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Auktionsarchiv: Los-Nr. 106

Pieter Brueghel le Jeune Bruxelles, vers 1564 - Anvers, vers 1637/38 La danse de noces en plein air

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
1.661.400 €
ca. 2.296.473 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 106

Pieter Brueghel le Jeune Bruxelles, vers 1564 - Anvers, vers 1637/38 La danse de noces en plein air

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Beschreibung:

Pieter Brueghel le Jeune Bruxelles, vers 1564 - Anvers, vers 1637/38 La danse de noces en plein air Huile sur panneau, deux planches, parqueté Signé et daté 'BREVGHEL. 1624.' en bas à gauche (Fente horizontale en partie supérieure, signature partiellement effacée) 'THE WEDDING DANCE', OIL ON PANEL, CRADLED, SIGNED AND DATED, BY P. BRUEGHEL THE YOUNGER Hauteur : 37,50 Largeur : 52 cm Provenance : Conservé dans la famille des actuels propriétaires depuis le début du XXe siècle Commentaire : Cette dance de noces en plein air constitue la quintessence de l'art flamand. Reproduite à l'infini sur divers supports, elle s'offre à nous aujourd'hui dans l'une de ses meilleures versions autographes de Pieter II Brueghel. La cruelle actualité relative à la probable vente de quelques chefs-d'œuvre du musée de Detroit aux Etats-Unis a placé sous les feux de l'actualité. 'La Danse de noces' de Pieter I Brueghel, la supposée version originale (1) estimée aujourd'hui entre 100 et 200 millions de dollars par une maison de vente anglo-saxone, celle dont s'inspira son fils Pieter II pour réaliser plusieurs versions du même sujet dont celle que nous présentons aujourd'hui. Sur une place arborée se déroulent les réjouissances d'une noce villageoise. Les couples dansent et chacun se divertit et boit à l'envi, tous s'amusent, dans l'ivresse et au rythme de la cornemuse. Seul un homme portant un manteau sombre, les bras croisés dans le dos au pied de l'arbre de gauche, semble ne pas adopter l'humeur propre à cet heureux événement. A droite de la composition, jusque dans les sous-bois, l'on distingue un couple en train de danser et qui ne semble pas se soucier de la femme qui se soulage juste de l'autre côté de l'arbre. La mariée occupe la place centrale, entourée de ses invités qui semblent captivés par l'assiette posée devant elle sur la table. Tous les regards se dirigent vers l'assiette, scrutant le nombre de pièces de monnaie que reçoit la mariée. Comme dépassée par les événements, elle se tient droite et son regard vide semble un peu niais. Sommée d'une couronne de circonstance, elle paraît gênée dans sa corpulence par l'assemblée qui la serre. Notre panneau daté de 1624 s'intègre dans un corpus de plus de trente versions signées et datées entre 1607 et 1626 par l'artiste et répertoriées tant par Georges Marlier (2) que par Klaus Ertz (3). Les deux plus anciennes, datées de 1607, sont actuellement conservées au musée royal des Beaux-Arts de Bruxelles et à la Walters Art Gallery de Baltimore. Une très grande partie de la production de Pieter le Jeune s'inspire des iconographies établies par son père. Si aucun original exact en dessin ou en tableau n'est connu, la composition du père nous est parvenue grâce à la gravure de Pieter van der Heyden publiée par Hyeronymus Cock (fig.1). Jan Breughel l'ancien, frère de Pieter le jeune, reprit aussi la composition de son père en reproduisant le sujet dans le sens de la gravure de van der Heyden (4). Néanmoins la plupart des versions connues de ce sujet reproduisent - à l'instar de notre panneau - la gravure " en miroir ", c'est-à-dire en sens inverse. Dès lors il convient de se poser la question d'un exact original du père perdu que le fils aurait simplement reproduit dans le même sens. Nous avons en effet de la peine à imaginer le fils se compliquant la tâche au point de reproduire une gravure en en inversant la composition… Afin d'obtenir une composition un peu plus étroite et relativement plus élevée, le deuxième arbre à droite du joueur de cornemuse fut souvent supprimé. Tel est le cas dans les deux versions datées de 1607. Le grand avantage de notre version - bien que plus tardive - est d'élargir la composition, de lui donner plus d'espace grâce à ce tronc d'arbre tortueux qui amène le regard vers le fond du tableau où deux détails savoureux attendent notre œil : une femme en train d'uriner et un couple dansant loin des regards de l'assemblée. 1 - Depuis 2007 cette version est considérée comme peinte

