Beschreibung:

Sabre d’officier supérieur de cavalerie, attribué au Général François Grouvel, au modèle des sabres de luxe des carabiniers. Poignée recouverte de basane avec filigrane. Pommeau à courte jupe, à pans, gravé de feuillages. Garde à cinq branches dite « de bataille », à coquille ornée au « N » sous couronne impériale frappée de l’aigle. Belle lame en damas, à dos arrondi, marquée « Manufre de Klingenthal Coulaux Frères », à contre tranchant et pans creux, gravée au tiers sur une face d’un trophée d’armes, d’un homme en armure et de pièce d’artillerie, de branches feuillagées et de cornes d’abondance ; sur l’autre face, de trophée d’armes, d’aigle sous couronne impériale, de rinceaux feuillagés, de fleurs et d’une grenade enflammé. Fourreau en bois recouvert de basane à couture métallique, (accidents et manques), à trois garnitures en laiton ciselé, découpé, à décor de trophées d’armes, d’abeilles, de rinceaux feuillagés et coquilles. Dos ciselé de la toile d’araignée et de frise mouvementée en encadrement. Avec sa dragonne d’officier supérieur de cavalerie en passementerie. A.B.E. Époque Ier Empire (usures, cassure à la branche supérieure de la garde). Historique : Ce type de sabres, habituellement attribué aux carabiniers, était d’une production privée, destinée aux officiers supérieurs de cavalerie, presque systématiquement montés avec des lames de luxe de Klingenthal. Ce sabre s’est développé à la toute fin de l’Empire et durant les Cent jours. L’esthétique de ces sabres a été par la suite reprise pour les sabres de carabiniers de Monsieur, sans les attributs impériaux naturellement. Certains sabres de cette unité seraient d’ailleurs des modèles du Premier Empire modifiés. Pour la dragonne, on regardera le portrait du général Grouvel (voir lot 20) qui porte une dragonne similaire sur son sabre à garde de bataille. Provenance : Général François Grouvel, puis descendance.