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Auktionsarchiv: Los-Nr. 44

Lancelot-Théodore Turpin de Crissé Paris, 1782 - 1859 Danseurs de tarentelle près du promontoire de Circei

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
211.202 €
ca. 286.299 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 44

Lancelot-Théodore Turpin de Crissé Paris, 1782 - 1859 Danseurs de tarentelle près du promontoire de Circei

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Beschreibung:

Lancelot-Théodore Turpin de Crissé Paris, 1782 - 1859 Danseurs de tarentelle près du promontoire de Circei Huile sur toile Signée et datée 'Le Bon DE TURPIN. C. / 1813' en bas à droite 'TARENTELLA DANCERS NEXT TO THE CIRCEI'S PROMONTORY', OIL ON CANVAS, SIGNED AND DATED LOWER RIGHT, BY LANCELOT-THEODORE TURPIN DE CRISSE. Hauteur : 76 Largeur : 103 cm Provenance : Ancienne collection du peintre Anne-Louis Girodet-Trioson ; Puis par succession aux Becquerel, cousins de l'artiste ; Puis par descendance Expositions : Salon de 1814, n° 884 Bibliographie : Charles-Paul-Landon, 'Salon de 1814', Paris, 1814, p. 115 Jean-Baptiste Boutard, "Salon de 1814. IX. Les Paysagistes", in 'Le Journal des Débats', 10 janvier 1815 Richard Dagorne et Sidonie Lemeux-Fraitot, "Anne-Louis Girodet-Trioson et Lancelot-Théodore Turpin de Crissé : parcours croisés et affinités électives", in 'La revue des Musées de France - Revue du Louvre', juin 2011, n°3, p. 58-60, repr. p. 59. Commentaire : "Turpin de Crissé : un nom peu connu, difficile à retenir. C'est pourtant celui de l'un des meilleurs peintres de paysage du début du XIXe siècle. Lancelot- Théodore Turpin de Crissé, le comte Turpin de Crissé. Mais quand on pense au genre du paysage, à cette époque, le nom qui vient est celui de Corot, peintre si merveilleux et si populaire. Son nom et sa renommée ont occulté tous ceux qui l'ont précédé, qui ont été ses maîtres et ses contemporains jusqu'à ce qu'apparaisse et triomphe l'impressionnisme. Avant Corot, il y a Joseph Vernet et Hubert Robert Il y a Bidauld, Bertin et surtout Valenciennes, de qui tout procède. Avant Corot, il y a Nicolas-Didier Boguet à qui Stendhal a rendu visite à Rome et qui était considéré comme le nouveau Claude. Il y a aussi Girodet et Michallon. Avant Corot, il y a cet intérêt pour la nature, les vues de paysage et d'architecture pittoresques qui sont prises sur le motif par les artistes de tous les pays, dont le but est de se rendre à Rome, d'apprendre leur métier, de chercher l'inspiration et de trouver leur style. Le genre de la peinture de paysage prend vraiment naissance à cette époque et Turpin de Crissé en sera l'un des principaux représentants. Il voyage en Italie, il est très lié avec Girodet, de 15 ans son aîné. Il est royaliste, protégé de l'impératrice Joséphine et devient son conseiller artistique et son chambellan. Il se spécialise tout de suite dans le paysage et remporte une médaille d'or au Salon de 1806. Il peint des paysages historiques, des vues idéalisées, des sujets pris sur le motif, des scènes de naufrage, les éléments, l'eau, la terre, le ciel, et la lumière. Son dessin est précis, ses couleurs intenses, son exécution minutieuse, ses compositions très élaborées, sa lumière particulièrement bien étudiée. C'est ce que montre l'un des chefs d'œuvre du début de sa carrière, Vue prise à Terracine, un tableau signé et daté de 1813 qui a appartenu au grand peintre néoclassique Anne-Louis Girodet-Trioson, l'auteur d'Atala porté au tombeau et du Sommeil d'Endymion et qui a été conservé par les descendants de ses cousins jusqu'à aujourd'hui. Ce tableau, tout à fait caractéristique de la conception du paysage de Turpin de Crissé et de son époque, a d'ailleurs une histoire : d'abord présenté au Salon de 1814 où il a été remarqué, il semblerait qu'il aurait dû faire partie d'un échange avec Girodet que Turpin de Crissé admirait et à qui il aurait demandé qu'il exécute le portrait de son épouse. Ce que Girodet semble avoir accepté et n'accomplit jamais. Mais Turpin de Crissé lui avait envoyé son tableau que conserva Girodet. Après la mort de celui-ci en 1824, Turpin de Crissé se porta acquéreur de plusieurs dessins de Girodet, comme le relatent Richard Dagorne et Sidonie Lemeux-Fraitot dans leur excellent article sur les relations entre les deux hommes publié dans La revue des musées de France - Revue du Louvre (n° 3, 2011). Turpin de Crissé pense sans doute avoir donné à Girodet son plus beau tableau, le plus achevé

