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Auktionsarchiv: Los-Nr. 171

Paire de candélabres à trois lumières en

Schätzpreis
15.000 € - 20.000 €
ca. 16.819 $ - 22.426 $
Zuschlagspreis:
18.000 €
ca. 20.183 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 171

Paire de candélabres à trois lumières en

Schätzpreis
15.000 € - 20.000 €
ca. 16.819 $ - 22.426 $
Zuschlagspreis:
18.000 €
ca. 20.183 $
Beschreibung:

Paire de candélabres à trois lumières en bronze ciselé, doré ou patiné, sous la forme de jeunes femmes vêtues à l'Antique et coiffées de couronnes de roses soutenant des vases recevant les bouquets et composés de bras sinueux et enroulements feuil­lagés. Bobèches à godron et frise de laurier. Base quadrangulaire moulurée en serpentine mouluré à frise de postes feuillagées et rang de perle. Petits pieds pastilles Fin du XVIIIème siècle H: 91 - L: 36 cm Ce modèle de candélabres semble avoir été créé au milieu des années 1780 et connut immédiatement un immense succès auprès des grands amateurs parisiens. Il semble qu'il témoigne de la collaboration entre deux des plus importants acteurs des arts décoratifs parisiens de la fin du règne de Louis XVI: François Rémond et Dominique Daguerre En effet, François Rémond (vers 1746-1812), reçu maître en 1774, est l'un des plus célèbres ciseleurs-doreurs parisiens du règne de Louis XVI et travailla notamment pour Marie-Antoinette, le comte d'Artois et le duc de Penthièvre. La découverte de son Livre-Journal en 1983 a permis de lui attribuer de nombreux chefs-d'oeuvre jusqu'alors rattachés à la production de certains de ses confrères, particulièrement à celle de Pierre Gouthière et de connaître l'étendue de ses relations commerciales avec les plus importants ébénistes du temps, dont Riesener et Roentgen, et avec les plus grands marchands-merciers de la capitale, notamment Granchez et surtout Dominique Daguerre Ce dernier semble avoir possédé l'exclusivité du modèle des candélabres à figures d'Egyptienne d'après Clodion, car les figures féminines dérivent d'une version de l'Egyptienne au naos, terre cuite réalisée par Clodion en 1782 qui se trou­vait anciennement dans la collection d'Edmond Courty (voir le catalogue de l'exposition Angelika Kaufmann und ihre Zeitgenossen, Bregenz-Vienne, 1968-1969, n°170, fig.349). Toutefois, soulignons qu'il est possible que ce type de candélabres fut décliné simultanément dans plusieurs ateliers de la capitale, certainement sous la supervision de Daguerre. De nos jours quelques rares paires similaires sont connues, avec certaines variantes dans le traitement des bases et des bouquets de lumières, citons notamment: une première paire, peut-être la plus célèbre, signée Clodion et provenant de la collection de Sir Richard Wallace qui est conservée aujourd'hui au Cleveland Museum of Art (illustrée dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Tome 1, Munich, 1986, p.285, fig.4.14.12); une deuxième, anciennement à la galerie Gismondi, a fait partie de la collection de M. et Mme Stephen C. Hilbert (vente Sotheby's, New York, le 24 mai 2007, lot 50); une troisième est apparue sur le marché de l'art lors de la dispersion de la collection de Sigismond Bardac (vente à Paris, Galerie Georges Petit, Me Lair-Dubreuil, les 10-11 mai 1920, lot 69); une quatrième a été vendue chez Sotheby's, à Monaco, le 27 février 1992, lot 336; une cinquième, provenant de la collection du baron Alain de Rothschild, est passée en vente à Paris, Mes Couturier-Nicolay, le 14 mars 1986, lot 42; enfin, mentionnons particulièrement une dernière paire de ce type qui est conservée au Palais de Pavlovsk (reproduite dans A. Kuchumov, Russian Decorative Art in the Collection of the Pavlovsk Palace Museum, 1981, planche 7)

Auktionsarchiv: Los-Nr. 171
Auktion:
Datum:
03.06.2015
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
Frankreich
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Paire de candélabres à trois lumières en bronze ciselé, doré ou patiné, sous la forme de jeunes femmes vêtues à l'Antique et coiffées de couronnes de roses soutenant des vases recevant les bouquets et composés de bras sinueux et enroulements feuil­lagés. Bobèches à godron et frise de laurier. Base quadrangulaire moulurée en serpentine mouluré à frise de postes feuillagées et rang de perle. Petits pieds pastilles Fin du XVIIIème siècle H: 91 - L: 36 cm Ce modèle de candélabres semble avoir été créé au milieu des années 1780 et connut immédiatement un immense succès auprès des grands amateurs parisiens. Il semble qu'il témoigne de la collaboration entre deux des plus importants acteurs des arts décoratifs parisiens de la fin du règne de Louis XVI: François Rémond et Dominique Daguerre En effet, François Rémond (vers 1746-1812), reçu maître en 1774, est l'un des plus célèbres ciseleurs-doreurs parisiens du règne de Louis XVI et travailla notamment pour Marie-Antoinette, le comte d'Artois et le duc de Penthièvre. La découverte de son Livre-Journal en 1983 a permis de lui attribuer de nombreux chefs-d'oeuvre jusqu'alors rattachés à la production de certains de ses confrères, particulièrement à celle de Pierre Gouthière et de connaître l'étendue de ses relations commerciales avec les plus importants ébénistes du temps, dont Riesener et Roentgen, et avec les plus grands marchands-merciers de la capitale, notamment Granchez et surtout Dominique Daguerre Ce dernier semble avoir possédé l'exclusivité du modèle des candélabres à figures d'Egyptienne d'après Clodion, car les figures féminines dérivent d'une version de l'Egyptienne au naos, terre cuite réalisée par Clodion en 1782 qui se trou­vait anciennement dans la collection d'Edmond Courty (voir le catalogue de l'exposition Angelika Kaufmann und ihre Zeitgenossen, Bregenz-Vienne, 1968-1969, n°170, fig.349). Toutefois, soulignons qu'il est possible que ce type de candélabres fut décliné simultanément dans plusieurs ateliers de la capitale, certainement sous la supervision de Daguerre. De nos jours quelques rares paires similaires sont connues, avec certaines variantes dans le traitement des bases et des bouquets de lumières, citons notamment: une première paire, peut-être la plus célèbre, signée Clodion et provenant de la collection de Sir Richard Wallace qui est conservée aujourd'hui au Cleveland Museum of Art (illustrée dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Tome 1, Munich, 1986, p.285, fig.4.14.12); une deuxième, anciennement à la galerie Gismondi, a fait partie de la collection de M. et Mme Stephen C. Hilbert (vente Sotheby's, New York, le 24 mai 2007, lot 50); une troisième est apparue sur le marché de l'art lors de la dispersion de la collection de Sigismond Bardac (vente à Paris, Galerie Georges Petit, Me Lair-Dubreuil, les 10-11 mai 1920, lot 69); une quatrième a été vendue chez Sotheby's, à Monaco, le 27 février 1992, lot 336; une cinquième, provenant de la collection du baron Alain de Rothschild, est passée en vente à Paris, Mes Couturier-Nicolay, le 14 mars 1986, lot 42; enfin, mentionnons particulièrement une dernière paire de ce type qui est conservée au Palais de Pavlovsk (reproduite dans A. Kuchumov, Russian Decorative Art in the Collection of the Pavlovsk Palace Museum, 1981, planche 7)

Auktionsarchiv: Los-Nr. 171
Auktion:
Datum:
03.06.2015
Auktionshaus:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
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+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
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