Beschreibung:

Giovanni BOLDINI (ITALIE-FRANCE/ 1842-1931) Femme nue allongée, vers 1910-20 Huile sur panneau parqueté 20.5 x 35 cm Un certificat d'authenticité de Francesca Dini no. 002761 sera remis à l'acquéreur. Expert : M. Thomas MORIN-WILLIAMS NOTA : “Le mouvement et la vitesse sont l’un des aspects de sa modernité.” - Servane Dargnies de Vitry, conservatrice du Patrimoine, commissaire de l’exposition ‘Boldini’ du 29 mars au 24 juillet 2022 au musée du Petit Palais, Paris. “Les traits de pinceaux s’élèvent doux et vaporeux, chargés de nuances roses, tandis que les coups brun et dorés dessinent rapidement l’atmosphère chargée de langueur qu’expriment les traits extrêmement sensuels et beaux du modèle.” - Francesca Dini, historienne de l’art, spécialiste de Giovanni Boldini. ——— ‘Oeuvre caractéristique’ de l’un des maîtres du portrait mondain moderne, Giovanni Boldini a incarné durant sa vie le meilleur de l’art de la Belle Époque, parmi lesquels figurent en Europe Paul-César Helleu, James Whistler, John Sargent, Anders Zorn, Giuseppe de Nittis et Ramon Casas. Un ‘enfant de l’art’, comme l’historienne Francesca Dini le rappelle, Giovanni Boldini est l’un de ces artistes issu d’une famille de peintres qui a su transcender ses aïeux. Né à Ferrare en 1842, Boldini est le huitième de treize enfants du peintre Antonio Boldini (1799-1872). Le maître de Ferrare se forme dans sa ville natale avec l’exemple de Cosmè Tura (1430-1495) et Dosso Dossi (1489-1542), tous deux initiateurs de la Renaissance primitive de Ferrare au XVe et XVIe siècle. Prédisposé à la technique artistique, d’un tempérament indépendant, le jeune Boldini est encouragé par son père Antonio dans la voie professionnelle de la peinture dès la fin des années 1850. Après un séjour formateur à Florence auprès des Macchiaioli, Boldini rejoint Paris en 1871, séduit, comme nombre de peintres par le dynamisme artistique de la capitale. Classiciste dans sa formation, à l’écoute des innovations de sa génération, tout en gardant une indépendance d’esprit marquée, Giovanni Boldini connut une ascension fulgurante dès ses débuts au Salon de Paris en 1874, et fit rapidement l’objet d’un succès continu jusqu’à sa mort en 1931 - fait rare pour un artiste. Il devient rapidement l’un des artistes les plus recherchés de l’écurie Goupil. Francesca Dini, historienne spécialiste de Boldini, abonde avec détails concernant la présente oeuvre: “Le succès vient avec les petits tableaux d'une facture et d'une douceur extraordinaires représentant des scènes parfois galantes inspirées du XVIIIe siècle, tranche de vie parfois élégante dans laquelle le coup de pinceau vif du rococo est appliqué à la réalité de la métropole moderne. Au cours des années 1880, Boldini revient au genre du portrait, sa passion de jeunesse, en mettant en scène les acteurs de la Belle Epoque dans des peintures de grand format qui le rendirent internationalement célèbre parmi les « portraitistes mondains » de son temps. C'est précisément dans ce dernier tronçon du parcours artistique du peintre italien que se situe le présent tableau : c'est - pour clarifier - par le segment qui part des portraits intimes de la Comtesse Gabrielle De Rasty, sa noble amante, en passant par le magnifique Portrait de Whistler (New-York, The Brooklyn Museum), que Boldini entre alors dans le XXe siècle à travers le présent nu. Notre tableau représentant un thème cher à l'artiste, celui du repos du modèle (souvent l’amoureuse du moment), est typique des oeuvres du début du nouveau siècle. Boldini, connu pour le dynamisme de ses coups de pinceau fulgurants, pour la verticalité serpentine des lignes qui caressent les corps élancés et sinueux des modèles aristocratiques, est constamment attiré par le thème du nu féminin au repos ; si bien que ces « fragments » d'intimité, d'abandon parmi les couvertures confites des alcôves, sont très récurrents, presque un contre-chant dans la vie artistique du peintre séducteur, à la grandeur ostentatoire des portraits offic