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Auktionsarchiv: Los-Nr. 243

Olga, grande-duchesse de Russie

Schätzpreis
2.200 € - 2.500 €
ca. 2.865 $ - 3.256 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 243

Olga, grande-duchesse de Russie

Schätzpreis
2.200 € - 2.500 €
ca. 2.865 $ - 3.256 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Ensemble de 22 lettres autographes signées: «Olga», pour l'année 1932, adressées à Ferdinand Thormeyer, texte en français, conservées pour certaines avec leur enveloppe. Lettre du 17 janvier: La grande-duchesse Olga commence cette lettre le jour du Nouvel An russe. Elle fait la connaissance d'un «ministre de Brésil», Martin Pereira Sousa, ainsi que de sa femme. Elle ne les verra pas pendant deux mois car il est nommé au Congrès à Genève. Elle les envoie à son précepteur avec des mince-pies (dont elle parle à nouveau le 4 février). Au cours d'une promenade elle s'arrête prendre le thé chez «le petit amiral Evers» et ils écoutent la radio. Elle doit répondre à des centaines de lettres de voeux.: «C'est le jour du Nouvel An Russe que je commence cette lettre. Je crois que je vous ai déjà dit que nous avons de nouveaux amis: le ministre du Brésil et sa jeune femme Martin Perreira Sousa!! [...] Ils viennent très souvent chez nous [...] Voilà qu'il est nommé à Genève au Congrès (pour 2 mois) et nous perdons nos amis pour 2 mois. Quand j'ai entendu qu'ils vont à Genève j'ai dit que je vous connais - et Mme a de suite dit «Oh! Il faut absolument que je fasse sa connaissance, donnez-moi une lettre et quelque chose, j'irai le voir!». Et voilà je vous prépare une lettre et quelques «mince-pies». Lui, comme tout jeune secrétaire, était à Saint- Pétersbourg avant la guerre de 1913 et je crois que c'est la raison qui nous a unis avec eux. [...] Nous avons fait une visite et pris le thé chez le petit amiral Evers que je crois vous avez déjà vu à Rygaard un jour? Ma cun sous-sol sous le potager, profitant de ce que la commune achète de la terre pour construire une route. Elle emmène les enfants au cinéma à Ballerup, où l'on projette un film allemand se déroulant au Klondike et une version de Carmen en dessin animé avec «des animaux qui parlent». Olga évoque la vente de la résidence de sa mère Maria Feodorovna, née Dagmar de Danemark, la villa Hvidovre, soulagée de ne pas avoir à la raser pour vendre le terrain par lots. Son entourage dispersé lui envoie des paquets. Elle apprend le décès de la mère de son mari Nicolas Koulikovski.Son percepteur ne veut pas qu'elle lise Candide. «M. Gilliard a fait une conférence à Lausanne qui a fait une grande impression à tout le monde. Il a raconté des choses contre Lloyd George et les Américains et leurs manières pendant la révolution chez nous et comme ils sont défendus aux races jaunes de se mêler quand ceux-ci voulaient intervenir et sauver la destruction en Sibérie. C'était un moment bien choisi pour en parler [...] je suis ravie du «pluck» de M. Gilliard. Hvidore a eu la chance d'être acheté par un comtesse Scheel [...] cela me faisait de la peine à penser que la maison bien aimée de maman n'existerait plus!(mon ami Alfred) m'écrit: je t'envoie un paquet [...] alors le bon paquet est arrivé: 4 pommes, 4 oranges, une boîte de très extra-fins chocolats, un album de vues de son pays, une photo de lui-même en tendre âge de 4 ans, et une broche de ses parents, un 2Kr. Du mariage d'or de mes grands-parents en 1892. N'estce pas touchant? J'étais ravie. [...] un monsieur m'a acheté un tableau pour 250 kr. Pourquoi ne voulez-vous pas que je lise Candide? Cela m'intéresse beaucoup de le savoir.» Lettre du 1 fevrier. Un correspondant âgé et religieux lui annonce le début des «grands terreurs de ce monde»: la colère de Dieu tombant sur le monde tuera deux tiers de l'humanité. Olga songe à retirer son argent de la banque. Kyril (grand-duc Cyrille Wladimirovitch) écrit un rescrit aux Russes émigrés à l'occasion du Nouvel An, ce qu'Olga trouve «terriblement bête». Elle conclut en demandant à Siocha «combien y a-t-il à la Banque?» «Je suis sous l'impression de deux lettres reçues ces jours-ci d'un vieux M. (Russe) très religieux qui ne fait que de prier, de lire des livres saints, lui et sa femme (beaucoup plus jeune que lui). [...] Ils m'écrivent que cette année, en été commenceront les grandes terreurs de ce monde

