Beschreibung:

Au Jardin Huile sur Toile, triptyque, signée en bas à droite Guilbert, annotée au dos «Au Jardin» et signée Guilbert. Vers 1925. Tableau en provenance directe de la famille représentée. Dim.: 65 x 168 cm Exposition: Jardin Enchanteurs, les impressionnistes de l'école de Rouen, octobre 2010 au musée des beaux-arts de Bernay. Extrait du catalogue: " Ce jardin est assurément indissociable de la demeure familiale. À ce titre, le propriétaire a demandé à l'artiste de réaliser une peinture du jardinet de sa demeure. Pour être complet Narcisse Guilbert a ajouté des personnages: Au centre, vraisemblablement la maîtresse de maison assise à l'ombre de l'arbre, c'est le point de fuite de ce triptyque; deux enfants dans la partie droite, et un autre personnage à gauche. Le jardin occupe la moitié inférieure du tableau, la maison la partie supérieure. Des fleurs dans la partie droite donnent une note colorée, bien qu'elles soient dans l'ombre. Narcisse Guilbert donne ensuite un joli découpage ombre et lumière sur le chemin et la pelouse..." Texte de François Lespinasse Bibliographie: François Lespinasse - Avril 2006 - Narcisse Guilbert 1878-1942. Exécuté à Canteleu vers 1925, L'artiste a alors quarante-sept ans. C'est un peintre reconnu à Rouen, né à Barville en 1878 dans une famille modeste. Le jeune garçon est élevé par sa mère après le décès de son père. Il s'installent à Rouen et le jeune Narcisse est commis livreur dans une maison de confection, Thierry-Martin. Narcisse Guilbert utilise tout son temps de libre pour peindre. Il s'inscrit à l'école de beaux-arts et suit les cours de l'académie libre de Joseph Delattre. Comme tous les artistes rouennais, il expose d'abord dans la vitrine de Legrip, 59, rue de la République, puis dans la salle place Saint-Armand. Grâce à un mécène, Emile Bories, il peut quitter son emploi de coursier livreur pour s'abandonner à sa passion: la peinture. Survient le premier conflit mondial dont il réchappe. Entre les deux guerres, Narcisse Guilbert va peindre les Seine à Rouen, en amontà Eauplet, Amfrteville-la-Mivoie, ou en aval à Croisset, Dieppedalle. Durant cette pèriode, il peint aussi à Etretat et Varengeville. Il montre sa production au Salon des artistes rouennais et à la salle Legrip. Il meurt à Rouen le 23 février 1942. Texte de François Lespinasse