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Auktionsarchiv: Los-Nr. 266

PELERIN, Jean dit VIATOR.

Schätzpreis
400.000 € - 600.000 €
ca. 445.188 $ - 667.783 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 266

PELERIN, Jean dit VIATOR.

Schätzpreis
400.000 € - 600.000 €
ca. 445.188 $ - 667.783 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Artificiali P[e]rspectiva. Viator Secundo. Toul, Pierre Jacobi 1509. In-folio (313 x 226 mm) de 29 ff.n.ch.; veau blond, filets dorés encadrant les plats, dos à nerfs orné, tranches dorées (reliure du XIXe siècle). Brun, 281; Cioranesco, 17292; Bibliotheca Aureliana, 7ème livraison, p. 55; En français dans le texte, 39; Vagnetti, EIIb2 («il trattati ha importanza molto notevole nella storia della teoria prospettica»); Mortimer, French, 420 (note); Fairfax-Murray, French, 566 («the earliest practical treatise on perspective»). Deuxième édition originale du premier traité de perspective imprimé en Europe. Jean Pélerin y ébauche une théorie de la perspective, d'après les techniques employées dans l'art francoflamand. Ses notions d'horizon, de point de fuite des diagonales («tiers-point»), de constructions bifocales («cornuta») ne sont plus seulement implicites, elles remplissent en quelque sorte une fonction opérationnelle, précocement moderne. Il écrit dans la préface que cette connaissance «élèvera l'esprit des observateurs» et «transportera leurs coeurs vers la vertu et l'action divine», car la perspective a la capacité de «consoler et transcender les chagrins de la vie humaine». Né à Vihiers, près de Saumur en Anjou entre 1433 et 1440, Jean Pèlerin, était un personnage aux talents multiples. On sait qu'il entra très jeune dans les ordres, après des études de droit à Poitiers ou à Angers. En 1467, attaché à la cour du roi Louis XI, il fut chargé de diverses missions diplomatiques, entretenant des rapports étroits avec les milieux artistiques de la cour de René d'Anjou et du princemécène René II de Lorraine. Vers 1473 il devint chaplain de Philippe de Commynes et rencontra par son intermédiaire les peintres-enlumineurs les plus célèbres du temps tels que Jean Fouquet Jean Colombe ou Jean Poyet Mais c'est à partir de 1483, devenu chanoine de la petite ville de Saint Dié dans les Vosges, puis en 1498 lorsqu'il fut nommé chanoine de la cité épiscopale de Toul que Pélerin rencontra les plus grands esprits de son temps. En effet à cette époque, la ville de Saint-Dié devint un centre de la Renaissance française et l'une des plus importantes plaques tournantes de l'humanisme en Europe. Située sur les routes reliant Paris aux villes de Strasbourg, Sélestat, Heidelberg et Fribourg, la petite ville avait créé une école des Frères de la vie commune - le Gymnase vosgien - sous la protection du duc de Lorraine René II et du Vatican. «Cette école ecclésiastique relevait directement de Rome. Elle fut fondée en 1490 par Vautrin Ludovic (Lud), aumônier de René II et frère de l'ambassadeur de René auprès du Doge, et par le chanoine Jean Pèlerin Viator, alors secrétaire de René II et ancien secrétaire de Louis XI. On y trouvait des enseignants envoyés par l' école des Frères de la vie commune à Deventer, des élèves du courant humaniste alsacien associé à Geyser de Kayserberg, des amis de Lefèvre d'Etaples et des collaborateurs de Léonard de Vinci en Italie. Outre son «école latine» se situant dans la tradition de la «dévotion moderne», le Gymnase vosgien comportait une importante imprimerie pour la propagation des travaux scientifiques dans tous les domaines, allant de la géographie à la musique en passant par la géométrie. Sa première publication fut un traité de perspective, De Artificiali Perspectiva (1505) de Jean Pèlerin Viator, publié en français et en latin. Ce traité, le premier à être publié en Europe sur ce sujet, (les travaux d'Alberti, Piero della Francesca, Filatere, Foppa, circulaient alors uniquement sous forme de manuscrits), appliquait les principes nouveaux de la perspective à la construction de villes, avec le même souci que celui animant les derniers contemporains de Léonard de Vinci...» (voir Wikipedia, article sur le Gymnase vosgien). “The book on perspective published in 1505 by Jean Pelerin is one of those unheralded conceptions whose origins are difficult to explain. His De Artificiali perspectiva is not only the first

