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Auktionsarchiv: Los-Nr. 61

Contrat rédigé à la main par Auguste

Schätzpreis
15.000 € - 20.000 €
ca. 21.920 $ - 29.227 $
Zuschlagspreis:
26.000 €
ca. 37.995 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 61

Contrat rédigé à la main par Auguste

Schätzpreis
15.000 € - 20.000 €
ca. 21.920 $ - 29.227 $
Zuschlagspreis:
26.000 €
ca. 37.995 $
Beschreibung:

Contrat rédigé à la main par Auguste Poulet-Malassis, en date du premier juillet 1862, destiné à Charles Baudelaire établissant la cession des droits de reproduction, sous toutes les formes, de ses travaux littéraires parus et à paraître. Les ouvrages parus, concernés, sont «Les Paradis artificiels, Opium et Haschich» et «Les Fleurs du mal», les «Histoires et Nouvelles Histoires extraordinaires», traduites d'Edgar Poe, ainsi que les «Aventures d'Arthur Gordon Pym». Les ouvrages à paraître se composeront «de tous les travaux littéraires, publiés et à publier par Monsieur Baudelaire, soit en volume, soit dans quelque journal ou recueil littéraire que ce soit et quelle que soit leur nature : critique, roman, nouvelle, histoire, philosophie etc...» Cette cession est faite, moyennant la somme de 5 000 frs, versée à l'écrivain. Le document, de trois pages, comporte, à la fin, une note de la main de Baudelaire : «Auguste Poulet Malassis, rue de Mercébis, 35 bis Ixelles. Bruxelles. La mention est suivie d'une autre note de la main de Narcisse Ancelle concernant M. Pincebourde. Un certain nombre de lettres autographes signées d'Auguste Poulet-Malassis adressées à Baudelaire accompagnent le contrat : Lettre écrite vers le 15 juin 1859, dans laquelle Malassis parle de ses problèmes occasionnés par la publication des Mémoires de Lauzun, et de sa possible mise en prison..., il fait part au poète des soucis de son jeune frère, accusé de désertion, lui tient des propos sur son «Salon», au sujet d' Asselineau, Babou et Banville qui déprime. Il lui annonce la prochaine parution du «Balzac» de Gautier et de celle, simultanée, de son ouvrage sur «Gautier». 4 pages. Lettre du 8 août 1859 dans laquelle Malassis poursuit ses réflexions sur le «Gautier» de Baudelaire, lui fait part de ses problèmes avec le «Saint-Just» d'Hamel, de l'achat de livres à Champfleury et surtout de l'acquisition de son portrait par Manet. La lettre forme une page avec adresse timbrée et cachets postaux. Lettre du 23 septembre 1859. Dans sa lettre, Malassis évoque les problèmes occasionnés par le non-remboursement des avances faites par l'éditeur au profit du poète. Ceci crée de gros problèmes financiers à celui-ci, qui en espère la régularisation rapide, vu son degré de pauvreté. Deux pages un tiers, avec adresse timbrée et cachets postaux. Lettre du 20 septembre 1859 dans laquelle Malassis insiste sur les difficultés financières dues au retard de Baudelaire pour le paiement de ses échéances. Deux pages et demie.. Lettre du 30 septembre 1859, dans laquelle on apprend que ses problèmes financiers semblent s'arranger et qu'il est important maintenant de «penser au Gautier». Une page avec adresse timbrée et cachets postaux. Lettre du 8 novembre 1859. Les problèmes ne se sont pas arrangés malgré l'espoir du mois de septembre et Malassis est dans le plus grand dénuement. Une page avec adresse timbrée et cachets postaux. Lettre du 16 novembre 1859. Rien ne s'arrange. Malassis ponctue d'ailleurs sa lettre par un «Etat de leurs affaires», bien pessimiste. Deux pages et demie. Lettre adressée en mars 1861. Cette lettre est la lettre du désespoir, Malassis semble convaincu de la fin tragique et inéluctable de son imprimerie et de sa librairie. Il le doit en partie aux problèmes financiers de Baudelaire, mais ne semble pas lui en vouloir «vous n'y pouvez rien». Une page. Références : Pichois Claude. Lettres à Baudelaire. 1973. Pichois Claude. Auguste Poulet-Malassis. 1996.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 61
Auktion:
Datum:
01.12.2009
Auktionshaus:
GROS & DELETTREZ SVV
22 rue Drouot
75009 Paris
Frankreich
contact@gros-delettrez.com
+33 (0)1 4770 8304
+33 (0)1 4523 0164
Beschreibung:

