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Auktionsarchiv: Los-Nr. 116

BOURGUIGNON D'ANVILLE Hubert François

Schätzpreis
500 € - 600 €
ca. 571 $ - 685 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 116

BOURGUIGNON D'ANVILLE Hubert François

Schätzpreis
500 € - 600 €
ca. 571 $ - 685 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

BOURGUIGNON D'ANVILLE Hubert François dit Gravelot BOURGUIGNON (1699-1773) Trois compositions in-18 pour un Roman oriental Mine de plomb sur papier Porte une étiquette au dos avec le titre 11 x 7 cm chaque Note : Hubert-François Bourguignon d'Anville, dit Hubert-François Gravelot Naissance : 26 mars 1699, à Paris, France; Décès : 19 avril 1773 (à 74 ans), Paris, France Peintre, dessinateur, illustrateur, caricaturiste. Formation : Académie royale de peinture, Maître Jean II Restout, Boucher. Élève : Gainsborough Hubert-François Bourguignon d'Anville, connu sous le nom de Gravelot est un illustrateur, graveur, dessinateur et peintre français qui connut un certain succès à Londres au début du xviiie siècle et qui y laissa l'empreinte du " goût français ". Élève considéré comme moyen par l'Académie royale de peinture, Gravelot tente tout de même le voyage de Rome avant d'être contraint, faute de ressources, de revenir à Paris sans avoir pu dépasser Lyon. Après l'échec d'une opération commerciale à Saint Domingue où l'a envoyé son père, il devient l'élève de Jean Restout puis de Boucher. De 1732 à 1745, Gravelot s'installe à Londres. Bien que sujet à l'anglomanie comme nombre de ses compatriotes, il s'y rend sur l'invitation du graveur Claude Dubosc (1682-1745)3 afin de travailler sur les gravures de l'édition anglaise de l'ouvrage de Bernard Picart Traité des cérémonies religieuses de toutes les nations. On trouve dans les carnets de note du graveur George Vertue une appréciation très positive du style de Gravelot. Ce dernier commence alors à fréquenter une société d'artistes, la St Martin's Lane Academy dirigée par William Hogarth à une époque où Londres ne comportait ni galerie, ni musée, ni exposition, pas même une école qui fut l'équivalent de l'Académie royale à Paris. Gravelot prend comme élève un certain Thomas Gainsborough qui deviendra l'un des peintres les plus importants de l'école anglaise du xviiie siècle. Son style est imité, et Gravelot est sans doute l'un des promoteurs du rococo en Angleterre, tant il excelle dans l'art de l'ornement. Gravelot s'est également distingué dans ses illustrations et ses rocailles qu'il avait réalisées pour des ébénistes, tapissiers et des chaudronniers, qui furent une source d'inspiration pour des orfèvres, tapissiers et des ébénistes parmi lesquels on compte Thomas Chippendale sans oublier les miniaturistes travaillant pour la fabrique de porcelaine de Chelsea. Ses illustrations, notamment 35 frontispices pour la seule édition des OEuvres complètes de Shakespeare en 17444, ont influencé les artistes anglais et il travaille aux côtés de graveur comme Gerard Vandergucht On compte aussi le Pamela: or, Virtue rewarded de Samuel Richardson qu'il illustre en 1741. Les sentiments anti-français déclenchés par la bataille de Fontenoy en 1745 ramènent Gravelot à Paris en octobre, où, accompagné par l'un de ses élèves et d'une fortune estimée à 40 000 livres, il n'a aucune difficulté à employer ses talents. Durant l'hiver, Gravelot réussit à faire libérer son jeune élève embastillé, les Anglais ayant été déclarés un temps suspects. Il illustre aux côtés de graveurs comme Noël Le Mire l'Histoire de Tom Jones de Fielding (1750), le Décaméron (1757), la Nouvelle Héloïse (1761), les Contes moraux de Marmontel (1765), les Métamorphoses d'Ovide (1767-71), La Jérusalem délivrée du Tasse (1771) mais aussi les oeuvres complètes de Corneille, Racine et Voltaire : certains de ces livres illustrés sont considérés comme parmi les plus beaux de cette époque. Il laisse plus de 2 000 cuivres. Il eut une influence sensible sur, entre autres, Jean-Michel-Papillon et Nicolas Caron. Grand lecteur, Gravelot était le frère du géographe Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville avec lequel il travailla sur une série de cartes et qui écrivit son éloge funèbre où il rappelle sa bibliomanie. Son frère rapporte que lorsqu'il dessinait, il s'aidait d'une série de poupées qu'il fit concevoir à Londres équipées de leurs vê