Auktionsarchiv: Los-Nr. 266
Auktion:
Datum:
14.11.2019
Auktionshaus:
Pierre Bergé & Associés
Salles 1 & 7 - Drouot-Richelieu - 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

Artificiali P[e]rspectiva. Viator Secundo. Toul, Pierre Jacobi 1509. In-folio (313 x 226 mm) de 29 ff.n.ch.; veau blond, filets dorés encadrant les plats, dos à nerfs orné, tranches dorées (reliure du XIXe siècle). Brun, 281; Cioranesco, 17292; Bibliotheca Aureliana, 7ème livraison, p. 55; En français dans le texte, 39; Vagnetti, EIIb2 («il trattati ha importanza molto notevole nella storia della teoria prospettica»); Mortimer, French, 420 (note); Fairfax-Murray, French, 566 («the earliest practical treatise on perspective»). Deuxième édition originale du premier traité de perspective imprimé en Europe. Jean Pélerin y ébauche une théorie de la perspective, d'après les techniques employées dans l'art francoflamand. Ses notions d'horizon, de point de fuite des diagonales («tiers-point»), de constructions bifocales («cornuta») ne sont plus seulement implicites, elles remplissent en quelque sorte une fonction opérationnelle, précocement moderne. Il écrit dans la préface que cette connaissance «élèvera l'esprit des observateurs» et «transportera leurs coeurs vers la vertu et l'action divine», car la perspective a la capacité de «consoler et transcender les chagrins de la vie humaine». Né à Vihiers, près de Saumur en Anjou entre 1433 et 1440, Jean Pèlerin, était un personnage aux talents multiples. On sait qu'il entra très jeune dans les ordres, après des études de droit à Poitiers ou à Angers. En 1467, attaché à la cour du roi Louis XI, il fut chargé de diverses missions diplomatiques, entretenant des rapports étroits avec les milieux artistiques de la cour de René d'Anjou et du princemécène René II de Lorraine. Vers 1473 il devint chaplain de Philippe de Commynes et rencontra par son intermédiaire les peintres-enlumineurs les plus célèbres du temps tels que Jean Fouquet Jean Colombe ou Jean Poyet Mais c'est à partir de 1483, devenu chanoine de la petite ville de Saint Dié dans les Vosges, puis en 1498 lorsqu'il fut nommé chanoine de la cité épiscopale de Toul que Pélerin rencontra les plus grands esprits de son temps. En effet à cette époque, la ville de Saint-Dié devint un centre de la Renaissance française et l'une des plus importantes plaques tournantes de l'humanisme en Europe. Située sur les routes reliant Paris aux villes de Strasbourg, Sélestat, Heidelberg et Fribourg, la petite ville avait créé une école des Frères de la vie commune - le Gymnase vosgien - sous la protection du duc de Lorraine René II et du Vatican. «Cette école ecclésiastique relevait directement de Rome. Elle fut fondée en 1490 par Vautrin Ludovic (Lud), aumônier de René II et frère de l'ambassadeur de René auprès du Doge, et par le chanoine Jean Pèlerin Viator, alors secrétaire de René II et ancien secrétaire de Louis XI. On y trouvait des enseignants envoyés par l' école des Frères de la vie commune à Deventer, des élèves du courant humaniste alsacien associé à Geyser de Kayserberg, des amis de Lefèvre d'Etaples et des collaborateurs de Léonard de Vinci en Italie. Outre son «école latine» se situant dans la tradition de la «dévotion moderne», le Gymnase vosgien comportait une importante imprimerie pour la propagation des travaux scientifiques dans tous les domaines, allant de la géographie à la musique en passant par la géométrie. Sa première publication fut un traité de perspective, De Artificiali Perspectiva (1505) de Jean Pèlerin Viator, publié en français et en latin. Ce traité, le premier à être publié en Europe sur ce sujet, (les travaux d'Alberti, Piero della Francesca, Filatere, Foppa, circulaient alors uniquement sous forme de manuscrits), appliquait les principes nouveaux de la perspective à la construction de villes, avec le même souci que celui animant les derniers contemporains de Léonard de Vinci...» (voir Wikipedia, article sur le Gymnase vosgien). “The book on perspective published in 1505 by Jean Pelerin is one of those unheralded conceptions whose origins are difficult to explain. His De Artificiali perspectiva is not only the first

Auktionsarchiv: Los-Nr. 266
Auktion:
Datum:
14.11.2019
Auktionshaus:
Pierre Bergé & Associés
Salles 1 & 7 - Drouot-Richelieu - 9, rue Drouot 75009 Paris
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