. ""G. Sand"", Paris, ""vendredi matin"", (4 octobre 1867), 2 pp. in-8 sur papier à monogramme à froid ; elle doit se rendre à Palaiseau et lui demande si elle le trouvera chez lui ; post-scriptum ""Figure toi que j'ai dîné hier à Marly chez Dumas avec Sardou ! Quelle revirade ! Enfin c'est tant mieux."" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XX pp. 554-555, n°13285. - L.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 104
Auktion:
Datum:
24.05.2023
Auktionshaus:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
Frankreich
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

SAND (George). Ensemble de 9 lettres autographes adressées au peintre Charles MARCHAL (1825-1877). Élève de Drolling et Dubois à l’École nationale des Beaux-Arts (1843), membre de l'école alsacienne, peintre pompier, il s'installe à Bouxwiller et expose régulièrement au Salon de 1852 à 1876. Réputé sous le Second Empire, on lui doit aussi des illustrations des œuvres d’Erckmann-Chatrian. En septembre 1861, il vint à Nohant avec Alexandre Dumas fils pour y rencontrer George Sand Celle-ci dit de lui ""Un gros ami qui ressemble assez à vos chiens de Terre-Neuve, qui pèse 182 livres et a de l’esprit comme quatre"". Il est aujourd'hui connu comme son dernier amant. Devenu aveugle, Marchal se suicide à son domicile, place Pigalle, en 1877. George Sand lui a écrit de très nombreuses lettres et billets. - L.A., Nohant, 30 novembre 1861, 4 pp. in-8 avec enveloppe : ""Mon doux bibi, vous êtes joli comme un amour d'avoir donné de vos nouvelles. D'autre part, certain Colonel m'écrit que, de six h. à minuit, chez Mme Villot, vous avez tiré un feu d'artifice de verve et d'esprit. Je vois, gros gueux, que vous êtes un coquet avec les autres, et que vous ne gardez pas vos séductions pour moi toute seule. […] Vous oublierez vite Nohant qui a la bêtise de raffoler de vous. Si vous n'y revenez pas le plus tôt qu'il vous sera possible, attendez vous à des malheurs ! Marie en maigrira, la cuisinière en fera un enfant marqué d'un chevalet au derrière, Manceau en crévera de rage, Maurice en perdra ses moustaches à tout jamais, et moi je n'écrirai plus que des platitudes et on me donnera le prix de l'académie. […] Allez vous réellement à Bruxelles ? […] Tâchez donc que le prince [Napoléon-Jérôme Bonaparte] voie nos quatre portraits encadrés, puisqu'on ne peut pas lui offrir des épreuves photographiques. […] Sachez, et gardez le secret, que nous montons une pièce des plus fantastiques avec trucs et revenants, intitulée La Nuit de Noël […] et que j'ai idée de faire revenir le prince, non pas en fantôme, mais en voiture, pour voir ça ? […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XVI pp. 652-653, n°9275. - L.A.S. ""G. Sand"", Nohant, 9 décembre 1861, 1 p. et ½ in-12, avec enveloppe : ""Mon gros feignant, il paraît que vous flânez encore à Paris. C'était bien la peine de nous quitter pour ne pas aller en Alsace et surtout pour ne pas aller au Palais Royal où on attend vos portraits qu'on veut voir ! […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XVI pp. 666-667, n°9290 - L.A.S. ""G. Sand"", sl, 15 mai (1862), 1 p. et ½ in-8 sur papier à monogramme à froid, avec enveloppe : ""Cher ami, Alexandre vous expliquera comme quoi nous ne faisons ni noces ni festins, ni même réunion de quelques amis, si vous ne pouvez nous donner que quelques soirs[?], ne vous dérangez donc pas, et faites feu des quatre pieds, pour nous donner bien vite une vraie saison où vous pourrez travailler ici en plein et vous amuser à l'heure de la récréation. […]"" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XVII pp. 97-98, n°9583. - L.A.S. ""G. Sand"", Nohant, 13 septembre 1867, 2 pp. in-8 sur papier à monogramme à froid, avec enveloppe : ""Cher ami, je vais le 16 à Paris, le 17 à Jumièges, le 19 à Paris. Ce soir-là on reprend les Boisdoré avec Lafont, Berton, Jane Essler et si tu es à Paris et si ça t'amuse […] nous irons ensemble à l'Odéon […]"". Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XX, pp. 520, n°13248. - L.A.S. ""G. Sand"", Paris, ""vendredi matin"", (4 octobre 1867), 2 pp. in-8 sur papier à monogramme à froid ; elle doit se rendre à Palaiseau et lui demande si elle le trouvera chez lui ; post-scriptum ""Figure toi que j'ai dîné hier à Marly chez Dumas avec Sardou ! Quelle revirade ! Enfin c'est tant mieux."" Cf. Correspondance de G. Sand (par G. Lubin, Classiques-Garnier, 1964-1995), tome XX pp. 554-555, n°13285. - L.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 104
Auktion:
Datum:
24.05.2023
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