Beschreibung:

YVES DE PARIS (1593-1678)]. Astrologiae nova methodus Francisci Allaei Arabis Christiani. -Fatum universi observatum... -Disceptatio P. Ivonis Parisini Capuc. Rennes: Julien Herbert, 1654-1655. 3 parties en un vol. in-folio (370 x 237 mm). Collation: e 2, A-C 2, A-Q 2, A-E 2, F 4 (sans le dernier feuillet blanc). 10 volvelles dont trois dans Astrologia et 7 dans Fatum . (Larges mouillures affectant les marges inférieures et supérieures de l'ensemble du texte. La volvelle de la page 48 est incomplète). Basane marbrée postérieure, dos à nerfs orné de motifs dorés, (frottée, tache sur le plat inférieur.) RARE ÉDITION ORIGINALE DE CE RECUEIL D'ASTROLOGIE, BIEN COMPLÈTE DE TOUTES SES VOLVELLES. "En 1655 va paraître sous le titre de Fatum Universi un traité d'astrologie politique sous le nom de Franciscus Allaeus. Or, dans ce traité, [...], sera repris un pronostic, dont l'édition d'origine n'a pas été conservée mais qu'un Henri de Boulainvilliers, dans les années 1680 eut en mains. Un pronostic paru à la fin du gouvernement et du règne de Louis XIII (1642-1643). On ignore s'il parut sous le nom d'Yves de Paris, cela est fort peu probable. Le pseudonyme de Franciscus Allaeus - avait probablement été déjà utilisé par le Père Yves dès cette époque, et la qualité des prédictions avait conféré à ce soi-disant astrologue arabe chrétien une certaine aura. En 1655, puis en 1658, sous le coup d'une censure, donc au lendemain des événements qui agitèrent la France du jeune Louis XIV, parut un recueil de traités astrologiques (imprimé à Rennes pour l'édition de 1655), lieu où le débat dont il va être question se tint. Son titre Astrologia nova methodus Francisci Allaei Arabis christiani est aussi celui de la première pièce, la deuxième pièce s'intitulant Fatum Universi , la troisième consistant en la Disceptatio du capucin Yves de Paris, c'est dire la défense du Fatum Universi , donc paru à Rennes, qui avait fait l'objet d'un procès devant le Parlement de Bretagne, à Nantes. Cette Disceptatio paraît en 1655, chez le même libraire rennais" (Jacques Halbronn, Yves de Paris, un Capucin astrologue ). Ces textes semblent avoir été réunis par le marquis d'Asserac dont le nom (mal orthographié "Asserat") apparaît dans le Sors authoris en tête de l'ouvrage. Il semble y avoir eu trois tirages de ce recueil. Selon Jacques Halbronn, le présent exemplaire serait un deuxième tirage. Les prédictions jusqu'à 1800 (page 47) ont été ici supprimées. En revanche il comporte, page 62, le développement sur l'Angleterre, qui sera quant à lui amendé dans le troisième tirage. BON EXEMPLAIRE DE CET OUVRAGE CONSIDÉRÉ COMME L'UN DES LIVRES FRANÇAIS D'ASTROLOGIE LES PLUS RARES. Caillet 11557; Houzeaux & Lancaster 5217; Brunet I, 185.