Beschreibung:

La Fin de Satan. Paris, Le Livre contemporain, 1935. Grand et fort in-folio, (8 dont les 2 premières blanches)-219-(7) pp., demi-maroquin rouge à bandes, dos lisse, à décor mosaïqué avec filets dorés, composition polychrome peinte sur les plats, couvertures et dos conservés; dos passé, rousseurs éparses (René Kieffer). TIRAGE UNIQUE À SEULEMENT 120 EXEMPLAIRES numérotés sur vélin d'Arches spécial, celui-ci nominatif d'André Bertaut, trésorier du Livre contemporain. Ouvrage commandité par le ministre, homme de lettres et bibliophile Louis Barthou, président de cette société de bibliophiles. 50 EAUX-FORTES PAR ÉMILE BERNARD à pleine page hors texte, sous serpentes avec légendes imprimées. EXEMPLAIRE ENRICHI des pièces suivantes: - HUGO (Victor). Lettre autographe signée à Alexandre Dumas père: «Mille regrets de ne pas vous rencontrer, cher ami. J'aurais eu tant de plaisir à causer avec vous. Si quelque bon hasard vous pousse vers nos parages, montez donc. La place Royale sera si charmée de vous voir et moi de vous serrer la main... À quand Caligula ? Quel jour applaudissons-nous ? VOUS SAVEZ QU'HERNANI SE BORNE À VOS EXPLOITS» (s.l., vers 1837). - BERNARD (Émile). Dessin original signé (347 x 257 mm, lavis d'encre de chine avec rehauts de blanc), qui correspond à la planche n°47. - BERNARD (Émile). 2 suites des eaux-fortes en premier état (chaque planche signée par l'artiste), l'une sur chine et l'autre sur japon. - BERNARD (Émile). Eau-forte à l'effigie de Victor Hugo illustrant le menu du repas organisé le 25 juin 1935 par Le Livre contemporain pour fêter la sortie du livre (un feuillet de planche et un feuillet de texte). - BERNARD (Émile). 2 lettres autographes signées à André Bertaut: «... Combien je regrette que M. Louis Barthou, l'initiateur de ce livre, ne soit point là pour en connaître l'état définitif [Louis Barthou était mort l'année précédente]. Les épreuves des suites sont tirées sur japon; il reste les chine dont je m'occupe. Le tout vous sera remis fin du mois. Pour le 15 juin je vous remettrai la composition glorificatrice du maître. À ce propos, je voudrais savoir si l'on doit tirer cette eau-forte sur une feuille simple ou double. Le menu est-il mis au dos, ou sur la feuille qui double la planche et ainsi la rend indépendante ?...» (Paris, 24 mai 1935). L'autre lettre concerne ses démarches pour obtenir la légion d'honneur (Paris, 23 avril 1935, joint une note d'une autre main concernant le même sujet).