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Auktionsarchiv: Los-Nr. 36

LUSTRE ALLEMAND D'ÉPOQUE NÉOCLASSIQUE, FIN DU XVIIIe SIÈCLE Attribué à Werner et Mieth

Schätzpreis
40.000 € - 60.000 €
ca. 42.457 $ - 63.686 $
Zuschlagspreis:
47.232 €
ca. 50.133 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 36

LUSTRE ALLEMAND D'ÉPOQUE NÉOCLASSIQUE, FIN DU XVIIIe SIÈCLE Attribué à Werner et Mieth

Schätzpreis
40.000 € - 60.000 €
ca. 42.457 $ - 63.686 $
Zuschlagspreis:
47.232 €
ca. 50.133 $
Beschreibung:

LUSTRE ALLEMAND D'ÉPOQUE NÉOCLASSIQUE, FIN DU XVIIIe SIÈCLE Attribué à Werner et Mieth En cristal, verre taillé et verre bleu, ornementation de bronze ciselé, doré et en partie argenté, en forme de pagode, à huit bras de lumière, percé pour l'électricité ; petits accidents et manques H. : 150 cm (59 in.) D. : 82 cm (32 1/4 in.) Provenance : Prince (1863-1950) et Princesse (1878-1942) Ernest Hohenlohe-Langenburg dans leur villa située au 73, Promenade des Anglais, Nice. Ancienne collection Antonin Gianotti (1871-1948). Collection privée Aix-en-Provence jusqu'à 2015. Collection privée suisse. A German Neoclassical gilt and silvered-bronze mounted, crystal, cut-glass and blue-tinted glass eight-light chandelier, late 18th century, attributed to Werner and Mieth La structure caractéristique en forme de pagode, l'emploi d'éléments de verre bleu ainsi que la frise en bronze doré à motif de vagues stylisées qui orne la partie haute (1) nous permettent de rattacher ce lustre à la production allemande de la fin du XVIIIe siècle et en particulier de la manufacture berlinoise de Werner et Mieth. Établie en 1792 à Berlin par Christian Gottlieb Werner (1756-1831) et Gottfried Mieth (v.1765- v.1834), la manufacture éponyme était spécialisée dans la création d'objets et mobilier en verre et bronze doré. Le succès fut immédiat et, dès 1794, ils deviendront fournisseurs officiels de la Cour de Prusse?; les principaux palais de la famille Hohenzollern, tels le Palais Monbijou ou Sans-Souci furent décorés de lustres Werner & Mieth. Un lustre comparable au nôtre, attribué à Werner et Mieth, est conservé au château de Charlottenburg, près de Berlin, dans la chambre dite "d'Hiver" du Roi Frédéric-Guillaume II de Prusse et illustré dans K. Klappenbach, Kronleuchter, Bestandskataloge der Kunstsammlungen, Burkhardt Göres, Berlin, 2001, p. 270. Comme dans l'exemplaire de Charlottenburg, les bronzes de notre pièce comportent des parties argentées, un raffinement supplémentaire pour accentuer les reflets des cristaux. Notre lustre appartenait au début du XXe et jusqu'à l'explosion du premier conflit mondial au prince (1863-1950) et à la princesse (1878-1942) Ernest de Hohenlohe-Langenburg (Fig. 1). Le prince était le fils d'Hermann de Hohenlohe-Langenbourg et de la princesse, née Léopoldine de Bade (1837-1903). En 1896, il épouse la princesse Alexandra de Saxe-Cobourg-Gotha (1878-1942), petite-fille de la reine Victoria. À l'instar de nombreux membres de l'aristocratie européenne, le couple princier choisit Nice comme lieu de villégiature et y fit bâtir plusieurs résidences dont la villa située au 73 Promenade des Anglais (Fig. 2), dans laquelle se trouvait notre lustre. Transformée en hôpital militaire pendant la Grande Guerre, puis confisquée jusqu'au début des années 1930, la villa et son contenu seront acquis par l'homme politique Antonin Gianotti (1871-1948). À la mort de Gianotti, le lustre changea une nouvelle fois de mains et intégra une collection privée du sud de la France au sein de laquelle il resta jusqu'en 2015. La villa avait quant à elle été achetéé par Marcel Dassault puis détruite en 1954 pour faire place aux immeubles existants encore. (1) K. Klappenbach, Kronleuchter, Bestandskataloge der Kunstsammlungen, Burkhardt Göres, Berlin, 2001, p. 101, fig. 103.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 36
Auktion:
Datum:
15.12.2022 - 16.12.2022
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

