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Auktionsarchiv: Los-Nr. 112

J. Boets Actif en Flandres, avant 1635 - après 1660 Allégorie de la Vue et de l'Odorat

Schätzpreis
0 €
Zuschlagspreis:
559.800 €
ca. 773.784 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 112

J. Boets Actif en Flandres, avant 1635 - après 1660 Allégorie de la Vue et de l'Odorat

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Beschreibung:

J. Boets Actif en Flandres, avant 1635 - après 1660 Allégorie de la Vue et de l'Odorat Huile sur toile Signée et datée 'J. BOETS fecit / 1660' en bas au milieu (signature reprise) 'ALLEGORY OF THE SENSES OF VIEW AND SMELL', OIL ON CANVAS, SIGNED AND DATED, BY J. BOETS Hauteur : 135 Largeur : 200 cm Provenance : Vente anonyme ; Strasbourg, Pavillon Joséphine, 21 juin 1990 ; Collection particulière, Paris Bibliographie : Matias Díaz Padrón, 'El siglo de Rubens en el Museo del Prado : catálogo razonado de pintura flamenca del siglo XVII', Barcelone, 1995, t. I, p. 236, repr. Klaus Ertz, 'Jan Brueghel der Ältere (1568-1625). Kritischer Katalog der Gemälde', t. III, Lingen, 2008-2010, p. 1115 et détail repr. p. 1116, fig. 4 Commentaire : Née à Anvers vers 1600, la représentation de cabinets où sont exposés de multiples tableaux, objets d'art ou de curiosité, presque toujours objets d'étude, peut être considérée comme un genre pictural à part entière, dont la paternité semble devoir revenir à Frans Francken II (1). Reflets de la prospérité des Pays-Bas sous le règne des archiducs Albert et Isabelle et de leur rôle important dans le développement des arts, ces toiles témoignent également de la vigueur du marché de l'art et de l'importance sociale de la pratique de la collection à Anvers au début du XVIIe siècle. Le collectionneur est le centre et l'ordonnateur de toutes les richesses amoncelées avec une sorte d'horreur du vide dans son cabinet et est ainsi mis en valeur dans une toile qui conservera en outre le souvenir de sa galerie ; celles-ci étant souvent dispersées après la mort de leur propriétaire. Deux modes de représentations dominent : celui où le collectionneur est représenté au milieu de sa galerie, la présentant par exemple à des visiteurs, et celui où le cabinet devient le théâtre de l'allégorie. Ce second type fut particulièrement représenté par deux des artistes majeurs de la période, travaillant volontiers en collaboration sur ces œuvres : Pierre-Paul Rubens et Jan Brueghel l'Ancien. Notre 'Allégorie de la Vue et de l'Odorat' en est un témoignage. Elle reprend en effet une célèbre composition réalisée par ces deux peintres et d'autres collaborateurs vers 1618 en pendant d'une 'Allégorie de l'Ouïe, du Goût et du Toucher' (fig. 1) formant ainsi un cycle des Cinq Sens. Les deux tableaux, sans doute exécutés à l'intention des archiducs Albert et Isabelle, furent achetés à Jan Brueghel par la ville d'Anvers en 1618 pour être exposés au château de Tervuren dès 1619. Les avis de spécialistes divergent pour savoir si les deux grandes toiles aujourd'hui conservées à Madrid au musée du Prado, qui sont documentées en Espagne dès 1633, sont les originaux de Rubens et Brueghel ou des répliques d'atelier (2). La version de l'Allégorie de la Vue et de l'Odorat que nous présentons est due au pinceau d'un artiste ayant travaillé dans l'atelier de Jan Brueghel et connu presque exclusivement pour ses répliques des tableaux du maître. La personnalité de Boets, dont l'orthographe du nom est encore à déterminer (elle varie en effet entre Boets, Booets, ou encore Booetz), est un intéressant témoignage des pratiques d'ateliers. Le tableau que nous présentons semble être la composition la plus ambitieuse qu'il ait copiée. L'image est en effet spectaculaire. Les deux allégories représentées sous les traits de personnages féminins sont placées autour d'une table et entourées d'attributs permettant de les identifier : des fleurs aux subtils parfums pour l'Odorat et un miroir et une loupe pour la Vue. Elles sont placées dans une vaste galerie où percent quelques rayons de lumière et où l'on peut admirer quantité de tableaux des plus grands maîtres anversois, des sculptures principalement d'après l'Antique ainsi qu'une quantité d'objets précieux, d'instruments d'astrologie, de livres et d'objets de curiosités. Les deux putti et les deux petits singes à droite viennent égayer cet ensemble. Ce concentré de l'art flamand du XVIIe siècle est offert à