Contrat rédigé à la main par Auguste Poulet-Malassis, en date du premier juillet 1862, destiné à Charles Baudelaire établissant la cession des droits de reproduction, sous toutes les formes, de ses travaux littéraires parus et à paraître. Les ouvrages parus, concernés, sont «Les Paradis artificiels, Opium et Haschich» et «Les Fleurs du mal», les «Histoires et Nouvelles Histoires extraordinaires», traduites d'Edgar Poe, ainsi que les «Aventures d'Arthur Gordon Pym». Les ouvrages à paraître se composeront «de tous les travaux littéraires, publiés et à publier par Monsieur Baudelaire, soit en volume, soit dans quelque journal ou recueil littéraire que ce soit et quelle que soit leur nature : critique, roman, nouvelle, histoire, philosophie etc...» Cette cession est faite, moyennant la somme de 5 000 frs, versée à l'écrivain. Le document, de trois pages, comporte, à la fin, une note de la main de Baudelaire : «Auguste Poulet Malassis, rue de Mercébis, 35 bis Ixelles. Bruxelles. La mention est suivie d'une autre note de la main de Narcisse Ancelle concernant M. Pincebourde. Un certain nombre de lettres autographes signées d'Auguste Poulet-Malassis adressées à Baudelaire accompagnent le contrat : Lettre écrite vers le 15 juin 1859, dans laquelle Malassis parle de ses problèmes occasionnés par la publication des Mémoires de Lauzun, et de sa possible mise en prison..., il fait part au poète des soucis de son jeune frère, accusé de désertion, lui tient des propos sur son «Salon», au sujet d' Asselineau, Babou et Banville qui déprime. Il lui annonce la prochaine parution du «Balzac» de Gautier et de celle, simultanée, de son ouvrage sur «Gautier». 4 pages. Lettre du 8 août 1859 dans laquelle Malassis poursuit ses réflexions sur le «Gautier» de Baudelaire, lui fait part de ses problèmes avec le «Saint-Just» d'Hamel, de l'achat de livres à Champfleury et surtout de l'acquisition de son portrait par Manet. La lettre forme une page avec adresse timbrée et cachets postaux. Lettre du 23 septembre 1859. Dans sa lettre, Malassis évoque les problèmes occasionnés par le non-remboursement des avances faites par l'éditeur au profit du poète. Ceci crée de gros problèmes financiers à celui-ci, qui en espère la régularisation rapide, vu son degré de pauvreté. Deux pages un tiers, avec adresse timbrée et cachets postaux. Lettre du 20 septembre 1859 dans laquelle Malassis insiste sur les difficultés financières dues au retard de Baudelaire pour le paiement de ses échéances. Deux pages et demie.. Lettre du 30 septembre 1859, dans laquelle on apprend que ses problèmes financiers semblent s'arranger et qu'il est important maintenant de «penser au Gautier». Une page avec adresse timbrée et cachets postaux. Lettre du 8 novembre 1859. Les problèmes ne se sont pas arrangés malgré l'espoir du mois de septembre et Malassis est dans le plus grand dénuement. Une page avec adresse timbrée et cachets postaux. Lettre du 16 novembre 1859. Rien ne s'arrange. Malassis ponctue d'ailleurs sa lettre par un «Etat de leurs affaires», bien pessimiste. Deux pages et demie. Lettre adressée en mars 1861. Cette lettre est la lettre du désespoir, Malassis semble convaincu de la fin tragique et inéluctable de son imprimerie et de sa librairie. Il le doit en partie aux problèmes financiers de Baudelaire, mais ne semble pas lui en vouloir «vous n'y pouvez rien». Une page. Références : Pichois Claude. Lettres à Baudelaire. 1973. Pichois Claude. Auguste Poulet-Malassis. 1996.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 61
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01.12.2009
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