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Auktionsarchiv: Los-Nr. 88

SAND, George (1804-1876) 26 lettres autographes signées "Geo...

Schätzpreis
8.000 € - 12.000 €
ca. 10.231 $ - 15.346 $
Zuschlagspreis:
73.000 €
ca. 93.359 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 88

SAND, George (1804-1876) 26 lettres autographes signées "Geo...

Schätzpreis
8.000 € - 12.000 €
ca. 10.231 $ - 15.346 $
Zuschlagspreis:
73.000 €
ca. 93.359 $
Beschreibung:

SAND, George (1804-1876). 26 lettres autographes signées "George", "George Sand" ou "G.S.", et une fois "Piffoël", à Auguste, baron Martineau des Chesnez. Entre 1836 et 1870, la plupart non datées. Encre sur papier, souvent avec suscription à son domicile ou au ministère de la guerre. Provenance : baron Martineau des Chesnez -- puis par descendance au propriétaire actuel.
SAND, George (1804-1876). 26 lettres autographes signées "George", "George Sand" ou "G.S.", et une fois "Piffoël", à Auguste, baron Martineau des Chesnez. Entre 1836 et 1870, la plupart non datées. Encre sur papier, souvent avec suscription à son domicile ou au ministère de la guerre. Provenance : baron Martineau des Chesnez -- puis par descendance au propriétaire actuel. On sait peu de choses de la relation qu'entretinrent George Sand et Gaston-Philippe-Augustin-Joseph, dit Auguste, baron Martineau des Chesnez (1815-1895). Ce dernier, fils d'un directeur au ministère de la Guerre, fit la connaissance de l'écrivain à la fin des années 1820. Plus âgée d'une dizaine d'années, Sand s'adresse à lui sous l'affectueux surnom de "Benjamin". D'après Georges Lubin, qui dirigea l'édition de la correspondance de Sand, "nous n'avons certainement pas la totalité des lettres amicales que lui a adressées G. S. [On] sait, par tradition de famille, qu'un certain nombre a été détruit jadis" (tome III, p. 889). Les 26 lettres présentées ici témoignent de l'importance de cette amitié pour George Sand; elle confie à son "petit monstre" ses états d'âme, ses joies et ses peines, et lui demande d'intervenir dans plusieurs de ses affaires comme l'enlèvement de Solange, le remplacement de Maurice à la conscription, les relations avec l'éditeur Buloz, etc. Au fil de ces lettres, on trouve les évocations de Liszt, Marie d'Agoult, Chopin, Arago, Buloz, etc. [23 mai 1836] : "J'espère, mon enfant, que tu me pardonnes de ne t'avoir pas écrit la victoire que les tribunaux m'ont accordée [...]. J'ai permis que ma biographie matrimoniale fût insérée dans le Droit . Tu la liras ou tu l'as lue. Dispense-moi donc de t'en embêter une seconde fois. [...] Moi je végète. [...] M. D t est toujours campé chez moi, tandis que mes bons amis de La Châtre continuent à me donner l'hospitalité. Il attend que les gendarmes l'en fassent sortir. [...]" [Nohant, 21 août 1836] : "Tu sais que mon procès se termine et que je suis en liberté et en sécurité. Je ne te parlerai plus de mes affaires. Les journaux sont là pour raconter ces mortels ennuis [Elle part pour] Genève où Listz (sic) et une dame fort distinguée [Marie d'Agoult] que j'aime beaucoup et qui tient de fort près à mon ami le musicien nous attendent depuis longtemps. [...] Je te verrai donc au mois d'octobre cher Benjamin [...] arrange-toi afin de venir prendre l'air de la campagne sous mes vieux noyers et sous l'aile paternelle de ton vieux George". [La Châtre, 30 mars 1837] : "Où est donc M r Dudevant ? Informe-toi de cela, vite, mon Benjamin: puisqu'il ne fait pas sortir Solange, il faut qu'il ne soit pas à Paris. Je vais prendre ma fille avec moi, et j'attends que Mr Dudevant n'ait pas l'oeil sur elle afin d'opérer cette translation sans conflit, bien que j'aie tous les droits possibles. [...] Et puis, dis-moi, si tu pourrais m'amener Solange. [...] Je puis la faire venir par tout autre, mais je voudrais que ce fût toi. [...] Tu as du travail, une place, un père, une mère. Je ne sais quoi encore. Voyons si tu enjamberas tout cela pendant quinze jours pour être sous l'aile de ton vieux milan déplumé [...] Voyons si tu iras à la République, en enfer, &c -- comme tu t'en vantes. Viens à Nohant, viens à l'amitié, c'est plus simple. Mais dire et faire sont deux, voyou!..." [Début 1837] : "Quel malheur que tu sois un jeune aristocrate, un enfant de famille! Je t'aurais pris par la peau du cou, et je t'aurais dit, reste avec moi, ne songe plus à rien sur la terre, tu es avec moi. Tu ne me quitteras plus, tu élèveras mon fils, et tu seras mon fils aussi. Mais la vie se passe autrement. Les êtres que l'on chérit vivent et meurent loin de nous, ceux qui se donnent à nous sont des mercenaires ou des vaniteux. [...]" [20 juillet 1841 ?] : "Non, mon cher enfant, je ne t'oublie pas, et je ne t'ai pas ôté mon amitié. Mais je n'écris plus à personne [...] Je suis coupable envers vous tous, et mon horreur pour les lettres