Auktionsarchiv: Los-Nr. 243
Auktion:
Datum:
03.04.2013
Auktionshaus:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
Frankreich
information@coutaubegarie.com
+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
Beschreibung:

Ensemble de 22 lettres autographes signées: «Olga», pour l'année 1932, adressées à Ferdinand Thormeyer, texte en français, conservées pour certaines avec leur enveloppe. Lettre du 17 janvier: La grande-duchesse Olga commence cette lettre le jour du Nouvel An russe. Elle fait la connaissance d'un «ministre de Brésil», Martin Pereira Sousa, ainsi que de sa femme. Elle ne les verra pas pendant deux mois car il est nommé au Congrès à Genève. Elle les envoie à son précepteur avec des mince-pies (dont elle parle à nouveau le 4 février). Au cours d'une promenade elle s'arrête prendre le thé chez «le petit amiral Evers» et ils écoutent la radio. Elle doit répondre à des centaines de lettres de voeux.: «C'est le jour du Nouvel An Russe que je commence cette lettre. Je crois que je vous ai déjà dit que nous avons de nouveaux amis: le ministre du Brésil et sa jeune femme Martin Perreira Sousa!! [...] Ils viennent très souvent chez nous [...] Voilà qu'il est nommé à Genève au Congrès (pour 2 mois) et nous perdons nos amis pour 2 mois. Quand j'ai entendu qu'ils vont à Genève j'ai dit que je vous connais - et Mme a de suite dit «Oh! Il faut absolument que je fasse sa connaissance, donnez-moi une lettre et quelque chose, j'irai le voir!». Et voilà je vous prépare une lettre et quelques «mince-pies». Lui, comme tout jeune secrétaire, était à Saint- Pétersbourg avant la guerre de 1913 et je crois que c'est la raison qui nous a unis avec eux. [...] Nous avons fait une visite et pris le thé chez le petit amiral Evers que je crois vous avez déjà vu à Rygaard un jour? Ma cun sous-sol sous le potager, profitant de ce que la commune achète de la terre pour construire une route. Elle emmène les enfants au cinéma à Ballerup, où l'on projette un film allemand se déroulant au Klondike et une version de Carmen en dessin animé avec «des animaux qui parlent». Olga évoque la vente de la résidence de sa mère Maria Feodorovna, née Dagmar de Danemark, la villa Hvidovre, soulagée de ne pas avoir à la raser pour vendre le terrain par lots. Son entourage dispersé lui envoie des paquets. Elle apprend le décès de la mère de son mari Nicolas Koulikovski.Son percepteur ne veut pas qu'elle lise Candide. «M. Gilliard a fait une conférence à Lausanne qui a fait une grande impression à tout le monde. Il a raconté des choses contre Lloyd George et les Américains et leurs manières pendant la révolution chez nous et comme ils sont défendus aux races jaunes de se mêler quand ceux-ci voulaient intervenir et sauver la destruction en Sibérie. C'était un moment bien choisi pour en parler [...] je suis ravie du «pluck» de M. Gilliard. Hvidore a eu la chance d'être acheté par un comtesse Scheel [...] cela me faisait de la peine à penser que la maison bien aimée de maman n'existerait plus!(mon ami Alfred) m'écrit: je t'envoie un paquet [...] alors le bon paquet est arrivé: 4 pommes, 4 oranges, une boîte de très extra-fins chocolats, un album de vues de son pays, une photo de lui-même en tendre âge de 4 ans, et une broche de ses parents, un 2Kr. Du mariage d'or de mes grands-parents en 1892. N'estce pas touchant? J'étais ravie. [...] un monsieur m'a acheté un tableau pour 250 kr. Pourquoi ne voulez-vous pas que je lise Candide? Cela m'intéresse beaucoup de le savoir.» Lettre du 1 fevrier. Un correspondant âgé et religieux lui annonce le début des «grands terreurs de ce monde»: la colère de Dieu tombant sur le monde tuera deux tiers de l'humanité. Olga songe à retirer son argent de la banque. Kyril (grand-duc Cyrille Wladimirovitch) écrit un rescrit aux Russes émigrés à l'occasion du Nouvel An, ce qu'Olga trouve «terriblement bête». Elle conclut en demandant à Siocha «combien y a-t-il à la Banque?» «Je suis sous l'impression de deux lettres reçues ces jours-ci d'un vieux M. (Russe) très religieux qui ne fait que de prier, de lire des livres saints, lui et sa femme (beaucoup plus jeune que lui). [...] Ils m'écrivent que cette année, en été commenceront les grandes terreurs de ce monde

Auktionsarchiv: Los-Nr. 243
Auktion:
Datum:
03.04.2013
Auktionshaus:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
Frankreich
information@coutaubegarie.com
+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
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