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Auktionsarchiv: Los-Nr. 301

[LETTRES DE SOLDATS]. [CAMPAGNE DE 1813]

Schätzpreis
400 € - 500 €
ca. 441 $ - 551 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 301

[LETTRES DE SOLDATS]. [CAMPAGNE DE 1813]

Schätzpreis
400 € - 500 €
ca. 441 $ - 551 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Quatre lettres autographes signées. Près Erfurt, juin 1813 ; Freystadt, juillet 1813 ; Naples, avril 1813. 14 pp. in-4, adresse au verso avec marques postales et franchise. Juin 1813, d’un officier à son épouse Madame de Lespinasse : « Bien rarement, nous trouvons des villes où l’on puisse mettre une seule lettre à la poste. Quelque fois nous le pourrions mais je crois que c’est une vraie malédiction… Voilà donc une armistice, pourrait-elle nous donner la paix ? Moi je la désire ; ce n’est que pour mon Esther… Je t’assure qu’il est dur de faire le métier de lieutenant 1er après avoir fait celui de Cap[itaine], mais j’espère avoir droit avant peu… Nous comptons aller rejoindre l’Empereur à Dresde, avant 12 jours nous y serons… » Etc. Juillet 1813, 2 lettres du chevalier Soubdès à son père. Il n’a aucune nouvelle depuis 4 mois à cause de l’arrivée tardive du directeur des postes de l’Armée : « Le service des postes se fait d’une manière bien dégoutante. Je ne sais par où commencer pour répondre à vos trois dernières lettres… » Il a remis au général Sébastiani la lettre de Bourrienne et le remercie pour sa recommandation qui l’a fait nommer officier d’ordonnance ; « Il a bien voulu entreprendre de rompre le fâcheux enchantement qui m’empêchait d’avoir le grade de capitaine, il a parlé de moi avec distinction dans le rapport qu’il a fait à l’Empereur. » Une autre demande a été donnée au Prince de Neuchâtel. Nouvelles du général d’Haugeranville qui commande une brigade dans la division où il sert ainsi que du général Quinette. « Mon écurie se porte à merveille ; si nous avons la paix, je ramène mon Amazone en France et nous sacrifierons une douzaine de louis pour la faire aller au lac où elle aura sa retraite ; elle serait, je suis sûr, la plus belle poulinière du pays. Je lui dois de la reconnaissance, elle m’a sauvé la vie à la bataille d’Essling et m’a ramené de la Russie. Bellone a toujours toute l’ardeur et tout le feu de la déesse dont elle porte le nom. Quant à Hercule, il n’a pas démenti son nom cette dernière campagne… » / « Je suis toujours au quartier général en chef ; je m’accommode fort bien de la vie que j’y mène. Peu de chose à faire, ce qui me donne du temps pour m’adonner à mes lectures… » Naples, avril 1813. « …Notre position n’est nullement inquiétante. On ne parle point de départ ; les Anglais paraissent vouloir nous laisser fort tranquilles. Naples renferme 20 mille hommes de troupes, tant garde royale que ligne et 8000 hommes de gardes nationales, fort bien armées, équipées, organisées et à qui ne manquent que de bons officiers… Le Roi nous fait très souvent manœuvrer ; au moins 2 fois la semaine. Il parait aimer beaucoup mon Corps et il l’a bien prouvé, car depuis 6 semaines, le régiment a eu 54 avancements d’officiers… Le colonel qui a beaucoup d’empressement pour ses officiers, en a dernièrement proposé 6 pour la décoration. Je suis de ce nombre… » Mais il espère ne pas l’obtenir, estimant ne pas la mériter. Anecdote sur une garde chez le maréchal Pérignon ; il espère obtenir un poste dans la garde auprès du général Millet. Etc. Joint : 2 lettres de civils évoquant la campagne de France. Paris, 11 février 1814. « …il faudrait rester ici pour éviter les longueurs mais je ne le puis, je n’ai aucun moyen. Et si les Cosaques me le permettent, je serais en route vers les premiers jours de mars, trop heureux d’arriver sain et sauf, après cette folie de m’engager dans un voyage… Les ennemis sont à 20 lieues, les étudians en médecine se sont révoltés, mais cela n’a pas eu de suite… Tout est à la paix, les Coalisés ne veulent la signer qu’à Paris. La Russie tient seule à cette formalité. Sacrifiera-t-on 60,000 h à cette fantaisie ?… » (1 p. ½ in-4, adresse). Venise, 1er octobre 1814. Lettre du diplomate Vigouroux consul à Venise, donnant des nouvelles. « …S.A.S. le Prince de Bénévent m’a écrit le 13 qu’il partait pour Vienne. Ainsi il aura tout signé avant son départ et remis les états au Roi ; d’après cela, je ne t

