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Auktionsarchiv: Los-Nr. 19

Important gisant d’un homme en armes, vraisemblablement Guillaume de Launay, Haute

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
30.000 €
ca. 33.594 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 19

Important gisant d’un homme en armes, vraisemblablement Guillaume de Launay, Haute

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30.000 €
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Beschreibung:

Important gisant d’un homme en armes, vraisemblablement Guillaume de Launay, Haute- Bretagne, pays de Saint-Brieuc, Bréhand, milieu du XIVe siècle En granit beige rosé sculpté en très haut-relief. L’homme est étendu, le corps droit, le bras droit plié, la main posée sur la poitrine, l’autre main tenant un grand écu d… à fasce de vair couvrant une grande partie de son corps ; visage allongé aux yeux en amande, aux lèvres minces et au menton aigu ; chevelure mi-longue, symétrique, encadrant le visage et se terminant en rouleau stylisé ; armement complet constitué d’une cotte de mailles à l’encolure en V, de cubitières, de jambières, de solerets, d’éperons, d’une épée dans son fourreau suspendue à un baudrier et de l’écu ; jupe descendant aux genoux aux plis verticaux avec fente s’évasant sur le devant ; la tête repose sur un coussin épais en galette cantonné d’un petit chien et de personnages assis, certains adossés et tenant un livre ; pieds appuyés sur un lion couché dévorant un monstre ; légère érosion, petites restaurations notamment le nez cassé et recollé. H. 48,5 L. 226 P. 77 cm Château de Launay Provenance : chapelle du château de Launay, Bréhand (Côtes d’Armor) Classé Monument Historique au titre d’objet (1980/11/10) L’écu porté par ce seigneur présente des armes pleines qui semblent correspondre à celles de la seigneurie de Launay de gueules à fasce de vair, paroisse de Bréhand-Moncontour. Il pourrait ainsi s’agir de Guillaume de Launay, connu pour avoir défendu dès 1337 la cause de Jeanne de Penthièvre aux côtés de Du Guesclin lors de la guerre de Succession de Bretagne. Ce gisant était en effet conservé dans la chapelle du château de Launay dans le Pays de Saint-Brieuc. Il était arrivé dans cette chapelle après une histoire mouvementée. Il se trouvait à l’origine dans l’église de Bréhand qui relevait de l’abbaye Saint-Melaine de Rennes. Tombée en désaffection, elle fut démolie au XVIIIe siècle. La seigneurie de Launay fut fondée quant à elle au début du XIVe siècle par Typhaine, épouse du seigneur de Bréhand. Elle fut divisée très tôt en deux branches les Launay-Gouray et les Launay-Madeuc. En 1779, le château fut acquis par la famille Foucaud et c’est en 1848 que Ludovic de Foucaud fait édifier un nouveau château de style classique à l’emplacement du précédent. Auparavant la famille Foucaud avait récupéré le gisant et l’enfeu dans lequel il reposait. Lors des évènements révolutionnaires, les Foucaud décidèrent de cacher le chevalier et de l’enterrer dans le bois du château, ce qui explique son bel état de conservation. Récupéré par la suite, il fut réinstallé dans son enfeu dans une chapelle à l’intérieur du château (fig.) où il se trouvait encore il y a peu. Le château ayant changé de propriétaire, ce gisant est proposé aujourd’hui à la vente. Il ne pourra cependant quitter le territoire français, ayant fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques en 1980. Bibliographie : J.Y. Copy, Art, Société et Politique au temps des Ducs de Bretagne Les gisants haut-bretons, Paris, 1986, p. 89-90, n°7, cité mais non illustré (celui de Bréhand-Moncontour entre 1350 et 1365).

Auktionsarchiv: Los-Nr. 19
Auktion:
Datum:
28.06.2017
Auktionshaus:
Daguerre
5bis rue du Cirque
75008 Paris
Frankreich
infos@daguerre.fr
+33 (0)1 45630260
+33 (0)1 45630261
Beschreibung:

Important gisant d’un homme en armes, vraisemblablement Guillaume de Launay, Haute- Bretagne, pays de Saint-Brieuc, Bréhand, milieu du XIVe siècle En granit beige rosé sculpté en très haut-relief. L’homme est étendu, le corps droit, le bras droit plié, la main posée sur la poitrine, l’autre main tenant un grand écu d… à fasce de vair couvrant une grande partie de son corps ; visage allongé aux yeux en amande, aux lèvres minces et au menton aigu ; chevelure mi-longue, symétrique, encadrant le visage et se terminant en rouleau stylisé ; armement complet constitué d’une cotte de mailles à l’encolure en V, de cubitières, de jambières, de solerets, d’éperons, d’une épée dans son fourreau suspendue à un baudrier et de l’écu ; jupe descendant aux genoux aux plis verticaux avec fente s’évasant sur le devant ; la tête repose sur un coussin épais en galette cantonné d’un petit chien et de personnages assis, certains adossés et tenant un livre ; pieds appuyés sur un lion couché dévorant un monstre ; légère érosion, petites restaurations notamment le nez cassé et recollé. H. 48,5 L. 226 P. 77 cm Château de Launay Provenance : chapelle du château de Launay, Bréhand (Côtes d’Armor) Classé Monument Historique au titre d’objet (1980/11/10) L’écu porté par ce seigneur présente des armes pleines qui semblent correspondre à celles de la seigneurie de Launay de gueules à fasce de vair, paroisse de Bréhand-Moncontour. Il pourrait ainsi s’agir de Guillaume de Launay, connu pour avoir défendu dès 1337 la cause de Jeanne de Penthièvre aux côtés de Du Guesclin lors de la guerre de Succession de Bretagne. Ce gisant était en effet conservé dans la chapelle du château de Launay dans le Pays de Saint-Brieuc. Il était arrivé dans cette chapelle après une histoire mouvementée. Il se trouvait à l’origine dans l’église de Bréhand qui relevait de l’abbaye Saint-Melaine de Rennes. Tombée en désaffection, elle fut démolie au XVIIIe siècle. La seigneurie de Launay fut fondée quant à elle au début du XIVe siècle par Typhaine, épouse du seigneur de Bréhand. Elle fut divisée très tôt en deux branches les Launay-Gouray et les Launay-Madeuc. En 1779, le château fut acquis par la famille Foucaud et c’est en 1848 que Ludovic de Foucaud fait édifier un nouveau château de style classique à l’emplacement du précédent. Auparavant la famille Foucaud avait récupéré le gisant et l’enfeu dans lequel il reposait. Lors des évènements révolutionnaires, les Foucaud décidèrent de cacher le chevalier et de l’enterrer dans le bois du château, ce qui explique son bel état de conservation. Récupéré par la suite, il fut réinstallé dans son enfeu dans une chapelle à l’intérieur du château (fig.) où il se trouvait encore il y a peu. Le château ayant changé de propriétaire, ce gisant est proposé aujourd’hui à la vente. Il ne pourra cependant quitter le territoire français, ayant fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques en 1980. Bibliographie : J.Y. Copy, Art, Société et Politique au temps des Ducs de Bretagne Les gisants haut-bretons, Paris, 1986, p. 89-90, n°7, cité mais non illustré (celui de Bréhand-Moncontour entre 1350 et 1365).

Auktionsarchiv: Los-Nr. 19
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Datum:
28.06.2017
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