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Auktionsarchiv: Los-Nr. 29

1929 Bugatti Type 40 No reserve

Schätzpreis
100.000 € - 130.000 €
ca. 113.397 $ - 147.416 $
Zuschlagspreis:
190.720 €
ca. 216.271 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 29

1929 Bugatti Type 40 No reserve

Schätzpreis
100.000 € - 130.000 €
ca. 113.397 $ - 147.416 $
Zuschlagspreis:
190.720 €
ca. 216.271 $
Beschreibung:

1929 Bugatti Type 40 No reserve Carte grise française Châssis n°40719 Moteur n°633 - 3 propriétaires seulement - Même propriétaire depuis 1958 - Magnifique projet presque achevé - Sans réserve La voiture que nous présentons est encore équipée de son châssis et de son moteur d'origine. Ce dernier, numéro 633, fait partie d'une série de 12 moteurs (numéros 632 à 643) assemblés en décembre 1928. Les châssis correspondants sont ensuite complétés pendant le mois de janvier 1929. Vers le 5 décembre 1928, le châssis 40719 (avec les châssis 40716, 40717 et 40718) est commandé par le garage Stand Auto de Paris, mais le règlement des quatre commandes, de 31 025 francs chacune, est ensuite annulé. Pourtant, le registre de vente Bugatti indique " 40719/633, 25 février 1929 " au nom de Stand Auto à Paris. Il s'agit de la date effective de livraison du châssis par l'usine à l'agence parisienne. Ainsi, même s'il ne semble pas avoir été réglé, ce châssis sort quand même des stocks. Il faut toutefois attendre une note du 11 novembre 1929 pour retrouver sa trace, dans une liste de véhicules se trouvant en dépôt au 15 rue du Débarcadère à Paris. Les châssis 40719 et 40604 viennent d'être ramenés de l'établissement Daste, c'est-à-dire de la carrosserie Vanvooren à Courbevoie, mais ils n'y ont pas été carrossés. Le registre de vente original indique aussi, à la plume, rechargée sur la première mention de livraison au crayon du 25 février 1929, les mots : " III Grand Prix Bugatti ". Cette information signifie que ce châssis est une des récompenses du " Troisième Grand Prix Bugatti ", organisé le 1er juin 1930 et remporté pour la seconde fois consécutive par Juan Zanelli. Cette épreuve courue sur le circuit du Mans est dotée par le constructeur de prix prestigieux. La presse ne nous renseigne pas sur ceux de l'épreuve de 1930 mais, concernant le second Grand Prix Bugatti de juin 1929, les récompenses sont un premier prix d'une valeur de 165 000 francs ou une voiture d'un montant équivalent (une Type 35 à compresseur), un deuxième prix de 60 000 francs ou un châssis de Type 44, et un troisième prix de 36 000 francs ou un châssis de Type 40. Les gagnants peuvent aussi choisir un ensemble de chèques de 1 000 francs, non personnalisés, à utiliser aux ateliers de réparation Bugatti. Nous pouvons supposer que le châssis 40719, troisième prix du GP de 1930, est refusé par sa lauréate, Mlle Hellé Nice (troisième de l'épreuve), et remis en vente par l'usine Bugatti. Ainsi, après être restée en stock chez Bugatti, cette Type 40 est vendue comme voiture neuve à Victor Catteau, 8 bis rue François Cuvelle, à Douai, qui la fait immatriculer à son nom le 6 août 1930 sous le numéro 168 MB 4. La raison sociale complète est : " Victor Catteau Transports, charbons, déménagements, voies Fer et Terre, garde-meubles ". La voiture est sans doute carrossée dans le nord, à Lille ou alentour, mais sans preuve. Sa carrosserie cabriolet "milord" est de bonne facture mais ne porte pas la griffe d'un carrossier parisien connu. Cinq années durant, Victor Catteau utilise sa Type 40, qui sera sa seule voiture de la marque, et il ne la revendra qu'au printemps 1935. La voiture est vendue au printemps 1935 et elle est immatriculée à Paris le 9 avril, sous le numéro 6509 RJ 6. Ce deuxième propriétaire reste inconnu, les registres de police de la Seine étant détruits pour cette période. En 1937, la voiture arrive entre les mains d'un autre propriétaire, Paul Bucher, ouvrier de l'usine Bugatti et qui travaille à Paris et Molsheim. Ses petits-enfants nous ont fourni de précieuses informations sur la voiture, dont une photo qui porte au dos la mention manuscrite " Bugatti Type 40, achetée d'occasion à Paris en 1937 et partie en Hollande en 1958 avec kilométrage inconnu. " Ses petites-filles nous ont confié leurs souvenirs de cet homme peu ordinaire : " Ce grand-père était un personnage truculent, libre avec un parcours quelque peu original. Il a travaillé chez Bugatti comme tourneur-outil