Auktionsarchiv: Los-Nr. 301
Auktion:
Datum:
15.10.2019
Auktionshaus:
Artoria
rue du Jeu-de-l'Arc 15
1207 Genève
Schweiz
contact@artoria.ch
+41 (0)22 727 07 99
Beschreibung:

Quatre lettres autographes signées. Près Erfurt, juin 1813 ; Freystadt, juillet 1813 ; Naples, avril 1813. 14 pp. in-4, adresse au verso avec marques postales et franchise. Juin 1813, d’un officier à son épouse Madame de Lespinasse : « Bien rarement, nous trouvons des villes où l’on puisse mettre une seule lettre à la poste. Quelque fois nous le pourrions mais je crois que c’est une vraie malédiction… Voilà donc une armistice, pourrait-elle nous donner la paix ? Moi je la désire ; ce n’est que pour mon Esther… Je t’assure qu’il est dur de faire le métier de lieutenant 1er après avoir fait celui de Cap[itaine], mais j’espère avoir droit avant peu… Nous comptons aller rejoindre l’Empereur à Dresde, avant 12 jours nous y serons… » Etc. Juillet 1813, 2 lettres du chevalier Soubdès à son père. Il n’a aucune nouvelle depuis 4 mois à cause de l’arrivée tardive du directeur des postes de l’Armée : « Le service des postes se fait d’une manière bien dégoutante. Je ne sais par où commencer pour répondre à vos trois dernières lettres… » Il a remis au général Sébastiani la lettre de Bourrienne et le remercie pour sa recommandation qui l’a fait nommer officier d’ordonnance ; « Il a bien voulu entreprendre de rompre le fâcheux enchantement qui m’empêchait d’avoir le grade de capitaine, il a parlé de moi avec distinction dans le rapport qu’il a fait à l’Empereur. » Une autre demande a été donnée au Prince de Neuchâtel. Nouvelles du général d’Haugeranville qui commande une brigade dans la division où il sert ainsi que du général Quinette. « Mon écurie se porte à merveille ; si nous avons la paix, je ramène mon Amazone en France et nous sacrifierons une douzaine de louis pour la faire aller au lac où elle aura sa retraite ; elle serait, je suis sûr, la plus belle poulinière du pays. Je lui dois de la reconnaissance, elle m’a sauvé la vie à la bataille d’Essling et m’a ramené de la Russie. Bellone a toujours toute l’ardeur et tout le feu de la déesse dont elle porte le nom. Quant à Hercule, il n’a pas démenti son nom cette dernière campagne… » / « Je suis toujours au quartier général en chef ; je m’accommode fort bien de la vie que j’y mène. Peu de chose à faire, ce qui me donne du temps pour m’adonner à mes lectures… » Naples, avril 1813. « …Notre position n’est nullement inquiétante. On ne parle point de départ ; les Anglais paraissent vouloir nous laisser fort tranquilles. Naples renferme 20 mille hommes de troupes, tant garde royale que ligne et 8000 hommes de gardes nationales, fort bien armées, équipées, organisées et à qui ne manquent que de bons officiers… Le Roi nous fait très souvent manœuvrer ; au moins 2 fois la semaine. Il parait aimer beaucoup mon Corps et il l’a bien prouvé, car depuis 6 semaines, le régiment a eu 54 avancements d’officiers… Le colonel qui a beaucoup d’empressement pour ses officiers, en a dernièrement proposé 6 pour la décoration. Je suis de ce nombre… » Mais il espère ne pas l’obtenir, estimant ne pas la mériter. Anecdote sur une garde chez le maréchal Pérignon ; il espère obtenir un poste dans la garde auprès du général Millet. Etc. Joint : 2 lettres de civils évoquant la campagne de France. Paris, 11 février 1814. « …il faudrait rester ici pour éviter les longueurs mais je ne le puis, je n’ai aucun moyen. Et si les Cosaques me le permettent, je serais en route vers les premiers jours de mars, trop heureux d’arriver sain et sauf, après cette folie de m’engager dans un voyage… Les ennemis sont à 20 lieues, les étudians en médecine se sont révoltés, mais cela n’a pas eu de suite… Tout est à la paix, les Coalisés ne veulent la signer qu’à Paris. La Russie tient seule à cette formalité. Sacrifiera-t-on 60,000 h à cette fantaisie ?… » (1 p. ½ in-4, adresse). Venise, 1er octobre 1814. Lettre du diplomate Vigouroux consul à Venise, donnant des nouvelles. « …S.A.S. le Prince de Bénévent m’a écrit le 13 qu’il partait pour Vienne. Ainsi il aura tout signé avant son départ et remis les états au Roi ; d’après cela, je ne t

Auktionsarchiv: Los-Nr. 301
Auktion:
Datum:
15.10.2019
Auktionshaus:
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1207 Genève
Schweiz
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