Auktionsarchiv: Los-Nr. 106
Auktion:
Datum:
26.03.2014
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Pieter Brueghel le Jeune Bruxelles, vers 1564 - Anvers, vers 1637/38 La danse de noces en plein air Huile sur panneau, deux planches, parqueté Signé et daté 'BREVGHEL. 1624.' en bas à gauche (Fente horizontale en partie supérieure, signature partiellement effacée) 'THE WEDDING DANCE', OIL ON PANEL, CRADLED, SIGNED AND DATED, BY P. BRUEGHEL THE YOUNGER Hauteur : 37,50 Largeur : 52 cm Provenance : Conservé dans la famille des actuels propriétaires depuis le début du XXe siècle Commentaire : Cette dance de noces en plein air constitue la quintessence de l'art flamand. Reproduite à l'infini sur divers supports, elle s'offre à nous aujourd'hui dans l'une de ses meilleures versions autographes de Pieter II Brueghel. La cruelle actualité relative à la probable vente de quelques chefs-d'œuvre du musée de Detroit aux Etats-Unis a placé sous les feux de l'actualité. 'La Danse de noces' de Pieter I Brueghel, la supposée version originale (1) estimée aujourd'hui entre 100 et 200 millions de dollars par une maison de vente anglo-saxone, celle dont s'inspira son fils Pieter II pour réaliser plusieurs versions du même sujet dont celle que nous présentons aujourd'hui. Sur une place arborée se déroulent les réjouissances d'une noce villageoise. Les couples dansent et chacun se divertit et boit à l'envi, tous s'amusent, dans l'ivresse et au rythme de la cornemuse. Seul un homme portant un manteau sombre, les bras croisés dans le dos au pied de l'arbre de gauche, semble ne pas adopter l'humeur propre à cet heureux événement. A droite de la composition, jusque dans les sous-bois, l'on distingue un couple en train de danser et qui ne semble pas se soucier de la femme qui se soulage juste de l'autre côté de l'arbre. La mariée occupe la place centrale, entourée de ses invités qui semblent captivés par l'assiette posée devant elle sur la table. Tous les regards se dirigent vers l'assiette, scrutant le nombre de pièces de monnaie que reçoit la mariée. Comme dépassée par les événements, elle se tient droite et son regard vide semble un peu niais. Sommée d'une couronne de circonstance, elle paraît gênée dans sa corpulence par l'assemblée qui la serre. Notre panneau daté de 1624 s'intègre dans un corpus de plus de trente versions signées et datées entre 1607 et 1626 par l'artiste et répertoriées tant par Georges Marlier (2) que par Klaus Ertz (3). Les deux plus anciennes, datées de 1607, sont actuellement conservées au musée royal des Beaux-Arts de Bruxelles et à la Walters Art Gallery de Baltimore. Une très grande partie de la production de Pieter le Jeune s'inspire des iconographies établies par son père. Si aucun original exact en dessin ou en tableau n'est connu, la composition du père nous est parvenue grâce à la gravure de Pieter van der Heyden publiée par Hyeronymus Cock (fig.1). Jan Breughel l'ancien, frère de Pieter le jeune, reprit aussi la composition de son père en reproduisant le sujet dans le sens de la gravure de van der Heyden (4). Néanmoins la plupart des versions connues de ce sujet reproduisent - à l'instar de notre panneau - la gravure " en miroir ", c'est-à-dire en sens inverse. Dès lors il convient de se poser la question d'un exact original du père perdu que le fils aurait simplement reproduit dans le même sens. Nous avons en effet de la peine à imaginer le fils se compliquant la tâche au point de reproduire une gravure en en inversant la composition… Afin d'obtenir une composition un peu plus étroite et relativement plus élevée, le deuxième arbre à droite du joueur de cornemuse fut souvent supprimé. Tel est le cas dans les deux versions datées de 1607. Le grand avantage de notre version - bien que plus tardive - est d'élargir la composition, de lui donner plus d'espace grâce à ce tronc d'arbre tortueux qui amène le regard vers le fond du tableau où deux détails savoureux attendent notre œil : une femme en train d'uriner et un couple dansant loin des regards de l'assemblée. 1 - Depuis 2007 cette version est considérée comme peinte

Auktionsarchiv: Los-Nr. 106
Auktion:
Datum:
26.03.2014
Auktionshaus:
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75008 Paris
Frankreich
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