Beschreibung:

ARLINCOURT, Charles-Victor Prévost d’Arlincourt, vicomte d’ L’Étrangère. Paris, Béchet aîné, 1825. 2 volumes in-8 (203 x 130 mm). Demi-veau vert olive à coins, dos lisse orné avec, en pied, les armes du dernier prince de Condé et la mention "Chantilly", tranches marbrées (Reliure de l’époque). Rousseurs éparses. Dos passé et petites usures aux charnières. EXEMPLAIRE AUX ARMES DE LOUIS-HENRI-JOSEPH DE BOURBON, le dernier des Condé. Édition originale illustrée d’un portrait de l’auteur gravé par Bécou d’après la miniature d’Isabey. Fils d’un fermier général guillotiné en 1794 en même temps que Lavoisier, Prévost d’Arlincourt fut nommé écuyer de Madame Mère par Napoléon. Devenu plus tard auditeur au Conseil d’État, il fut envoyé comme intendant en Catalogne. Sous la Restauration, il s'afficha comme un défenseur acharné des Bourbons et se rallia au comte de Chambord. En 1825, sur ses terres de Normandie, où il avait acheté un château et s’était autoproclamé vicomte, il donna une fête somptueuse en l’honneur de la duchesse de Berry. Éphémère figure de proue du romantisme, le vicomte d’Arlincourt, connut à l’époque un franc succès avant que son œuvre, aussi abondante qu’exubérante, ne tombe rapidement dans les limbes. On sourit en se rappelant que le duc de Bourbon succomba justement aux manœuvres d'une "étrangère", Sophie Dawes, baronne de Feuchères, courtisane britannique célèbre. Provenance : Louis-Henri-Joseph de Bourbon, prince de Condé (armoiries ; OHR 2637, fer n° 5). -- Colonel Daniel Sickles (IV, 9 et 10 novembre 1990, n° 970). [On joint :] CHAMBORD, Henri d’Artois, comte de. Lettre autographe signée au vicomte d’Arlincourt. Frohsdorf, le 2 décembre 1850 (2 p. sur un bifeuillet in-8, enveloppe oblongue avec cachet de cire noire. Piqûre d’épingle). Il lit avec intérêt L’Italie rouge. "J’ai reçu, monsieur le Vicomte, votre lettre et votre livre de l’Italie rouge. Je profite d’une occasion sûre pour vous en remercier. Je lis votre ouvrage avec tout l’intérêt que méritent et le nom de l’auteur, et l’importance du sujet. On est toujours certain de vous trouver prêt à défendre partout la cause du droit et de la justice. Je regrette ainsi que vous qu’il ne vous ait pas été possible de vous joindre aux amis fidèles qui sont venus me voir à Wiesbaden. J’aurais été heureux de vous renouveler de vive voix comme je le fais aujourd’hui par écrit l’assurance de ma bien sincère affection".Condition reportL'Étrangère : Rousseurs éparses. Dos passé et petites usures aux charnières. Lettre autographe : Piqûre d'épingle "