Auktionsarchiv: Los-Nr. 44
Auktion:
Datum:
08.11.2011
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Lancelot-Théodore Turpin de Crissé Paris, 1782 - 1859 Danseurs de tarentelle près du promontoire de Circei Huile sur toile Signée et datée 'Le Bon DE TURPIN. C. / 1813' en bas à droite 'TARENTELLA DANCERS NEXT TO THE CIRCEI'S PROMONTORY', OIL ON CANVAS, SIGNED AND DATED LOWER RIGHT, BY LANCELOT-THEODORE TURPIN DE CRISSE. Hauteur : 76 Largeur : 103 cm Provenance : Ancienne collection du peintre Anne-Louis Girodet-Trioson ; Puis par succession aux Becquerel, cousins de l'artiste ; Puis par descendance Expositions : Salon de 1814, n° 884 Bibliographie : Charles-Paul-Landon, 'Salon de 1814', Paris, 1814, p. 115 Jean-Baptiste Boutard, "Salon de 1814. IX. Les Paysagistes", in 'Le Journal des Débats', 10 janvier 1815 Richard Dagorne et Sidonie Lemeux-Fraitot, "Anne-Louis Girodet-Trioson et Lancelot-Théodore Turpin de Crissé : parcours croisés et affinités électives", in 'La revue des Musées de France - Revue du Louvre', juin 2011, n°3, p. 58-60, repr. p. 59. Commentaire : "Turpin de Crissé : un nom peu connu, difficile à retenir. C'est pourtant celui de l'un des meilleurs peintres de paysage du début du XIXe siècle. Lancelot- Théodore Turpin de Crissé, le comte Turpin de Crissé. Mais quand on pense au genre du paysage, à cette époque, le nom qui vient est celui de Corot, peintre si merveilleux et si populaire. Son nom et sa renommée ont occulté tous ceux qui l'ont précédé, qui ont été ses maîtres et ses contemporains jusqu'à ce qu'apparaisse et triomphe l'impressionnisme. Avant Corot, il y a Joseph Vernet et Hubert Robert Il y a Bidauld, Bertin et surtout Valenciennes, de qui tout procède. Avant Corot, il y a Nicolas-Didier Boguet à qui Stendhal a rendu visite à Rome et qui était considéré comme le nouveau Claude. Il y a aussi Girodet et Michallon. Avant Corot, il y a cet intérêt pour la nature, les vues de paysage et d'architecture pittoresques qui sont prises sur le motif par les artistes de tous les pays, dont le but est de se rendre à Rome, d'apprendre leur métier, de chercher l'inspiration et de trouver leur style. Le genre de la peinture de paysage prend vraiment naissance à cette époque et Turpin de Crissé en sera l'un des principaux représentants. Il voyage en Italie, il est très lié avec Girodet, de 15 ans son aîné. Il est royaliste, protégé de l'impératrice Joséphine et devient son conseiller artistique et son chambellan. Il se spécialise tout de suite dans le paysage et remporte une médaille d'or au Salon de 1806. Il peint des paysages historiques, des vues idéalisées, des sujets pris sur le motif, des scènes de naufrage, les éléments, l'eau, la terre, le ciel, et la lumière. Son dessin est précis, ses couleurs intenses, son exécution minutieuse, ses compositions très élaborées, sa lumière particulièrement bien étudiée. C'est ce que montre l'un des chefs d'œuvre du début de sa carrière, Vue prise à Terracine, un tableau signé et daté de 1813 qui a appartenu au grand peintre néoclassique Anne-Louis Girodet-Trioson, l'auteur d'Atala porté au tombeau et du Sommeil d'Endymion et qui a été conservé par les descendants de ses cousins jusqu'à aujourd'hui. Ce tableau, tout à fait caractéristique de la conception du paysage de Turpin de Crissé et de son époque, a d'ailleurs une histoire : d'abord présenté au Salon de 1814 où il a été remarqué, il semblerait qu'il aurait dû faire partie d'un échange avec Girodet que Turpin de Crissé admirait et à qui il aurait demandé qu'il exécute le portrait de son épouse. Ce que Girodet semble avoir accepté et n'accomplit jamais. Mais Turpin de Crissé lui avait envoyé son tableau que conserva Girodet. Après la mort de celui-ci en 1824, Turpin de Crissé se porta acquéreur de plusieurs dessins de Girodet, comme le relatent Richard Dagorne et Sidonie Lemeux-Fraitot dans leur excellent article sur les relations entre les deux hommes publié dans La revue des musées de France - Revue du Louvre (n° 3, 2011). Turpin de Crissé pense sans doute avoir donné à Girodet son plus beau tableau, le plus achevé

Auktionsarchiv: Los-Nr. 44
Auktion:
Datum:
08.11.2011
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
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