LUSTRE ALLEMAND D'ÉPOQUE NÉOCLASSIQUE, FIN DU XVIIIe SIÈCLE Attribué à Werner et Mieth En cristal, verre taillé et verre bleu, ornementation de bronze ciselé, doré et en partie argenté, en forme de pagode, à huit bras de lumière, percé pour l'électricité ; petits accidents et manques H. : 150 cm (59 in.) D. : 82 cm (32 1/4 in.) Provenance : Prince (1863-1950) et Princesse (1878-1942) Ernest Hohenlohe-Langenburg dans leur villa située au 73, Promenade des Anglais, Nice. Ancienne collection Antonin Gianotti (1871-1948). Collection privée Aix-en-Provence jusqu'à 2015. Collection privée suisse. A German Neoclassical gilt and silvered-bronze mounted, crystal, cut-glass and blue-tinted glass eight-light chandelier, late 18th century, attributed to Werner and Mieth La structure caractéristique en forme de pagode, l'emploi d'éléments de verre bleu ainsi que la frise en bronze doré à motif de vagues stylisées qui orne la partie haute (1) nous permettent de rattacher ce lustre à la production allemande de la fin du XVIIIe siècle et en particulier de la manufacture berlinoise de Werner et Mieth. Établie en 1792 à Berlin par Christian Gottlieb Werner (1756-1831) et Gottfried Mieth (v.1765- v.1834), la manufacture éponyme était spécialisée dans la création d'objets et mobilier en verre et bronze doré. Le succès fut immédiat et, dès 1794, ils deviendront fournisseurs officiels de la Cour de Prusse?; les principaux palais de la famille Hohenzollern, tels le Palais Monbijou ou Sans-Souci furent décorés de lustres Werner & Mieth. Un lustre comparable au nôtre, attribué à Werner et Mieth, est conservé au château de Charlottenburg, près de Berlin, dans la chambre dite "d'Hiver" du Roi Frédéric-Guillaume II de Prusse et illustré dans K. Klappenbach, Kronleuchter, Bestandskataloge der Kunstsammlungen, Burkhardt Göres, Berlin, 2001, p. 270. Comme dans l'exemplaire de Charlottenburg, les bronzes de notre pièce comportent des parties argentées, un raffinement supplémentaire pour accentuer les reflets des cristaux. Notre lustre appartenait au début du XXe et jusqu'à l'explosion du premier conflit mondial au prince (1863-1950) et à la princesse (1878-1942) Ernest de Hohenlohe-Langenburg (Fig. 1). Le prince était le fils d'Hermann de Hohenlohe-Langenbourg et de la princesse, née Léopoldine de Bade (1837-1903). En 1896, il épouse la princesse Alexandra de Saxe-Cobourg-Gotha (1878-1942), petite-fille de la reine Victoria. À l'instar de nombreux membres de l'aristocratie européenne, le couple princier choisit Nice comme lieu de villégiature et y fit bâtir plusieurs résidences dont la villa située au 73 Promenade des Anglais (Fig. 2), dans laquelle se trouvait notre lustre. Transformée en hôpital militaire pendant la Grande Guerre, puis confisquée jusqu'au début des années 1930, la villa et son contenu seront acquis par l'homme politique Antonin Gianotti (1871-1948). À la mort de Gianotti, le lustre changea une nouvelle fois de mains et intégra une collection privée du sud de la France au sein de laquelle il resta jusqu'en 2015. La villa avait quant à elle été achetéé par Marcel Dassault puis détruite en 1954 pour faire place aux immeubles existants encore. (1) K. Klappenbach, Kronleuchter, Bestandskataloge der Kunstsammlungen, Burkhardt Göres, Berlin, 2001, p. 101, fig. 103.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 36
Auktion:
Datum:
15.12.2022 - 16.12.2022
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
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