Beschreibung:

SAINT-DOMINGUE. - PEINIER (Louis-Antoine Thomassin de) et autour. Ensemble d'environ 30 lettres et pièces. Île de Saint-Domingue, juin-novembre 1790. LE COMTE DE PEINIER, GOUVERNEUR GÉNÉRAL DE SAINT-DOMINGUE. Fils d'un intendant de la Martinique et de la Guadeloupe, lui-même ancien marin ayant servi sous les ordres du bailli de Suffren, Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peinier (1731-1809), fut nommé gouverneur général de Saint-Dominque en juillet 1789. Il fit dissoudre à la fin de juillet 1790 l'assemblée dite de Saint-Marc, composée essentiellement de colons blancs, peu ouverts aux avancées révolutionnaires et qui, partisans de la continuation de l'esclavage, se montraient ouvertement sécessionnistes. En butte à l'hostilité de ces colons, lassé de la situation insurrectionnelle dans la colonie, le comte de Peinier finit par quitter Saint-Domingue au début de l'année 1791. - PEINIER (Louis-Antoine Thomassin de). 4 minutes de lettres circulaires (2 signées, 2 manuscrites) aux officiers municipaux, commandants, ou marguilliers de l'île. Concernant « la continuation ou la formation d'une nouvelle assemblée coloniale » (Port-au-Prince, 15 juillet 1790), « la nouvelle insurrection qui menace la colonie entière » (s.l., 2 novembre 1790, en 2 exemplaires), « la convocation d'une assemblée généralle de la colonie... [qui] produise la réforme des abus dont la colonie croit avoir à se plaindre ;... lui procure une constitution solide, et telle qu'il en résulte le bonheur de tous, et celui de chaque individu en particulier... » (1790). - LABORIE. Lettre autographe signée au comte de Peinier. Le Cap, 19 juin 1790. « Je ne tarderai pas davantage à vous faire part de mon arrivée au Cap... Lorsque je m'attendois à trouver la colonie totalement rassurée et calmée par le décret de l'Assemblée nationale, j'ai eu la douleur de la trouver plus agitée, plus divisée que jamais sur le décret même. Lorsque je désirois employer tous mes efforts à consolider la paix, j'ai le chagrin de me voir exposé à devenir une nouvelle pierre à scandale par la place de procureur général à laquelle on m'a nommé la veille de mon arrivée ; je m'attends aux mécontentements particuliers, aux conflits de pouvoirs... » - CORRESPONDANCE de 25 lettres d'officiers municipaux et de marguilliers au comte de Peinier. Saint-Domingue, juin-juillet 1790. Accusés de réception de placards d'un décret de la Constituante à afficher, et du courrier du gouverneur général. Les expéditeurs sont en poste dans différentes communes ou paroisses de l'île : Artibonite, Bombarde, Les Cayes, La Croix-des-Bouquets, L'Arcahaie, Jacmel, Jérémie, Les Côteaux, La Marmelade, Le Borgne, Le Cap, Le Dondon, Le Fond-des-Nègres, Le Grand-Goave, Le Gros-Morne, Le Limbé, Le-Port-de-Paix, Limonade, Plaisance, Port-Salut, Saint-Louis, etc. - VERNEUIL et al. Copie manuscrite de l'époque, d'une lettre adressée en qualité de marguilliers de la paroisse de Limonade, lettre datée de Limonade le 18 août 1790.