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Auktionsarchiv: Los-Nr. 40

Pieter Brueghel le Jeune (1564-1637/38) Le paiement de la dîme, 1615

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
1.660.362 €
ca. 2.240.309 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 40

Pieter Brueghel le Jeune (1564-1637/38) Le paiement de la dîme, 1615

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Beschreibung:

Pieter Brueghel le Jeune Bruxelles, 1564 - Anvers, 1637/38 Le paiement de la dîme Huile sur panneau, parqueté Signé et daté 'P. BRVEGHEL 1615.' en bas à gauche 'THE PAYMENT OF TITHES', OIL ON PANEL, SIGNED AND DATED, BY P. BRUEGHEL THE YOUNGER Hauteur : 74 Largeur : 123 cm Provenance : Acquis en 1937 auprès de la galerie Guy Stein, Paris, par Monsieur Dubsky pour 18.000 frs ; Ancienne collection de Monsieur Dubsky, Paris ; Ancienne collection Jacques de Mons, Paris ; Acquis auprès de ce dernier en 1982 pour 1 400 000 frs ; Collection particulière, Paris Bibliographie : Georges Marlier, 'Pierre Brueghel le Jeune', Bruxelles, 1969, p. 439, n° 33 Klaus Ertz, 'Pieter Brueghel der Jüngere (1564-1637/38). Die Gemälde mit kritischem Oeuvrekatalog', Lingen, 1988/2000, t. I, p. 488, fig. 367, p. 501, n° E 489 Commentaire : Dans un état de conservation exceptionnel, le 'Paiement de la dîme' que nous présentons est à ce jour répertorié comme l'exemplaire le plus ancien de ce célèbre sujet. En effet, parmi les versions répertoriées dans le catalogue raisonné de Klaus Ertz1 ainsi que celles présentées après 2000 sur le marché de l'art, aucune n'est antérieure à la nôtre, datée de 1615. Notre tableau présente également une caractéristique particulièrement intéressante : l'on sait que l'artiste change l'orthographe de sa signature vers 1616. Signant d'abord 'BRVEGHEL' il signera ensuite 'BREVGHEL'2. Notre panneau, exceptionnel à plus d'un titre, est ainsi unique au sein des exemplaires du 'Paiement de la dîme' puisqu'il s'agit du seul signé 'BRVEGHEL'. Cette composition connut un tel succès du vivant de Pieter Brueghel qu'il la multiplia, réalisant lui-même certaines versions et en confiant d'autres aux membres de son atelier. Il en subsisterait aujourd'hui dix-neuf exemplaires signés et datés, tous entre 1615 et 1630. Vers 1620, un double changement intervient dans la composition : la chemise du personnage à l'extrême gauche devient rouge et le mur, jusqu'ici entièrement recouvert de cordes sous la fenêtre, s'orne d'un rideau de couleur sombre. Nous retrouvons ces compositions sous deux formats : le plus grand d'environ 75 x 120 cm (c'est le cas de notre panneau) et le plus petit d'environ 55 x 90 cm. En 1993, à l'occasion d'une exposition monographique au musée Bonnefanten de Maastricht, Jacqueline Folie émit pour la première fois l'idée selon laquelle Brueghel se serait inspiré d'un prototype français pour imaginer cette œuvre. Klaus Ertz a plus précisément proposé le nom du parisien Nicolas Baullery comme inventeur présumé de cette composition, comparant les vêtements de nos personnages à ceux d'une rustique 'Procession de mariage' de Baullery (vente anonyme ; Londres, Christie's, 7 juillet 2000, lot 152). Un almanach accroché sur le mur de droite porte en outre une inscription française, mais il s'agissait de la langue usuellement employée dans les professions juridiques et administratives des Flandres lorsque Brueghel y peignait. Il convient donc de nuancer cette hypothèse d'une influence française sur le peintre. Nous connaissons Pieter II Brueghel comme un continuateur de l'œuvre de son père Pieter I dont il reprit de nombreuses fois les compositions telles 'L'Adoration des mages dans la neige', 'Le dénombrement de Bethléem' ou encore 'La trappe à oiseaux'. 'Le paiement de la dîme' présente cette particularité d'être une composition parfaitement originale du fils et à ce titre une œuvre particulièrement importante dans le corpus de Pieter II Brueghel. Sujet satirique, 'Le paiement de la dîme' - également appelé 'L'avocat des paysans', 'L'avocat de village', 'Le percepteur d'impôts', 'L'avocat des mauvaises causes' ou 'L'étude de notaire' - est un thème de prédilection au XVIIe siècle et connaît un véritable engouement. Dans une salle en désordre, liasses de papiers et sacs de poste jonchent le sol. On distingue trois groupes de personnages. A l'entrée de la pièce, un homme passe avec hésitation la porte, tandis qu'un autre, un peu pe

