Beschreibung:

LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE [à Louis PERCEAU]. 3 pages in-8 à l'encre, circa 1912. Lettre autographe adressée par Guillaume Apollinaire à l'écrivain Louis Perceau dans laquelle Apollinaire fait allusion à son séjour en prison suite au vol de la Joconde.
Soupçonné à tort du vol de la Joconde, Apollinaire sera emprisonné cinq jours à la Santé en 1911.
Il est également question de l'ouvrage L'Enfer de la Bibliothèque nationale, consacré aux ouvrages érotiques, rédigé par Apollinaire en collaboration avec Fernand Fleuret et Louis Perceau, paru en 1913.
"Je vous remercie de votre lettre et je crois bien que j'ai gardé l'estime des honnêtes gens. Il semble inique qu'il puisse y avoir des lois contre l'amitié. Vallette [directeur du Mercure de France] est en vacances, je ne sais pas s'il a donné le bouquin à composer... Je ne savais pas du tout que pourquoi vous êtes poursuivi fut si important, et maintenant que j'ai tâté de la prison je comprends qu'on lui préfère l'exil"...
AUTOGRAPH LETTER, SIGNED [to Louis PERCEAU]. 3 pp., ink on paper, c.1912, 8vo.
Autograph letter addressed by Guillaume Apollinaire to the writer Louis Perceau in which Apollinaire alludes to his stay in prison following the theft of the Mona Lisa.
Wrongly suspected of the theft of the Mona Lisa, Apollinaire was jailed for five days at La Santé in 1911.
It also refers to L'Enfer de la Bibliothèque nationale, devoted to the erotic works, written by Apollinaire in collaboration with Fernand Fleuret and Louis Perceau, published in 1913.
"Je vous remercie de votre lettre et je crois bien que j'ai gardé l'estime des honnêtes gens. Il semble inique qu'il puisse y avoir des lois contre l'amitié. Vallette [directeur du Mercure de France] est en vacances, je ne sais pas s'il a donné le bouquin à composer... Je ne savais pas du tout que pourquoi vous êtes poursuivi fut si important, et maintenant que j'ai tâté de la prison je comprends qu'on lui préfère l'exil"...