Auktionsarchiv: Los-Nr. 29
Auktion:
Datum:
08.02.2019
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1929 Bugatti Type 40 No reserve Carte grise française Châssis n°40719 Moteur n°633 - 3 propriétaires seulement - Même propriétaire depuis 1958 - Magnifique projet presque achevé - Sans réserve La voiture que nous présentons est encore équipée de son châssis et de son moteur d'origine. Ce dernier, numéro 633, fait partie d'une série de 12 moteurs (numéros 632 à 643) assemblés en décembre 1928. Les châssis correspondants sont ensuite complétés pendant le mois de janvier 1929. Vers le 5 décembre 1928, le châssis 40719 (avec les châssis 40716, 40717 et 40718) est commandé par le garage Stand Auto de Paris, mais le règlement des quatre commandes, de 31 025 francs chacune, est ensuite annulé. Pourtant, le registre de vente Bugatti indique " 40719/633, 25 février 1929 " au nom de Stand Auto à Paris. Il s'agit de la date effective de livraison du châssis par l'usine à l'agence parisienne. Ainsi, même s'il ne semble pas avoir été réglé, ce châssis sort quand même des stocks. Il faut toutefois attendre une note du 11 novembre 1929 pour retrouver sa trace, dans une liste de véhicules se trouvant en dépôt au 15 rue du Débarcadère à Paris. Les châssis 40719 et 40604 viennent d'être ramenés de l'établissement Daste, c'est-à-dire de la carrosserie Vanvooren à Courbevoie, mais ils n'y ont pas été carrossés. Le registre de vente original indique aussi, à la plume, rechargée sur la première mention de livraison au crayon du 25 février 1929, les mots : " III Grand Prix Bugatti ". Cette information signifie que ce châssis est une des récompenses du " Troisième Grand Prix Bugatti ", organisé le 1er juin 1930 et remporté pour la seconde fois consécutive par Juan Zanelli. Cette épreuve courue sur le circuit du Mans est dotée par le constructeur de prix prestigieux. La presse ne nous renseigne pas sur ceux de l'épreuve de 1930 mais, concernant le second Grand Prix Bugatti de juin 1929, les récompenses sont un premier prix d'une valeur de 165 000 francs ou une voiture d'un montant équivalent (une Type 35 à compresseur), un deuxième prix de 60 000 francs ou un châssis de Type 44, et un troisième prix de 36 000 francs ou un châssis de Type 40. Les gagnants peuvent aussi choisir un ensemble de chèques de 1 000 francs, non personnalisés, à utiliser aux ateliers de réparation Bugatti. Nous pouvons supposer que le châssis 40719, troisième prix du GP de 1930, est refusé par sa lauréate, Mlle Hellé Nice (troisième de l'épreuve), et remis en vente par l'usine Bugatti. Ainsi, après être restée en stock chez Bugatti, cette Type 40 est vendue comme voiture neuve à Victor Catteau, 8 bis rue François Cuvelle, à Douai, qui la fait immatriculer à son nom le 6 août 1930 sous le numéro 168 MB 4. La raison sociale complète est : " Victor Catteau Transports, charbons, déménagements, voies Fer et Terre, garde-meubles ". La voiture est sans doute carrossée dans le nord, à Lille ou alentour, mais sans preuve. Sa carrosserie cabriolet "milord" est de bonne facture mais ne porte pas la griffe d'un carrossier parisien connu. Cinq années durant, Victor Catteau utilise sa Type 40, qui sera sa seule voiture de la marque, et il ne la revendra qu'au printemps 1935. La voiture est vendue au printemps 1935 et elle est immatriculée à Paris le 9 avril, sous le numéro 6509 RJ 6. Ce deuxième propriétaire reste inconnu, les registres de police de la Seine étant détruits pour cette période. En 1937, la voiture arrive entre les mains d'un autre propriétaire, Paul Bucher, ouvrier de l'usine Bugatti et qui travaille à Paris et Molsheim. Ses petits-enfants nous ont fourni de précieuses informations sur la voiture, dont une photo qui porte au dos la mention manuscrite " Bugatti Type 40, achetée d'occasion à Paris en 1937 et partie en Hollande en 1958 avec kilométrage inconnu. " Ses petites-filles nous ont confié leurs souvenirs de cet homme peu ordinaire : " Ce grand-père était un personnage truculent, libre avec un parcours quelque peu original. Il a travaillé chez Bugatti comme tourneur-outil

Auktionsarchiv: Los-Nr. 29
Auktion:
Datum:
08.02.2019
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Frankreich
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