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Auktionsarchiv: Los-Nr. 26

MARIE-ANTOINETTE] -- Élisabeth Louise VIGÉE LE BRUN (1755-1...

Schätzpreis
4.000 € - 6.000 €
ca. 4.535 $ - 6.803 $
Zuschlagspreis:
4.750 €
ca. 5.386 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 26

MARIE-ANTOINETTE] -- Élisabeth Louise VIGÉE LE BRUN (1755-1...

Schätzpreis
4.000 € - 6.000 €
ca. 4.535 $ - 6.803 $
Zuschlagspreis:
4.750 €
ca. 5.386 $
Beschreibung:

MARIE-ANTOINETTE] -- Élisabeth Louise VIGÉE LE BRUN (1755-1842). « En 1779. Premier portrait que je fis de la Reine…». 2 feuillets in-folio (298 x 195 mm). Premier feuillet entièrement autographe, le second est une mise au net d’une autre main. Sans date. Encre noire sur papier. Le texte occupe la moitié droite de la feuille réservant ainsi une large marge à gauche pour d'éventuels ajouts et corrections (papier jauni).
MARIE-ANTOINETTE] -- Élisabeth Louise VIGÉE LE BRUN (1755-1842). « En 1779. Premier portrait que je fis de la Reine…». 2 feuillets in-folio (298 x 195 mm). Premier feuillet entièrement autographe, le second est une mise au net d’une autre main. Sans date. Encre noire sur papier. Le texte occupe la moitié droite de la feuille réservant ainsi une large marge à gauche pour d'éventuels ajouts et corrections (papier jauni). BROUILLON AUTOGRAPHE DANS LEQUEL MADAME VIGÉE LE BRUN ÉVOQUE LES DIFFÉRENTS PORTRAITS QU’ELLE FIT DE MARIE-ANTOINETTE en 1779, 1783, 1786 et 1788. Le texte sera repris dans les Souvenirs que la portraitiste publiera entre 1835-1837. Pour une lecture plus facile nous avons remédié à l ’ orthographe fantaisiste de Mme Vigé e Le Brun. « A la première séance que j’eus de Sa Majesté je fus d’abord intimidée par son air imposant, mais elle me parla avec tant de bonté qu’enfin sa grâce si bienveillante me remit de la première impression que j’en avais ressentie. C’est alors que je fis un portrait de la Reine avec un grand panier, en robe de satin blanc tenant une rose. Ce portrait était destiné pour l’empereur Joseph II son frère. La Reine m’en ordonna deux copies l’une pour l’impératrice de Russie et l’autre pour ses appartements de Versailles ou de Fontainebleau. A diverses époques successivement je fis plusieurs autres portraits de la Reine jusqu’aux genoux avec une robe de velours nacarat devant une table ou se trouvait un vase, arrangeant des fleurs […] j’en fis encore plusieurs de S. M. un entre autres coiffé avec un chapeau de paille, en robe de mousseline blanche avec des manches plissées en travers assez ajustée […] Presque toutes les séances que me donnait S. M. elle avait entendu dire que j’avais une jolie voix elle me faisait chanter avec elle plusieurs duo de Grétry. La Reine aimait la musique mais sa voix n’était pas d’une grande justesse […] Puis elle évoque le portrait réalisé en 1786 : « la Reine en espèce de tunique blanche et chapeau de paille. J’exposais au Salon à cette époque ce portrait, les méchants ne manquèrent pas de dire que je l’avais peinte en chemise (on commençait déjà à la calomnier). Vers la fin de l’exposition […] on fit une petite pièce de vaudeville […] M. Brongniart l’architecte et sa femme […] vinrent me chercher. Je ne me doutais nullement de la surprise qu’ils me ménageaient. Dans la 1ère scène lorsque la peinture arriva je vis avec étonnement que j’étais représentée peignant ce portrait de la Reine, au même instant tout le monde du parterre se retourna vers moi en m’applaudissant […] Je ne puis exprimer combien j’en fus touchée et reconnaissante ». Mme Vigée Le Brun termine en évoquant le portrait de la comtesse de Gramont-Cadrousse. Le second feuillet, d’une autre main, est titré « Notes et Esquisses sur la Reine » et porte la mention, de la main de Mme Vigée Le Brun, « Portrait de la Reine ». Madame Vigée Le Brun commence la rédaction de ses souvenirs en 1829. « Sa méthode de travail est la suivante. Lors d’une première étape, la mémorialiste a constitué des blocs narratifs, auquel elle a donné un titre […] La seconde est celle des compléments. La mémorialiste nourrit le récit sur le côté droit de la feuille, par des anecdotes, ou des détails […] Elle utilise un système de renvois et bas de page avec des astérisques […] Une version calligraphiée d’une autre main figure enfin dans les dossiers. Elle semble constituer l’avant-dernière étape dans la confection de l’ouvrage […] Avec cette version calligraphiée, nous ne sommes pas en présence d’un brouillon de l’édition publiée mais, d’une version intermédiaire manuscrite, destinée à être recopiée et à circuler […] » (Geneviève Haroche-Bouzinac, pp. 115-117). TOUCHANT TÉMOIGNAGE DE LA RELATION TOUTE PRIVILÉGIÉE ENTRE L’ARTISTE ET LA SOUVERAINE. Élisabeth Vigée Le Brun. Souvenirs 1755-1842 . Texte établi et annoté par Geneviève Haroche-Bouzinac, pp. 167-169.) Élisabeth Louise Vigé e Le Brun . Catalogue d’exposition sous la

