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Auktionsarchiv: Los-Nr. 34

François-André Vincent Paris, 1746 - 1816 Le prétendant démasqué et La diseuse de bonne aventure

Schätzpreis
30.000 € - 40.000 €
ca. 40.705 $ - 54.274 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 34

François-André Vincent Paris, 1746 - 1816 Le prétendant démasqué et La diseuse de bonne aventure

Schätzpreis
30.000 € - 40.000 €
ca. 40.705 $ - 54.274 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

François-André-Vincent Paris, 1746 - 1816 Le prétendant démasqué et La diseuse de bonne aventure Paire de dessins au lavis bistre sur trait de crayon noir L'un monogrammé en bas à gauche 26, 8 x 41, 8 cm et 26 x 41 cm Commentaire : Grand prix de peinture en 1768, Vincent séjourne à l'Académie de France à Rome de 1771 à 1775. En 1774, il rencontre Fragonard, qui accompagne en Italie Jacques-Onésyme Bergeret (1715-1785). Bergeret se prend d'affection et d'intérêt pour Vincent, et lui commande son portrait en pied et celui de sa levrette, Diane (ces deux tableaux sont actuellement conservés au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon). Vincent se retrouve ainsi dans l'orbite de Fragonard ; les deux artistes travaillent côte à côte dans une ambiance d'émulation, tout autant que d'admiration quant à Vincent. Ils traitent les mêmes sujets, étudient d'après les mêmes modèles, bref sont à tu et à toi ('De Fragonard à Vincent', BSHAF, 1983 (1981), pp. 103-124). Fasciné par le talent d'Honoré, François-André-adopte rapidement sa technique, au point que cinquante ans plus tard, quand seul Fragonard reste vivant dans les mémoires, toutes les œuvres de cette période de Vincent lui sont attribuées (on peut en voir ici même un exemple avec les inscriptions anciennes au verso donnant l'œuvre à Fragonard, quand bien même l'un des deux dessins est monogrammé par Vincent). Vincent, dessinateur virtuose, n'a aucun mal à imiter Fragonard, particulièrement dans les lavis sépia de cette époque ; il teinte légèrement le papier, dessine au crayon une mise en place rapide, pose la sépia en accents plus ou moins contrastés. Plusieurs œuvres de cette époque montrent la virtuosité mimétique de Vincent. Mais tandis que Fragonard par sa rondeur et son pinceau virevoltant rend l'allégresse et la spontanéité de la vie, Vincent s'attache à multiplier les facettes anguleuses, donnant à la plastique de ses figures une tension nerveuse palpable. Ainsi, dans la scène moliéresque où " Harpagon " prend la main de l'amant en train de chaparder dans le plat tandis qu'il embrasse sa fille, le comique de la situation auquel s'essaie Vincent, qui imite ainsi Fragonard, se double d'une inquiétude bourgeoise. La plus classique 'Diseuse de bonne aventure' permet à Vincent d'accentuer le contraste entre la jeune fille innocente, toute en rondeur, et la pythie, le visage taillé à la serpe ; l'opposition entre les lignes courbes et les accents rageurs augmente l'impression de l'innocence exploitée par l'expérience. La modernité de Vincent par rapport à Fragonard tient dans cette capacité à donner au sujet de genre une profondeur lucide ; il cherche à faire tenir dans une même image la face sombre comme la face joyeuse du motif ou de l'argument. A pair of drawings, bistre wash over traces of black pencil One monogrammed lower left

Auktionsarchiv: Los-Nr. 34
Auktion:
Datum:
24.03.2010
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

François-André-Vincent Paris, 1746 - 1816 Le prétendant démasqué et La diseuse de bonne aventure Paire de dessins au lavis bistre sur trait de crayon noir L'un monogrammé en bas à gauche 26, 8 x 41, 8 cm et 26 x 41 cm Commentaire : Grand prix de peinture en 1768, Vincent séjourne à l'Académie de France à Rome de 1771 à 1775. En 1774, il rencontre Fragonard, qui accompagne en Italie Jacques-Onésyme Bergeret (1715-1785). Bergeret se prend d'affection et d'intérêt pour Vincent, et lui commande son portrait en pied et celui de sa levrette, Diane (ces deux tableaux sont actuellement conservés au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon). Vincent se retrouve ainsi dans l'orbite de Fragonard ; les deux artistes travaillent côte à côte dans une ambiance d'émulation, tout autant que d'admiration quant à Vincent. Ils traitent les mêmes sujets, étudient d'après les mêmes modèles, bref sont à tu et à toi ('De Fragonard à Vincent', BSHAF, 1983 (1981), pp. 103-124). Fasciné par le talent d'Honoré, François-André-adopte rapidement sa technique, au point que cinquante ans plus tard, quand seul Fragonard reste vivant dans les mémoires, toutes les œuvres de cette période de Vincent lui sont attribuées (on peut en voir ici même un exemple avec les inscriptions anciennes au verso donnant l'œuvre à Fragonard, quand bien même l'un des deux dessins est monogrammé par Vincent). Vincent, dessinateur virtuose, n'a aucun mal à imiter Fragonard, particulièrement dans les lavis sépia de cette époque ; il teinte légèrement le papier, dessine au crayon une mise en place rapide, pose la sépia en accents plus ou moins contrastés. Plusieurs œuvres de cette époque montrent la virtuosité mimétique de Vincent. Mais tandis que Fragonard par sa rondeur et son pinceau virevoltant rend l'allégresse et la spontanéité de la vie, Vincent s'attache à multiplier les facettes anguleuses, donnant à la plastique de ses figures une tension nerveuse palpable. Ainsi, dans la scène moliéresque où " Harpagon " prend la main de l'amant en train de chaparder dans le plat tandis qu'il embrasse sa fille, le comique de la situation auquel s'essaie Vincent, qui imite ainsi Fragonard, se double d'une inquiétude bourgeoise. La plus classique 'Diseuse de bonne aventure' permet à Vincent d'accentuer le contraste entre la jeune fille innocente, toute en rondeur, et la pythie, le visage taillé à la serpe ; l'opposition entre les lignes courbes et les accents rageurs augmente l'impression de l'innocence exploitée par l'expérience. La modernité de Vincent par rapport à Fragonard tient dans cette capacité à donner au sujet de genre une profondeur lucide ; il cherche à faire tenir dans une même image la face sombre comme la face joyeuse du motif ou de l'argument. A pair of drawings, bistre wash over traces of black pencil One monogrammed lower left

Auktionsarchiv: Los-Nr. 34
Auktion:
Datum:
24.03.2010
Auktionshaus:
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75008 Paris
Frankreich
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