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Auktionsarchiv: Los-Nr. 251

NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918).

Schätzpreis
200 € - 300 €
ca. 276 $ - 414 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 251

NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918).

Schätzpreis
200 € - 300 €
ca. 276 $ - 414 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918). Texte autographe de Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), relatant la tentative d'attentat contre le grand-duc Nicolas Alexandrovitch, lors de son voyage au Japon en 1890, extrait d'un article publié dans le journal le Messager Officiel. Grand in-folio, 1 p. 1/2. Texte en français. «A une heure vingt minutes de l'après midi Son Altesse Impériale quitte le palais du gouvernement pour rentrer à Kyoto, par les mêmes rues qu'elle venait de traverser. Les djinkirisch marchaient dans l'ordre suivant d'abord celle des maîtres de police local, suivi de l'un des maîtres de cérémonies japonaises, puis à trente ou quarante pas en arrière la petite voiture à bras du césarévitch traînée par un seul homme et poussée par derrière par deux autres. Immédiatement après le Grand Duc venait le Prince Georges de Grèce et après lui, toujours en djinkirisch, le Prince Arissongara accompagné du grand veneur de l'empereur, qui avait reçu l'ordre, dès le commencement du voyage, de se tourner constamment près de la personne du césarévitch. En cinquième lieu venait le ministre de Russie et derrière lui le Prince Bariatinsky et le reste de la suite russe et japonaise, ainsi que les autorités locales. La rue était étroite, huit pas de largeur à peu près et le cortège, qui comprenait une cinquantaine de djinkirisch, se suivait sans intervalles passant au pas accéléré entre dense rangées d'agents de police postés sur tout le parcours, à une distance de huit ou dix pas l'un de l'autre. Sango Tsonda, l'auteur du forfait, se trouvait parmi ceux qui devraient veiller à la sécurité de l'auguste hôte du Japon. Dans la matinée, il se trouvait déjà au même endroit, mais avait laissé passer la victime qu'il avait déjà en vue, sans montrer la moindre intention criminelle. Il savait que le césarévitch passerait devant une seconde fois, et dès que le djinkirisch du Grand Duc se trouva à sa hauteur, il sauta hors des rangs et ayant tiré son sabre hors du fourreau, il porta un coup à la tête de Monseigneur le Grand Duc cérarévitch, du côté droit et en se plaçant entre les deux hommes qui le poussaient. Il tenait son arme des deux mains et le Grand Duc, déjà blessé; s'étant retourné et voyant qu'il se préparait à lui porter un second coup sauta hors de la petite voiture sur le côté gauche de la rue. Au même moment, le Prince Georges de Grèce, aussi descendu de la djinkirisch, frappa le scélérat à la tête d'un coup de bambou, et l'homme qui traînait la djinkirisch du Grand Duc, faisant preuve d'un sang froid et d'un courage extraordinaire se jeta dans les jambes de l'agent de police et les ayants entourées de ses bras, terrassa le malfaiteur. Le conducteur du Prince Georges, qui s'était précipité aussi sur le lieu de la scène, voyant que le scélérat avait laissé tomber son sabre au moment ou il avait été terrassé, s'en empara et lui porta un coup sur la nuque et sur le dos deux coups, qui le firent presque s'évanouir et le mirent dans l'impossibilité de se relever. Tout le drame ne dura pas plus de quinze à vingt secondes et les agents de police qui s'étaient précipité de toute part purent s'emparer du criminel seulement lorsqu'il était à terre. Les premières paroles de Monseigneur le Grand Duc césarévitch quand on l'eut assis sur le banc de la maison la plus proche, furent: «Ce n'est rien! Pourvu que les japonais ne croient pas que ces événements puissent en quoi que se soit changer mes sentiments à leur égard et ma reconnaissance pour leur bon accueil». Le césarévitch répéta immédiatement les mêmes paroles au Prince Arissongara, qui s'était approché de lui quelques secondes plus tard! Le docteur Flambach, arrivé aussitôt auprès du Grand Duc, lui posa immédiatement un bandage et pendant le pansement, son altesse Impériale s'entretenait gracieusement de ce qui venait de se passer avec les membres de la suite, frappée d'horreur et suivie d'une émotion extraordinaire.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 251
Auktion:
Datum:
28.04.2014
Auktionshaus:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
Frankreich
information@coutaubegarie.com
+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
Beschreibung:

NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918). Texte autographe de Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), relatant la tentative d'attentat contre le grand-duc Nicolas Alexandrovitch, lors de son voyage au Japon en 1890, extrait d'un article publié dans le journal le Messager Officiel. Grand in-folio, 1 p. 1/2. Texte en français. «A une heure vingt minutes de l'après midi Son Altesse Impériale quitte le palais du gouvernement pour rentrer à Kyoto, par les mêmes rues qu'elle venait de traverser. Les djinkirisch marchaient dans l'ordre suivant d'abord celle des maîtres de police local, suivi de l'un des maîtres de cérémonies japonaises, puis à trente ou quarante pas en arrière la petite voiture à bras du césarévitch traînée par un seul homme et poussée par derrière par deux autres. Immédiatement après le Grand Duc venait le Prince Georges de Grèce et après lui, toujours en djinkirisch, le Prince Arissongara accompagné du grand veneur de l'empereur, qui avait reçu l'ordre, dès le commencement du voyage, de se tourner constamment près de la personne du césarévitch. En cinquième lieu venait le ministre de Russie et derrière lui le Prince Bariatinsky et le reste de la suite russe et japonaise, ainsi que les autorités locales. La rue était étroite, huit pas de largeur à peu près et le cortège, qui comprenait une cinquantaine de djinkirisch, se suivait sans intervalles passant au pas accéléré entre dense rangées d'agents de police postés sur tout le parcours, à une distance de huit ou dix pas l'un de l'autre. Sango Tsonda, l'auteur du forfait, se trouvait parmi ceux qui devraient veiller à la sécurité de l'auguste hôte du Japon. Dans la matinée, il se trouvait déjà au même endroit, mais avait laissé passer la victime qu'il avait déjà en vue, sans montrer la moindre intention criminelle. Il savait que le césarévitch passerait devant une seconde fois, et dès que le djinkirisch du Grand Duc se trouva à sa hauteur, il sauta hors des rangs et ayant tiré son sabre hors du fourreau, il porta un coup à la tête de Monseigneur le Grand Duc cérarévitch, du côté droit et en se plaçant entre les deux hommes qui le poussaient. Il tenait son arme des deux mains et le Grand Duc, déjà blessé; s'étant retourné et voyant qu'il se préparait à lui porter un second coup sauta hors de la petite voiture sur le côté gauche de la rue. Au même moment, le Prince Georges de Grèce, aussi descendu de la djinkirisch, frappa le scélérat à la tête d'un coup de bambou, et l'homme qui traînait la djinkirisch du Grand Duc, faisant preuve d'un sang froid et d'un courage extraordinaire se jeta dans les jambes de l'agent de police et les ayants entourées de ses bras, terrassa le malfaiteur. Le conducteur du Prince Georges, qui s'était précipité aussi sur le lieu de la scène, voyant que le scélérat avait laissé tomber son sabre au moment ou il avait été terrassé, s'en empara et lui porta un coup sur la nuque et sur le dos deux coups, qui le firent presque s'évanouir et le mirent dans l'impossibilité de se relever. Tout le drame ne dura pas plus de quinze à vingt secondes et les agents de police qui s'étaient précipité de toute part purent s'emparer du criminel seulement lorsqu'il était à terre. Les premières paroles de Monseigneur le Grand Duc césarévitch quand on l'eut assis sur le banc de la maison la plus proche, furent: «Ce n'est rien! Pourvu que les japonais ne croient pas que ces événements puissent en quoi que se soit changer mes sentiments à leur égard et ma reconnaissance pour leur bon accueil». Le césarévitch répéta immédiatement les mêmes paroles au Prince Arissongara, qui s'était approché de lui quelques secondes plus tard! Le docteur Flambach, arrivé aussitôt auprès du Grand Duc, lui posa immédiatement un bandage et pendant le pansement, son altesse Impériale s'entretenait gracieusement de ce qui venait de se passer avec les membres de la suite, frappée d'horreur et suivie d'une émotion extraordinaire.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 251
Auktion:
Datum:
28.04.2014
Auktionshaus:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
Frankreich
information@coutaubegarie.com
+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
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