Beschreibung:

Hugo, Victor NOTRE-DAME DE PARIS. PARIS, CHARLES GOSSELIN 1831. Cinquième édition, revue et corrigée, ornée de 4 vignettes gravées par Porret d'après Tony Johannot Première édition in-12. Précieux exemplaire d'Eugène Delacroix du chef d'oeuvre d'Hugo, portant sur le faux-titre cet envoi autographe signé : "A M. Eugène Delacroix son ami Vor Hugo". D’après Clouzot, l’édition originale connut plusieurs tirages, tous fort rares et recherchés : les 1100 premiers exemplaires (in-8) furent divisés en quatre "tranches" avec des mentions de deuxième, troisième et quatrième édition. Puis la même année, le même éditeur tira en 4 volumes in-12 cette "cinquième édition", et une "sixième édition". La septième édition, en revanche, fut d’une composition différente. En 1826, alors que Hugo visite l'exposition organisée en faveur des insurgés grecs, il tombe en arrêt devant deux toiles "de ce jeune et grand coloriste". Ils vont être présentés l'un à l'autre par les frères Bertin. En 1828, Eugène Delacroix dessine les costumes du premier drame de Hugo, Amy Robsart, mis en scène par son beau-frère Paul Foucher. En 1829, Delacroix est invité à la lecture privée de Marion de Lorme. En 1837, c'est la brouille. Delacroix écrira dans son Journal "Les oeuvres de Hugo ressemblent au brouillon d'un homme de talent : il dit tout ce qui lui vient". En 1864, Hugo écrit à Burty "Delacroix eût été le plus grand peintre du temps et eût dépassé Géricault, s'il eût comme homme la sincérité qu'il avait comme artiste [...] Son pinceau disait oui, ses opinions disaient non. [...]. Pour que la grandeur soit complète, il faut que l'homme égale l'artiste". La Liberté guidant le peuple, célèbre tableau de Delacroix, sera cependant repris dans l'édition des Misérables de 1869 pour illustrer Gavroche. Dos refait, rousseurs, haut de l’envoi légèrement coupé. références : exemplaire cité par Vicaire (t. IV, col. 258). provenance : Delacroix (envoi) -- Destailleur (1891, T. II, p. 315, n° 1359).