Beschreibung:

XXe siècle Gide, André Les Caves du Vatican. Paris, NRF, 1914. 2 volumes in-8 (227 x 140 mm). Maroquin ébène janséniste, dos à nerfs titré, doublure et gardes de box gris, tranches dorées, couvertures et dos, chemise demi-maroquin à bandes et étui (Duhayon). Édition originale, parue sans nom d’auteur mais avec la mention "par l’auteur de Paludes". Portrait de Gide par Paul-Albert Laurens en frontispice. Un des 500 exemplaires sur papier à chandelle des papeteries d’Arches (n° 314). [On joint :]GIDE, André. Lettre autographe signée à Eugène Montfort, [7 février 1908] (une p. in-8 ; montée en tête du volume). À propos du comité de rédaction de la future N.R.F. Il approuve l’excellente idée d’y adjoindre Jules Laforgue et Paul Léautaud et envoie à Griffin le texte de l’annonce qui précédera la liste de leur comité : "‘Aimer purement la littérature’, voilà bien ce qui doit nous pousser. J’espère qu’il adoptera ce texte sans trop y changer". À cette date, Gide et Montfort, directeur et unique rédacteur de la revue Les Marges, travaillent encore de concert à la fondation d’une revue commune, en partie financée par Francis Vielé-Griffin. Mais le premier numéro de La Nouvelle Revue française, livré le 15 novembre 1908, ne sera jamais distribué en raison de la dissension entre le clan Gide et le clan Montfort provoquée par deux articles, l’un dépréciant l’œuvre de Mallarmé et l’autre louant celle de Gabriele D'Annunzio, jugé trop nationaliste pour certains des membres du comité de rédaction. Montfort ayant quitté l’entreprise, c’est notamment avec Jean Schlumberger et Gaston Gallimard que le premier numéro officiel de l’Association de la Nouvelle Revue Française est publié le 1er février 1909. Lettre autographe signée à Joë Bouquet, 29 mai 1945 (2 p. in-8 ; montée en tête du volume). Relative à son amitié pour le poète carcassonnais François-Paul Alibert (1873-1953) dont il a demandé des nouvelles par l’intermédiaire de Bousquet. "Il me paraît imprudent de cacher à notre ombrageux ami que je vous ai écrit d’abord, à seule fin d’avoir de ses nouvelles, avant de m’adresser à lui. […] Ayant laissé à Alger mes carnets d’adresse, j’ai simplement écrit sur l’enveloppe ‘Mr. Paul Alibert Carcassonne’ ainsi que j’avais fait pour vous. Ma lettre vous est bien parvenue ; mais, recevant plus abondant courrier que lui, vous êtes plus connu des facteurs". Une relation très complice unit Gide et Alibert dès leur première rencontre durant l’été 1907, entretenue par une importante correspondance (publiée aux Presses universitaires de Lyon en 1982) et quelques voyages de Gide à Carcassonne ─ où Alibert mena une carrière de fonctionnaire puis de directeur de théâtre ─ jusqu’à une dernière entrevue en 1940. Provenance : F. Van Antwerpen (ex-libris). ─ Édouard-Henri Fischer (ex-libris).Condition reportTo request a