Auktionsarchiv: Los-Nr. 88
Auktion:
Datum:
11.05.2012
Auktionshaus:
Christie's
11 May 2012, Paris
Beschreibung:

SAND, George (1804-1876). 26 lettres autographes signées "George", "George Sand" ou "G.S.", et une fois "Piffoël", à Auguste, baron Martineau des Chesnez. Entre 1836 et 1870, la plupart non datées. Encre sur papier, souvent avec suscription à son domicile ou au ministère de la guerre. Provenance : baron Martineau des Chesnez -- puis par descendance au propriétaire actuel.
SAND, George (1804-1876). 26 lettres autographes signées "George", "George Sand" ou "G.S.", et une fois "Piffoël", à Auguste, baron Martineau des Chesnez. Entre 1836 et 1870, la plupart non datées. Encre sur papier, souvent avec suscription à son domicile ou au ministère de la guerre. Provenance : baron Martineau des Chesnez -- puis par descendance au propriétaire actuel. On sait peu de choses de la relation qu'entretinrent George Sand et Gaston-Philippe-Augustin-Joseph, dit Auguste, baron Martineau des Chesnez (1815-1895). Ce dernier, fils d'un directeur au ministère de la Guerre, fit la connaissance de l'écrivain à la fin des années 1820. Plus âgée d'une dizaine d'années, Sand s'adresse à lui sous l'affectueux surnom de "Benjamin". D'après Georges Lubin, qui dirigea l'édition de la correspondance de Sand, "nous n'avons certainement pas la totalité des lettres amicales que lui a adressées G. S. [On] sait, par tradition de famille, qu'un certain nombre a été détruit jadis" (tome III, p. 889). Les 26 lettres présentées ici témoignent de l'importance de cette amitié pour George Sand; elle confie à son "petit monstre" ses états d'âme, ses joies et ses peines, et lui demande d'intervenir dans plusieurs de ses affaires comme l'enlèvement de Solange, le remplacement de Maurice à la conscription, les relations avec l'éditeur Buloz, etc. Au fil de ces lettres, on trouve les évocations de Liszt, Marie d'Agoult, Chopin, Arago, Buloz, etc. [23 mai 1836] : "J'espère, mon enfant, que tu me pardonnes de ne t'avoir pas écrit la victoire que les tribunaux m'ont accordée [...]. J'ai permis que ma biographie matrimoniale fût insérée dans le Droit . Tu la liras ou tu l'as lue. Dispense-moi donc de t'en embêter une seconde fois. [...] Moi je végète. [...] M. D t est toujours campé chez moi, tandis que mes bons amis de La Châtre continuent à me donner l'hospitalité. Il attend que les gendarmes l'en fassent sortir. [...]" [Nohant, 21 août 1836] : "Tu sais que mon procès se termine et que je suis en liberté et en sécurité. Je ne te parlerai plus de mes affaires. Les journaux sont là pour raconter ces mortels ennuis [Elle part pour] Genève où Listz (sic) et une dame fort distinguée [Marie d'Agoult] que j'aime beaucoup et qui tient de fort près à mon ami le musicien nous attendent depuis longtemps. [...] Je te verrai donc au mois d'octobre cher Benjamin [...] arrange-toi afin de venir prendre l'air de la campagne sous mes vieux noyers et sous l'aile paternelle de ton vieux George". [La Châtre, 30 mars 1837] : "Où est donc M r Dudevant ? Informe-toi de cela, vite, mon Benjamin: puisqu'il ne fait pas sortir Solange, il faut qu'il ne soit pas à Paris. Je vais prendre ma fille avec moi, et j'attends que Mr Dudevant n'ait pas l'oeil sur elle afin d'opérer cette translation sans conflit, bien que j'aie tous les droits possibles. [...] Et puis, dis-moi, si tu pourrais m'amener Solange. [...] Je puis la faire venir par tout autre, mais je voudrais que ce fût toi. [...] Tu as du travail, une place, un père, une mère. Je ne sais quoi encore. Voyons si tu enjamberas tout cela pendant quinze jours pour être sous l'aile de ton vieux milan déplumé [...] Voyons si tu iras à la République, en enfer, &c -- comme tu t'en vantes. Viens à Nohant, viens à l'amitié, c'est plus simple. Mais dire et faire sont deux, voyou!..." [Début 1837] : "Quel malheur que tu sois un jeune aristocrate, un enfant de famille! Je t'aurais pris par la peau du cou, et je t'aurais dit, reste avec moi, ne songe plus à rien sur la terre, tu es avec moi. Tu ne me quitteras plus, tu élèveras mon fils, et tu seras mon fils aussi. Mais la vie se passe autrement. Les êtres que l'on chérit vivent et meurent loin de nous, ceux qui se donnent à nous sont des mercenaires ou des vaniteux. [...]" [20 juillet 1841 ?] : "Non, mon cher enfant, je ne t'oublie pas, et je ne t'ai pas ôté mon amitié. Mais je n'écris plus à personne [...] Je suis coupable envers vous tous, et mon horreur pour les lettres

Auktionsarchiv: Los-Nr. 88
Auktion:
Datum:
11.05.2012
Auktionshaus:
Christie's
11 May 2012, Paris
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