Auktionsarchiv: Los-Nr. 40
Auktion:
Datum:
13.11.2013
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Pieter Brueghel le Jeune Bruxelles, 1564 - Anvers, 1637/38 Le paiement de la dîme Huile sur panneau, parqueté Signé et daté 'P. BRVEGHEL 1615.' en bas à gauche 'THE PAYMENT OF TITHES', OIL ON PANEL, SIGNED AND DATED, BY P. BRUEGHEL THE YOUNGER Hauteur : 74 Largeur : 123 cm Provenance : Acquis en 1937 auprès de la galerie Guy Stein, Paris, par Monsieur Dubsky pour 18.000 frs ; Ancienne collection de Monsieur Dubsky, Paris ; Ancienne collection Jacques de Mons, Paris ; Acquis auprès de ce dernier en 1982 pour 1 400 000 frs ; Collection particulière, Paris Bibliographie : Georges Marlier, 'Pierre Brueghel le Jeune', Bruxelles, 1969, p. 439, n° 33 Klaus Ertz, 'Pieter Brueghel der Jüngere (1564-1637/38). Die Gemälde mit kritischem Oeuvrekatalog', Lingen, 1988/2000, t. I, p. 488, fig. 367, p. 501, n° E 489 Commentaire : Dans un état de conservation exceptionnel, le 'Paiement de la dîme' que nous présentons est à ce jour répertorié comme l'exemplaire le plus ancien de ce célèbre sujet. En effet, parmi les versions répertoriées dans le catalogue raisonné de Klaus Ertz1 ainsi que celles présentées après 2000 sur le marché de l'art, aucune n'est antérieure à la nôtre, datée de 1615. Notre tableau présente également une caractéristique particulièrement intéressante : l'on sait que l'artiste change l'orthographe de sa signature vers 1616. Signant d'abord 'BRVEGHEL' il signera ensuite 'BREVGHEL'2. Notre panneau, exceptionnel à plus d'un titre, est ainsi unique au sein des exemplaires du 'Paiement de la dîme' puisqu'il s'agit du seul signé 'BRVEGHEL'. Cette composition connut un tel succès du vivant de Pieter Brueghel qu'il la multiplia, réalisant lui-même certaines versions et en confiant d'autres aux membres de son atelier. Il en subsisterait aujourd'hui dix-neuf exemplaires signés et datés, tous entre 1615 et 1630. Vers 1620, un double changement intervient dans la composition : la chemise du personnage à l'extrême gauche devient rouge et le mur, jusqu'ici entièrement recouvert de cordes sous la fenêtre, s'orne d'un rideau de couleur sombre. Nous retrouvons ces compositions sous deux formats : le plus grand d'environ 75 x 120 cm (c'est le cas de notre panneau) et le plus petit d'environ 55 x 90 cm. En 1993, à l'occasion d'une exposition monographique au musée Bonnefanten de Maastricht, Jacqueline Folie émit pour la première fois l'idée selon laquelle Brueghel se serait inspiré d'un prototype français pour imaginer cette œuvre. Klaus Ertz a plus précisément proposé le nom du parisien Nicolas Baullery comme inventeur présumé de cette composition, comparant les vêtements de nos personnages à ceux d'une rustique 'Procession de mariage' de Baullery (vente anonyme ; Londres, Christie's, 7 juillet 2000, lot 152). Un almanach accroché sur le mur de droite porte en outre une inscription française, mais il s'agissait de la langue usuellement employée dans les professions juridiques et administratives des Flandres lorsque Brueghel y peignait. Il convient donc de nuancer cette hypothèse d'une influence française sur le peintre. Nous connaissons Pieter II Brueghel comme un continuateur de l'œuvre de son père Pieter I dont il reprit de nombreuses fois les compositions telles 'L'Adoration des mages dans la neige', 'Le dénombrement de Bethléem' ou encore 'La trappe à oiseaux'. 'Le paiement de la dîme' présente cette particularité d'être une composition parfaitement originale du fils et à ce titre une œuvre particulièrement importante dans le corpus de Pieter II Brueghel. Sujet satirique, 'Le paiement de la dîme' - également appelé 'L'avocat des paysans', 'L'avocat de village', 'Le percepteur d'impôts', 'L'avocat des mauvaises causes' ou 'L'étude de notaire' - est un thème de prédilection au XVIIe siècle et connaît un véritable engouement. Dans une salle en désordre, liasses de papiers et sacs de poste jonchent le sol. On distingue trois groupes de personnages. A l'entrée de la pièce, un homme passe avec hésitation la porte, tandis qu'un autre, un peu pe

Auktionsarchiv: Los-Nr. 40
Auktion:
Datum:
13.11.2013
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