Beschreibung:

Scène de rue Huile sur toile, signée des initiales en bas à droite. 46 x 38 cm Ensemble de 24 oeuvres (nos 50 à 73) Bessie Davidson en 1949, entre Marie-Marguerite Gard-d'Authier de Rochefort et Conrad Kickert. D'origine écossaise, née en Australie, Bessie Davidson vit une enfance australienne et reçoit jusqu'en 1904 une formation de peintre avec son professeur Margaret Preston À l'âge de 24 ans, elle part avec elle en Europe, afin de poursuivre des études artistiques. Elle passe d'abord quelques mois à Munich où elle suit des cours à la Künstlerinner Verein, avant de s'installer à Paris. À Montparnasse, elle fréquente l'Atelier de la Grande Chaumière et devient l'élève de René-Xavier Prinet. Elle s'intègre très vite au milieu artistique du moment, celui de Maurice Denis Albert Besnard Georges Desvallières, Jacques-Émile Blanche, Lucien Simon Emile-René Ménard Aman-Jean, etc. Son atelier, qu'elle conservera toute sa vie, est installé rue Boissonade. Elle a comme voisin de palier le peintre Raymond Legueult et, de l'autre côté de la rue, Conrad Kickert avec qui elle se lie d'amitié. Elle est d'ailleurs marraine de sa fille Anne. Revenue en Australie en 1914, elle y apprend sur le bateau le déclenchement de la Première Guerre mondiale et décide de repartir aussitôt "soutenir ses amis" en France. Elle s'engage alors dans la Croix-Rouge française. La période 1918-1920, "Première manière", voit dans sa production des peintures en teintes douces (détrempe), des portraits (nos70 à 72), des fleurs, des intérieurs (n°73) où chaque objet, étoffe ou fauteuil (n°51), personnage même, reste discrètement à sa place et fait partie de l'intimité de l'ensemble. En revanche, les années 1920 à 1938 sont marquées par une grande évolution et une abondante production pleine de vigueur, franchise et ampleur. C'est dans son atelier qu'elle reprend les esquisses réalisées en extérieur lors de ses séjours en Savoie (nos 60 et 63) (château de Villeneuve à Cognin, Talloires, nos 53 et 69), sur la côte basque (Guéthary (nos 56 et 57), en Normandie ou en Écosse, ou encore durant les voyages qu'elle fit en Autriche, Russie, Italie, Maroc et Suisse. Bessie Davidson est vice-présidente du groupe des FAM (Femmes Artistes Modernes) de 1932 à 1936, vice-présidente du Salon des Femmes Peintres et Sculpteurs, membre fondateur du Salon des Tuileries, membre du Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, du Salon des Indépendants, du Salon d'Automne. Les expositions et salons se succédent alors et l'on voit Bessie Davidson exposer aux côtés de Mary Cassatt Olga Boznanska, Tamara de Lempicka Mela Muter, Chana Orloff Anita Conti Marie Laurencin Jacqueline Marval Marie Bracquemond Camille Claudel Suzanne Valadon etc. Les musées de Canberra, Adélaïde, Édimbourg, Kirkcaldy, La Haye, et, en France, Paris, Rouen, Beaune, Belfort et Roubaix (La Piscine) possèdent quelques-unes de ses oeuvres. Bessie Davidson n'a guère cherché le succès. "Grande Dame" pleine de noblesse et de générosité, elle fut aussi une grande artiste: son oeuvre reste celle d'une intransigeante écossaise née en Australie, pays de grands espaces, et profondément imprégnée de culture française. Sources internet: Wikipédia & www.Conrad-Kickert.org Dans l'introduction du catalogue de l'exposition de 1929, soixante-trois toiles de Bessie Davidson à la Galerie Escalle à Paris, son professeur René-Xavier Prinet écrit: "S'il est vrai, comme l'a écrit Eugène Delacroix qu'un tableau doit être avant tout une fête pour les yeux, Bessie Davidson aurait sant doute enchanté ce grand artiste. Il eut été séduit comme nous, par son ingéniosité à user de toutes les ressources de la couleur, à s'appuyer sur des neutres, en les faisant eux-mêmes chanter, à conserver dans l'ensemble la distinction indispensable à toute bonne peinture. Que Bessie Davidson soit tentée par la joue d'un enfant, par les pentes lointaines d'une montagne de Savoie, par le fruit que sa servante lui offre ou par la fleur qui orne sa