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Auktionsarchiv: Los-Nr. 58

[…]. Explication des tableaux, statues et bustes...

Schätzpreis
n. a.
Zuschlagspreis:
11.000 €
ca. 14.998 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 58

[…]. Explication des tableaux, statues et bustes...

Schätzpreis
n. a.
Zuschlagspreis:
11.000 €
ca. 14.998 $
Beschreibung:

[…]. Explication des tableaux, statues et bustes, etc. composant la galerie du Sénat-conservateur… À Paris, De l’imprimerie de Didot l’Aîné, imprimeur du Sénat, 1810, in-12, maroquin rouge à grains longs, autour des plats, guirlande torsadée soulignée d’étoiles, armes aux centre, dos lisse orné de l’abeille et de l’aigle impériaux, chiffre couronné [L] plusieurs fois répété, doublure et gardes de tabis bleu céleste, sertie d’une roulette dorée, tranches dorées (reliure de l’époque). Le palais du Luxembourg, musée et siège du Sénat-conservateur. Construit entre 1515 et 1525 pour Marie de Médicis (1575-1642) par Salomon de Brosse (1565 ou 1571- 1626), le palais est décoré par Rubens (1577-1640), qui réalise un cycle de 24 toiles à la gloire de l’épouse d’Henri IV. En 1750, Louis XV ayant accepté qu’une sélection de tableaux des collections royales y soit exposée au public, à proximité de la galerie de Rubens, il devient le premier musée d’art officiellement ouvert au public en France, qui préfigure la création de celui du Louvre en 1793. Devenu propriété nationale en 1791, le palais est bientôt le siège du Sénat-conservateur, haute assemblée créée par la Constitution de l’an VIII, mais le musée est conservé. Outre les toiles de Rubens, y sont exposées, entre autres, le cycle de la Vie de saint Bruno peint par Eustache Le Sueur (1616-1655) et les Vues des Ports de France exécutées à la demande du marquis de Marigny par le peintre Joseph Vernet (1714-1789). L’ensemble des collections est confié en 1802 aux soins du peintre Jean Naigeon (1757-1832) et de son frère François qui se chargent de leur conservation et de l’ouverture au public. Exemplaire aux grandes armes de Marie-Louise, alors impératrice des Français, offert à cette dernière par le président du Sénat, Germain Garnier, le 21 juillet 1810. D’abord mariée à Napoléon par procuration, à Vienne, le 11 mars 1810, Marie-Louise d’Autriche (1791-1847) arrive à Paris le 2 avril suivant, après que l’union civile a été contractée à Saint-Cloud. Le trajet du couple impérial de la barrière de l’Étoile au palais du Louvre donne lieu à des célébrations somptueuses conçues par les architectes Percier et Fontaine. Suivent trois semaines en Hollande et en Belgique, puis à son retour, la jeune femme prend possession de son rôle d’impératrice des Français en recevant les hommages des corps de l’État et en visitant les institutions impériales. C’est certainement à l’occasion de sa venue officielle au Sénat que son président, Germain Garnier (1754-1821), lui offre cette description des collections artistiques du palais du Luxembourg. Parmi les ouvrages ayant appartenu à Marie-Louise, ceux reliés à ses armes d’impératrice sont les plus rares. Dimensions : 160 x 92 mm. Provenance : Marie-Louise, impératrice des Français. Exposition : […], Une vie, une collection, Bibliotheca Wittockiana, 10 oct. 2008-28 févr. 2009, Éditions Faton, 2008, p. 58, n°45 (notice sur Marie-Louise, avec reproduction).

Auktionsarchiv: Los-Nr. 58
Auktion:
Datum:
24.10.2013
Auktionshaus:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
Frankreich
contact@alde.fr
+ 33 (0)1 45 49 09 24
+ 33 (0)1 45490930
Beschreibung:

[…]. Explication des tableaux, statues et bustes, etc. composant la galerie du Sénat-conservateur… À Paris, De l’imprimerie de Didot l’Aîné, imprimeur du Sénat, 1810, in-12, maroquin rouge à grains longs, autour des plats, guirlande torsadée soulignée d’étoiles, armes aux centre, dos lisse orné de l’abeille et de l’aigle impériaux, chiffre couronné [L] plusieurs fois répété, doublure et gardes de tabis bleu céleste, sertie d’une roulette dorée, tranches dorées (reliure de l’époque). Le palais du Luxembourg, musée et siège du Sénat-conservateur. Construit entre 1515 et 1525 pour Marie de Médicis (1575-1642) par Salomon de Brosse (1565 ou 1571- 1626), le palais est décoré par Rubens (1577-1640), qui réalise un cycle de 24 toiles à la gloire de l’épouse d’Henri IV. En 1750, Louis XV ayant accepté qu’une sélection de tableaux des collections royales y soit exposée au public, à proximité de la galerie de Rubens, il devient le premier musée d’art officiellement ouvert au public en France, qui préfigure la création de celui du Louvre en 1793. Devenu propriété nationale en 1791, le palais est bientôt le siège du Sénat-conservateur, haute assemblée créée par la Constitution de l’an VIII, mais le musée est conservé. Outre les toiles de Rubens, y sont exposées, entre autres, le cycle de la Vie de saint Bruno peint par Eustache Le Sueur (1616-1655) et les Vues des Ports de France exécutées à la demande du marquis de Marigny par le peintre Joseph Vernet (1714-1789). L’ensemble des collections est confié en 1802 aux soins du peintre Jean Naigeon (1757-1832) et de son frère François qui se chargent de leur conservation et de l’ouverture au public. Exemplaire aux grandes armes de Marie-Louise, alors impératrice des Français, offert à cette dernière par le président du Sénat, Germain Garnier, le 21 juillet 1810. D’abord mariée à Napoléon par procuration, à Vienne, le 11 mars 1810, Marie-Louise d’Autriche (1791-1847) arrive à Paris le 2 avril suivant, après que l’union civile a été contractée à Saint-Cloud. Le trajet du couple impérial de la barrière de l’Étoile au palais du Louvre donne lieu à des célébrations somptueuses conçues par les architectes Percier et Fontaine. Suivent trois semaines en Hollande et en Belgique, puis à son retour, la jeune femme prend possession de son rôle d’impératrice des Français en recevant les hommages des corps de l’État et en visitant les institutions impériales. C’est certainement à l’occasion de sa venue officielle au Sénat que son président, Germain Garnier (1754-1821), lui offre cette description des collections artistiques du palais du Luxembourg. Parmi les ouvrages ayant appartenu à Marie-Louise, ceux reliés à ses armes d’impératrice sont les plus rares. Dimensions : 160 x 92 mm. Provenance : Marie-Louise, impératrice des Français. Exposition : […], Une vie, une collection, Bibliotheca Wittockiana, 10 oct. 2008-28 févr. 2009, Éditions Faton, 2008, p. 58, n°45 (notice sur Marie-Louise, avec reproduction).

Auktionsarchiv: Los-Nr. 58
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Datum:
24.10.2013
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