Auktionsarchiv: Los-Nr. 26
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MARIE-ANTOINETTE] -- Élisabeth Louise VIGÉE LE BRUN (1755-1842). « En 1779. Premier portrait que je fis de la Reine…». 2 feuillets in-folio (298 x 195 mm). Premier feuillet entièrement autographe, le second est une mise au net d’une autre main. Sans date. Encre noire sur papier. Le texte occupe la moitié droite de la feuille réservant ainsi une large marge à gauche pour d'éventuels ajouts et corrections (papier jauni).
MARIE-ANTOINETTE] -- Élisabeth Louise VIGÉE LE BRUN (1755-1842). « En 1779. Premier portrait que je fis de la Reine…». 2 feuillets in-folio (298 x 195 mm). Premier feuillet entièrement autographe, le second est une mise au net d’une autre main. Sans date. Encre noire sur papier. Le texte occupe la moitié droite de la feuille réservant ainsi une large marge à gauche pour d'éventuels ajouts et corrections (papier jauni). BROUILLON AUTOGRAPHE DANS LEQUEL MADAME VIGÉE LE BRUN ÉVOQUE LES DIFFÉRENTS PORTRAITS QU’ELLE FIT DE MARIE-ANTOINETTE en 1779, 1783, 1786 et 1788. Le texte sera repris dans les Souvenirs que la portraitiste publiera entre 1835-1837. Pour une lecture plus facile nous avons remédié à l ’ orthographe fantaisiste de Mme Vigé e Le Brun. « A la première séance que j’eus de Sa Majesté je fus d’abord intimidée par son air imposant, mais elle me parla avec tant de bonté qu’enfin sa grâce si bienveillante me remit de la première impression que j’en avais ressentie. C’est alors que je fis un portrait de la Reine avec un grand panier, en robe de satin blanc tenant une rose. Ce portrait était destiné pour l’empereur Joseph II son frère. La Reine m’en ordonna deux copies l’une pour l’impératrice de Russie et l’autre pour ses appartements de Versailles ou de Fontainebleau. A diverses époques successivement je fis plusieurs autres portraits de la Reine jusqu’aux genoux avec une robe de velours nacarat devant une table ou se trouvait un vase, arrangeant des fleurs […] j’en fis encore plusieurs de S. M. un entre autres coiffé avec un chapeau de paille, en robe de mousseline blanche avec des manches plissées en travers assez ajustée […] Presque toutes les séances que me donnait S. M. elle avait entendu dire que j’avais une jolie voix elle me faisait chanter avec elle plusieurs duo de Grétry. La Reine aimait la musique mais sa voix n’était pas d’une grande justesse […] Puis elle évoque le portrait réalisé en 1786 : « la Reine en espèce de tunique blanche et chapeau de paille. J’exposais au Salon à cette époque ce portrait, les méchants ne manquèrent pas de dire que je l’avais peinte en chemise (on commençait déjà à la calomnier). Vers la fin de l’exposition […] on fit une petite pièce de vaudeville […] M. Brongniart l’architecte et sa femme […] vinrent me chercher. Je ne me doutais nullement de la surprise qu’ils me ménageaient. Dans la 1ère scène lorsque la peinture arriva je vis avec étonnement que j’étais représentée peignant ce portrait de la Reine, au même instant tout le monde du parterre se retourna vers moi en m’applaudissant […] Je ne puis exprimer combien j’en fus touchée et reconnaissante ». Mme Vigée Le Brun termine en évoquant le portrait de la comtesse de Gramont-Cadrousse. Le second feuillet, d’une autre main, est titré « Notes et Esquisses sur la Reine » et porte la mention, de la main de Mme Vigée Le Brun, « Portrait de la Reine ». Madame Vigée Le Brun commence la rédaction de ses souvenirs en 1829. « Sa méthode de travail est la suivante. Lors d’une première étape, la mémorialiste a constitué des blocs narratifs, auquel elle a donné un titre […] La seconde est celle des compléments. La mémorialiste nourrit le récit sur le côté droit de la feuille, par des anecdotes, ou des détails […] Elle utilise un système de renvois et bas de page avec des astérisques […] Une version calligraphiée d’une autre main figure enfin dans les dossiers. Elle semble constituer l’avant-dernière étape dans la confection de l’ouvrage […] Avec cette version calligraphiée, nous ne sommes pas en présence d’un brouillon de l’édition publiée mais, d’une version intermédiaire manuscrite, destinée à être recopiée et à circuler […] » (Geneviève Haroche-Bouzinac, pp. 115-117). TOUCHANT TÉMOIGNAGE DE LA RELATION TOUTE PRIVILÉGIÉE ENTRE L’ARTISTE ET LA SOUVERAINE. Élisabeth Vigée Le Brun. Souvenirs 1755-1842 . Texte établi et annoté par Geneviève Haroche-Bouzinac, pp. 167-169.) Élisabeth Louise Vigé e Le Brun . Catalogue d’exposition sous la

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