Auktionsarchiv: Los-Nr. 116
Beschreibung:

BOURGUIGNON D'ANVILLE Hubert François dit Gravelot BOURGUIGNON (1699-1773) Trois compositions in-18 pour un Roman oriental Mine de plomb sur papier Porte une étiquette au dos avec le titre 11 x 7 cm chaque Note : Hubert-François Bourguignon d'Anville, dit Hubert-François Gravelot Naissance : 26 mars 1699, à Paris, France; Décès : 19 avril 1773 (à 74 ans), Paris, France Peintre, dessinateur, illustrateur, caricaturiste. Formation : Académie royale de peinture, Maître Jean II Restout, Boucher. Élève : Gainsborough Hubert-François Bourguignon d'Anville, connu sous le nom de Gravelot est un illustrateur, graveur, dessinateur et peintre français qui connut un certain succès à Londres au début du xviiie siècle et qui y laissa l'empreinte du " goût français ". Élève considéré comme moyen par l'Académie royale de peinture, Gravelot tente tout de même le voyage de Rome avant d'être contraint, faute de ressources, de revenir à Paris sans avoir pu dépasser Lyon. Après l'échec d'une opération commerciale à Saint Domingue où l'a envoyé son père, il devient l'élève de Jean Restout puis de Boucher. De 1732 à 1745, Gravelot s'installe à Londres. Bien que sujet à l'anglomanie comme nombre de ses compatriotes, il s'y rend sur l'invitation du graveur Claude Dubosc (1682-1745)3 afin de travailler sur les gravures de l'édition anglaise de l'ouvrage de Bernard Picart Traité des cérémonies religieuses de toutes les nations. On trouve dans les carnets de note du graveur George Vertue une appréciation très positive du style de Gravelot. Ce dernier commence alors à fréquenter une société d'artistes, la St Martin's Lane Academy dirigée par William Hogarth à une époque où Londres ne comportait ni galerie, ni musée, ni exposition, pas même une école qui fut l'équivalent de l'Académie royale à Paris. Gravelot prend comme élève un certain Thomas Gainsborough qui deviendra l'un des peintres les plus importants de l'école anglaise du xviiie siècle. Son style est imité, et Gravelot est sans doute l'un des promoteurs du rococo en Angleterre, tant il excelle dans l'art de l'ornement. Gravelot s'est également distingué dans ses illustrations et ses rocailles qu'il avait réalisées pour des ébénistes, tapissiers et des chaudronniers, qui furent une source d'inspiration pour des orfèvres, tapissiers et des ébénistes parmi lesquels on compte Thomas Chippendale sans oublier les miniaturistes travaillant pour la fabrique de porcelaine de Chelsea. Ses illustrations, notamment 35 frontispices pour la seule édition des OEuvres complètes de Shakespeare en 17444, ont influencé les artistes anglais et il travaille aux côtés de graveur comme Gerard Vandergucht On compte aussi le Pamela: or, Virtue rewarded de Samuel Richardson qu'il illustre en 1741. Les sentiments anti-français déclenchés par la bataille de Fontenoy en 1745 ramènent Gravelot à Paris en octobre, où, accompagné par l'un de ses élèves et d'une fortune estimée à 40 000 livres, il n'a aucune difficulté à employer ses talents. Durant l'hiver, Gravelot réussit à faire libérer son jeune élève embastillé, les Anglais ayant été déclarés un temps suspects. Il illustre aux côtés de graveurs comme Noël Le Mire l'Histoire de Tom Jones de Fielding (1750), le Décaméron (1757), la Nouvelle Héloïse (1761), les Contes moraux de Marmontel (1765), les Métamorphoses d'Ovide (1767-71), La Jérusalem délivrée du Tasse (1771) mais aussi les oeuvres complètes de Corneille, Racine et Voltaire : certains de ces livres illustrés sont considérés comme parmi les plus beaux de cette époque. Il laisse plus de 2 000 cuivres. Il eut une influence sensible sur, entre autres, Jean-Michel-Papillon et Nicolas Caron. Grand lecteur, Gravelot était le frère du géographe Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville avec lequel il travailla sur une série de cartes et qui écrivit son éloge funèbre où il rappelle sa bibliomanie. Son frère rapporte que lorsqu'il dessinait, il s'aidait d'une série de poupées qu'il fit concevoir à Londres équipées de leurs vê

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