Auktionsarchiv: Los-Nr. 112
Auktion:
Datum:
26.03.2014
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

J. Boets Actif en Flandres, avant 1635 - après 1660 Allégorie de la Vue et de l'Odorat Huile sur toile Signée et datée 'J. BOETS fecit / 1660' en bas au milieu (signature reprise) 'ALLEGORY OF THE SENSES OF VIEW AND SMELL', OIL ON CANVAS, SIGNED AND DATED, BY J. BOETS Hauteur : 135 Largeur : 200 cm Provenance : Vente anonyme ; Strasbourg, Pavillon Joséphine, 21 juin 1990 ; Collection particulière, Paris Bibliographie : Matias Díaz Padrón, 'El siglo de Rubens en el Museo del Prado : catálogo razonado de pintura flamenca del siglo XVII', Barcelone, 1995, t. I, p. 236, repr. Klaus Ertz, 'Jan Brueghel der Ältere (1568-1625). Kritischer Katalog der Gemälde', t. III, Lingen, 2008-2010, p. 1115 et détail repr. p. 1116, fig. 4 Commentaire : Née à Anvers vers 1600, la représentation de cabinets où sont exposés de multiples tableaux, objets d'art ou de curiosité, presque toujours objets d'étude, peut être considérée comme un genre pictural à part entière, dont la paternité semble devoir revenir à Frans Francken II (1). Reflets de la prospérité des Pays-Bas sous le règne des archiducs Albert et Isabelle et de leur rôle important dans le développement des arts, ces toiles témoignent également de la vigueur du marché de l'art et de l'importance sociale de la pratique de la collection à Anvers au début du XVIIe siècle. Le collectionneur est le centre et l'ordonnateur de toutes les richesses amoncelées avec une sorte d'horreur du vide dans son cabinet et est ainsi mis en valeur dans une toile qui conservera en outre le souvenir de sa galerie ; celles-ci étant souvent dispersées après la mort de leur propriétaire. Deux modes de représentations dominent : celui où le collectionneur est représenté au milieu de sa galerie, la présentant par exemple à des visiteurs, et celui où le cabinet devient le théâtre de l'allégorie. Ce second type fut particulièrement représenté par deux des artistes majeurs de la période, travaillant volontiers en collaboration sur ces œuvres : Pierre-Paul Rubens et Jan Brueghel l'Ancien. Notre 'Allégorie de la Vue et de l'Odorat' en est un témoignage. Elle reprend en effet une célèbre composition réalisée par ces deux peintres et d'autres collaborateurs vers 1618 en pendant d'une 'Allégorie de l'Ouïe, du Goût et du Toucher' (fig. 1) formant ainsi un cycle des Cinq Sens. Les deux tableaux, sans doute exécutés à l'intention des archiducs Albert et Isabelle, furent achetés à Jan Brueghel par la ville d'Anvers en 1618 pour être exposés au château de Tervuren dès 1619. Les avis de spécialistes divergent pour savoir si les deux grandes toiles aujourd'hui conservées à Madrid au musée du Prado, qui sont documentées en Espagne dès 1633, sont les originaux de Rubens et Brueghel ou des répliques d'atelier (2). La version de l'Allégorie de la Vue et de l'Odorat que nous présentons est due au pinceau d'un artiste ayant travaillé dans l'atelier de Jan Brueghel et connu presque exclusivement pour ses répliques des tableaux du maître. La personnalité de Boets, dont l'orthographe du nom est encore à déterminer (elle varie en effet entre Boets, Booets, ou encore Booetz), est un intéressant témoignage des pratiques d'ateliers. Le tableau que nous présentons semble être la composition la plus ambitieuse qu'il ait copiée. L'image est en effet spectaculaire. Les deux allégories représentées sous les traits de personnages féminins sont placées autour d'une table et entourées d'attributs permettant de les identifier : des fleurs aux subtils parfums pour l'Odorat et un miroir et une loupe pour la Vue. Elles sont placées dans une vaste galerie où percent quelques rayons de lumière et où l'on peut admirer quantité de tableaux des plus grands maîtres anversois, des sculptures principalement d'après l'Antique ainsi qu'une quantité d'objets précieux, d'instruments d'astrologie, de livres et d'objets de curiosités. Les deux putti et les deux petits singes à droite viennent égayer cet ensemble. Ce concentré de l'art flamand du XVIIe siècle est offert à

Auktionsarchiv: Los-Nr. 112
Auktion:
Datum:
26.03.2014
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75008 Paris
Frankreich
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