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Auktionsarchiv: Los-Nr. 185

Rare et importante paire de candélabres

Schätzpreis
150.000 € - 180.000 €
ca. 161.040 $ - 193.248 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 185

Rare et importante paire de candélabres

Schätzpreis
150.000 € - 180.000 €
ca. 161.040 $ - 193.248 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Rare et importante paire de candélabres à huit lumières en bronze ciselé, doré ou patiné et porphyre; les bouquets centrés de pampres comportent les bras de lumières sinueux à enroulements à têtes d'aigle ou feuilles d'acanthe et s'échappent d'une corne cannelée portée par un couple de danseurs de bacchanales, un tambourin attaché à la ceinture; bases circulaires en porphyre agrémentées de larges doucines à feuilles d'eau. Epoque Napoléon III (percés pour l'électricité). H: 146 - L: 63 cm. Les modèles originaux de cette importante paire de candélabres dits «aux grands faunes» furent réalisés dans les toutes dernières années de l'Ancien Régime et sont attribués au ciseleur-doreur parisien François Rémond Leurs compositions, à décor d'un faune et d'une bacchante supportant les bouquets de lumière, ont été longtemps attribuées sans fondement au sculpteur Clodion et puisent plus ou moins directement leur inspiration dans un dessin préparatoire anonyme, réalisé vers 1785 et figurant uniquement le modèle féminin, qui appartient aux collections du Musée des Arts décoratifs à Paris (reproduit dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, Band I, Munich, 1986, p.283, fig.4.14.4). Dès la fin du XVIIIe siècle, quelques rares paires apparaissent dans les grandes ventes aux enchères de l'époque; citons notamment celle décrite en avril 1793 dans une vente anonyme: «Deux candélabres d'une grande richesse, ils sont composés de figures, d'un satyre et d'une bacchante en bronze de couleur antique, supportant des cornes d'abondance, chargées de fleurs et fruits, et garnies de bobèches pour recevoir des lumières. Ces deux pièces parfaitement dorées au mat, sont placées sur des socles ronds de granit des Vosges, avec de riches ornements. Hauteur 48 pouces». Selon Christian Baulez, Rémond et son atelier reprirent le modèle dans les toutes premières années du XIXe siècle et le mirent au goût du jour pour les amateurs de l'époque; c'est ainsi qu'une paire de ce type était prisée 2500 francs dans l'inventaire après décès du maréchal Berthier en 1815 «Deux candélabres représentant l'un un satyre mâle, l'autre un satyre femelle portant dans leurs mains une corne d'abondance surmontée d'un bouquet de fruits et fleurs portant chacun 8 lumières, sur socle griotte d'Italie, le tout en bronze doré au mat». De nos jours parmi les rares paires répertoriées de ce modèle, la plupart datant des dernières années du XVIIIe ou des premières années de la décennie suivante, mentionnons notamment: deux paires achetées par le Garde-meuble impérial en novembre 1804 au marchand Baudouin et installées au château de Fontainebleau, pour l'une, dans le deuxième salon de l'Impératrice, pour l'autre, dans le salon de l'Empereur; de nos jours, l'une est toujours exposée au château de Fontainebleau (voir J-P. Samoyault, Musée national du Château de Fontainebleau, Catalogue des collections de mobilier, 1- Pendules et bronzes d'ameublement entrés sous le Premier Empire, Paris, RMN, 1989, p.153-154, catalogue n°131), tandis que la seconde est conservée au Musée du Louvre à Paris (illustrée dans D. Alcouffe, A. Dion-Tenenbaum et G. Mabille, Les bronzes d'ameublement du Louvre, Editions Faton, Dijon, 2004, p.188-189, catalogue n°95). Citons également la suite de quatre candélabres à six branches qui fait partie des collections royales anglaises à Buckingham Palace (parue dans J. Harris Buckingham Palace, Londres, 1968, p.134). Enfin, relevons particulièrement que dans la seconde moitié du XIXe siècle, les ébénistes-bronziers Beurdeley et Dasson déclinèrent les modèles pour les grands amateurs de l'époque; c'est au cours de cette période que furent réalisés les exemplaires que nous proposons, ainsi que la paire qui se trouvait anciennement dans la collection Djahanguir Riahi (vente Christie's, New York, le 2 novembre 2000, lot 46) et celle qui appartient aux collections du Palais Ostankino à Moscou.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 185
Auktion:
Datum:
17.11.2015
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

