MÉRIMÉE (Prosper). Lettre autographe signée [probablement au directeur de la Revue des deux mondes François Buloz]. S.l., « dimanche » [vers 1851-1853]. 1 p. in-8. « Voici l’épreuve. Mais je ne crois pas d’avis de publier. IL ME SEMBLE QUE CELA NE PEUT ÊTRE UTILE NI À LA REVUE NI À BEYLE. Il n’y a là qu’une ébauche très peu étudiée et que selon toute apparence il aurait fort modifi ée avant de la donner au public. En la publiant aujourd’hui vous allez scandaliser tous les châteaux & vous faire siffl er pour toutes les invraisemblances de l’histoire. Je crois qu’il serait possible de diminuer un peu ces canevas, mais je ne crois pas qu’on en puisse jamais faire quelque chose de bien ... » AMI DE STENDHAL, PROSPER MÉRIMÉE s’employa à entretenir la mémoire de celui-ci après sa disparition en 1842. Il fi t notamment acquérir des manuscrits par la Bibliothèque nationale et suggéra la publication de sa correspondance en prenant contact avec la Revue des deux mondes en 1851. Il se montra cependant réservé sur certaines nouvelles, selon lui inabouties et trop teintées de socialisme. « Mina de Vanghel » parut fi nalement dans ce périodique le 1er août 1853.
MÉRIMÉE (Prosper). Lettre autographe signée [probablement au directeur de la Revue des deux mondes François Buloz]. S.l., « dimanche » [vers 1851-1853]. 1 p. in-8. « Voici l’épreuve. Mais je ne crois pas d’avis de publier. IL ME SEMBLE QUE CELA NE PEUT ÊTRE UTILE NI À LA REVUE NI À BEYLE. Il n’y a là qu’une ébauche très peu étudiée et que selon toute apparence il aurait fort modifi ée avant de la donner au public. En la publiant aujourd’hui vous allez scandaliser tous les châteaux & vous faire siffl er pour toutes les invraisemblances de l’histoire. Je crois qu’il serait possible de diminuer un peu ces canevas, mais je ne crois pas qu’on en puisse jamais faire quelque chose de bien ... » AMI DE STENDHAL, PROSPER MÉRIMÉE s’employa à entretenir la mémoire de celui-ci après sa disparition en 1842. Il fi t notamment acquérir des manuscrits par la Bibliothèque nationale et suggéra la publication de sa correspondance en prenant contact avec la Revue des deux mondes en 1851. Il se montra cependant réservé sur certaines nouvelles, selon lui inabouties et trop teintées de socialisme. « Mina de Vanghel » parut fi nalement dans ce périodique le 1er août 1853.
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