BUREAU PLAT en acajou et placage d'acajou ouvrant par cinq tiroirs en façade. Il pose sur des pieds fuselés et cannelés cerclés de bronze en partie haute et terminés par des petits sabots. Deux tirettes latérales. Plateau foncé d'un maroquin havane. Estampille de Nicolas Petit Epoque Louis XVI. H : 74 cm L : 128,5 cm P : 63 cm Nicolas PETIT : né en 1732, cet ébéniste est reçu Maître le 21 janvier 1761. Installé rue du Faubourg-Saint-Antoine à Paris il décède le 18 août 1791. Nicolas PETIT est u n des rares très grands ébénistes, avec Jean-François LELEU à être d'origine française et non allemande ou hollandaise. Sa production est particulièrement généreuse, toujours souple et d'un trait sûr. Ses premières productions très rocaille ont un galbe très prononcé avec une certaine douceur que des bronzes sobres mettent remarquablement en valeur. Il sait tout traiter : les placages en bois de fil, les marqueteries de bois de bout, les motifs découpés en « saucisson » comme le dirait ROUBO. Il réalise même des pièces en vernis MARTIN. Vers 1765 il se lance naturellement dans le goût à la grecque, ses meubles deviennent plus rigides et ses commodes s'ornent d'un plaisant ressaut, discret et agréable. Plus tard sa production devient plus luxueuse ; apparaissent alors des plaques de porcelaine de Sèvres, des panneaux de lacq et même des mosaïques. Lire la suite Replier
BUREAU PLAT en acajou et placage d'acajou ouvrant par cinq tiroirs en façade. Il pose sur des pieds fuselés et cannelés cerclés de bronze en partie haute et terminés par des petits sabots. Deux tirettes latérales. Plateau foncé d'un maroquin havane. Estampille de Nicolas Petit Epoque Louis XVI. H : 74 cm L : 128,5 cm P : 63 cm Nicolas PETIT : né en 1732, cet ébéniste est reçu Maître le 21 janvier 1761. Installé rue du Faubourg-Saint-Antoine à Paris il décède le 18 août 1791. Nicolas PETIT est u n des rares très grands ébénistes, avec Jean-François LELEU à être d'origine française et non allemande ou hollandaise. Sa production est particulièrement généreuse, toujours souple et d'un trait sûr. Ses premières productions très rocaille ont un galbe très prononcé avec une certaine douceur que des bronzes sobres mettent remarquablement en valeur. Il sait tout traiter : les placages en bois de fil, les marqueteries de bois de bout, les motifs découpés en « saucisson » comme le dirait ROUBO. Il réalise même des pièces en vernis MARTIN. Vers 1765 il se lance naturellement dans le goût à la grecque, ses meubles deviennent plus rigides et ses commodes s'ornent d'un plaisant ressaut, discret et agréable. Plus tard sa production devient plus luxueuse ; apparaissent alors des plaques de porcelaine de Sèvres, des panneaux de lacq et même des mosaïques. Lire la suite Replier
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