Rare et importante paire de candélabres à huit lumières en bronze ciselé, doré ou patiné et porphyre; les bouquets centrés de pampres comportent les bras de lumières sinueux à enroulements à têtes d'aigle ou feuilles d'acanthe et s'échappent d'une corne cannelée portée par un couple de danseurs de bacchanales, un tambourin attaché à la ceinture; bases circulaires en porphyre agrémentées de larges doucines à feuilles d'eau. Epoque Napoléon III (percés pour l'électricité). H: 146 - L: 63 cm. Les modèles originaux de cette importante paire de candélabres dits «aux grands faunes» furent réalisés dans les toutes dernières années de l'Ancien Régime et sont attribués au ciseleur-doreur parisien François Rémond Leurs compositions, à décor d'un faune et d'une bacchante supportant les bouquets de lumière, ont été longtemps attribuées sans fondement au sculpteur Clodion et puisent plus ou moins directement leur inspiration dans un dessin préparatoire anonyme, réalisé vers 1785 et figurant uniquement le modèle féminin, qui appartient aux collections du Musée des Arts décoratifs à Paris (reproduit dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, Band I, Munich, 1986, p.283, fig.4.14.4). Dès la fin du XVIIIe siècle, quelques rares paires apparaissent dans les grandes ventes aux enchères de l'époque; citons notamment celle décrite en avril 1793 dans une vente anonyme: «Deux candélabres d'une grande richesse, ils sont composés de figures, d'un satyre et d'une bacchante en bronze de couleur antique, supportant des cornes d'abondance, chargées de fleurs et fruits, et garnies de bobèches pour recevoir des lumières. Ces deux pièces parfaitement dorées au mat, sont placées sur des socles ronds de granit des Vosges, avec de riches ornements. Hauteur 48 pouces». Selon Christian Baulez, Rémond et son atelier reprirent le modèle dans les toutes premières années du XIXe siècle et le mirent au goût du jour pour les amateurs de l'époque; c'est ainsi qu'une paire de ce type était prisée 2500 francs dans l'inventaire après décès du maréchal Berthier en 1815 «Deux candélabres représentant l'un un satyre mâle, l'autre un satyre femelle portant dans leurs mains une corne d'abondance surmontée d'un bouquet de fruits et fleurs portant chacun 8 lumières, sur socle griotte d'Italie, le tout en bronze doré au mat». De nos jours parmi les rares paires répertoriées de ce modèle, la plupart datant des dernières années du XVIIIe ou des premières années de la décennie suivante, mentionnons notamment: deux paires achetées par le Garde-meuble impérial en novembre 1804 au marchand Baudouin et installées au château de Fontainebleau, pour l'une, dans le deuxième salon de l'Impératrice, pour l'autre, dans le salon de l'Empereur; de nos jours, l'une est toujours exposée au château de Fontainebleau (voir J-P. Samoyault, Musée national du Château de Fontainebleau, Catalogue des collections de mobilier, 1- Pendules et bronzes d'ameublement entrés sous le Premier Empire, Paris, RMN, 1989, p.153-154, catalogue n°131), tandis que la seconde est conservée au Musée du Louvre à Paris (illustrée dans D. Alcouffe, A. Dion-Tenenbaum et G. Mabille, Les bronzes d'ameublement du Louvre, Editions Faton, Dijon, 2004, p.188-189, catalogue n°95). Citons également la suite de quatre candélabres à six branches qui fait partie des collections royales anglaises à Buckingham Palace (parue dans J. Harris Buckingham Palace, Londres, 1968, p.134). Enfin, relevons particulièrement que dans la seconde moitié du XIXe siècle, les ébénistes-bronziers Beurdeley et Dasson déclinèrent les modèles pour les grands amateurs de l'époque; c'est au cours de cette période que furent réalisés les exemplaires que nous proposons, ainsi que la paire qui se trouvait anciennement dans la collection Djahanguir Riahi (vente Christie's, New York, le 2 novembre 2000, lot 46) et celle qui appartient aux collections du Palais Ostankino à Moscou.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 185
Auktion:
Datum:
17.11.2015
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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