Beschreibung:

DENIS (Maurice) peintre français du groupe des nabis (1870-1943) Réunion de 4 lettres autographes signées à Frantz Jourdain 7 p. de formats divers. 1907 et 1928, de la [Villa] Silencio à Perros-Guirec et du Prieuré à Saint-Germain en Laye, en 1929. Très belles lettres. Après la dernière réunion du Comité, [Odilon] Redon lui communique le scrupule que voici. Nous avons oublié parmi les 50 noms du grand Comité celui d’Emile Bernard. Emile Bernard est de tous les peintres qui a le mieux connu Cézanne, qui a vécu avec Cézanne. De toutes ses forces, depuis près de vingt ans, il s’emploie à le glorifier. De vous à moi, Bernard n’est pas mon ami, mais j’approuve Redon d’avoir pensé à lui, et j’estime qu’il serait injuste de ne pas l’inscrire parmi ceux qui patronnent le monument Cézanne. Avisez au moyen de réparer cet oubli, si toutefois vous pensez comme moi... . Toujours à propos d’Emile Bernard, Denis partage l’avis de Jourdain sur ce triste personnage, mais il est avéré qu’il a beaucoup – beaucoup connu Cézanne... Comme nous ne sommes pas près de nous réunir, et que je projette un voyage en Italie , il lui rappelle quelques obligations de peur de les oublier. 1° que décidément M. Cochin malgré mes instances décline la présidence. 2° que parmi les oubliés du comité, il serait injuste d’inscrire le brave Druet qui est en train d’élever lui aussi un monument à Cézanne. Une visite à son magazin (sic) vous convaincrait. Il a été à Aix photographier les peintures murales. Il fait en ce moment la collection Pellerin. A ce degré de perfection, la photographie est un hommage de choix à l’œuvre d’un artiste... . Août 1928. De la villa Silencio , que le peintre avait acquis en 1908, il lui confirme la bonne réception des papiers du salon d’Automne, qui annoncent pour le 8 septembre, la date de réception des œuvres. Il lui demande un délai supplémentaire afin de pouvoir terminer son panneau décoratif en cours, représentant une bacchanale de 4,20 m x 2,80 m . Mars 1929. Il lui évoque la promesse de Paul Léon (historiographe du service des monuments historiques français), concernant la mise en place du monument Cézanne, promesse obtenue avant son départ en Egypte, qu’il a transmise à Maillol, qui consent . [Aristide] Maillol, l’avait chargé d’une mission concernant un socle de la statue de Cézanne et son départ pour le proche Orient, l’empêche d’assumer cette charge. Il lui indique le matériau nécessaire, un socle bas comme celui qui a été présenté en bois , ainsi que l’emplacement prévu dont Maillol est enchanté, dans l’axe de l’escalier, mais côté Orangerie... .