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Auktionsarchiv: Los-Nr. 158

Très rare cartel d'applique, en bronze

Schätzpreis
28.000 € - 32.000 €
ca. 35.073 $ - 40.084 $
Zuschlagspreis:
25.000 €
ca. 31.315 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 158

Très rare cartel d'applique, en bronze

Schätzpreis
28.000 € - 32.000 €
ca. 35.073 $ - 40.084 $
Zuschlagspreis:
25.000 €
ca. 31.315 $
Beschreibung:

Très rare cartel d'applique, en bronze très finement ciselé et doré. Le cadran indique les heures en chiffre romain et les minutes en chiffre arabe, émaillé par DUBUISSON (Etienne GOBIN dit). Il sonne les heures et les demies. Aiguilles à oeil de perdrix, type Breguet. Il est signé J. Jh. LEPAUTE (Jean Joseph) Place du Palais Royal à Paris. Le mouvement est inscrit dans un cercle orné d'étoiles, sur un fond à profil inversé, orné de palmettes. L'ensemble suspendu par une draperie stylisée à attache en forme de rosace. Vers 1790/1795 H: 122 - D: 41 cm La composition générale de la pendule en cartel que nous présentons puise librement son inspiration dans certains modèles de baromètres et de thermomètres en bois sculpté et doré du dernier tiers du XVIIIe siècle. Vers la fin de l'Ancien Régime, quelques rares exemplaires intégrant un mouvement d'horlogerie furent réalisés en bronze ciselé et doré, citons notamment celui, signé Sotiau, vendu chez Christie's, à Londres, le 6 décembre 2007, lot 132; ainsi qu'un second, signé Gudin, passé en vente chez Sotheby's, à Paris, le 9 novembre 2010, lot 170. Le modèle présenté peut être daté vers 1790-1795, il correspond au type dit «du congrès» dont un exemplaire fut commandé par Napoléon pour le château de Compiègne, il servit par la suite, exclusivement sous la Troisième République, pour les séances de l'Assemblée Nationale (illustré dans Tardy, La pendule française, 2ème partie, Du Louis XVI à nos jours, Paris, 1949, p.420, fig.5); c'est probablement celui qui figure de nos jours dans le vestibule du Palais de l'Elysée, résidence du président de la République. Jean-Joseph Lepaute, dit Collignon Né en 1768 à Bièvres dans les Ardennes, Jean-Joseph Lepaute était issu de la plus grande dynastie d'horlogers français de la seconde moitié du XVIIIe siècle et de la première moitié du siècle suivant. Il vint s'installer fort jeune dans la capitale et fit sa formation dans l'un des ateliers familiaux. Il fonda probablement son propre atelier vers le début des années 1790, à cette époque il résidait Place du Palais Royal; par la suite son oncle, Pierre-Basile, s'associa avec lui de 1798 à 1811 sous la raison sociale Lepaute Oncle & Neveu. Ils connurent une grande notoriété et remportèrent notamment une médaille d'argent à l'Exposition des Produits de l'Industrie de 1806. En 1811, Jean-Joseph fonda la maison Lepaute neveu à Paris et réalisa en 1813 l'horloge du Palais de Fontainebleau, puis celles des châteaux de Saint-Cloud et de Compiègne. Vers la fin de sa carrière en 1821, son atelier se situait rue Saint-Honoré et il portait le titre d'Horloger du Roi et de la chambre des députés. Etienne Gobin, dit Dubuisson (1731-vers 1822) fut l'un des plus célèbres émailleurs parisiens de la seconde moitié du XVIIIe siècle et des premières années du siècle suivant. A l'instar de Joseph Coteau il se spécialisa dans le décor des cadrans de montres et de pendules réalisées par les plus grands horlogers du temps. Il semble qu'il débuta sa carrière à la manufacture de Sèvres vers le milieu des années 1750, puis établit son propre atelier quelques années plus tard. Il est successivement mentionné rue de la Huchette dans les années 1790, puis rue de la Calandre vers 1812. Son oeuvre est le reflet de son exceptionnelle habileté et de son attachement à la représentation des détails les plus minuscules qui firent sa renommée. Louis Berthoud, qui collabora souvent avec l'émailleur, écrivit à propos d'une horloge décimale réalisée par Dubuisson: «son cadran qui réunit l'ancien et le nouveau Calcul Horaire peut être regardé comme un chef-d'oeuvre de bienfacture». Parmi son oeuvre figurent quelques-unes des plus belles pièces de l'horlogerie de l'époque, citons notamment une pendule lyre en porcelaine de Sèvres, le cadran signé Kinable, anciennement dans la collection Maurice Segoura (vente Christie's, New York, le 19 octobre 2006, lot 124); ainsi qu'une extraordinaire pendule astronomique d'Antide Janvier conservée dan

Auktionsarchiv: Los-Nr. 158
Auktion:
Datum:
11.06.2012
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

Très rare cartel d'applique, en bronze très finement ciselé et doré. Le cadran indique les heures en chiffre romain et les minutes en chiffre arabe, émaillé par DUBUISSON (Etienne GOBIN dit). Il sonne les heures et les demies. Aiguilles à oeil de perdrix, type Breguet. Il est signé J. Jh. LEPAUTE (Jean Joseph) Place du Palais Royal à Paris. Le mouvement est inscrit dans un cercle orné d'étoiles, sur un fond à profil inversé, orné de palmettes. L'ensemble suspendu par une draperie stylisée à attache en forme de rosace. Vers 1790/1795 H: 122 - D: 41 cm La composition générale de la pendule en cartel que nous présentons puise librement son inspiration dans certains modèles de baromètres et de thermomètres en bois sculpté et doré du dernier tiers du XVIIIe siècle. Vers la fin de l'Ancien Régime, quelques rares exemplaires intégrant un mouvement d'horlogerie furent réalisés en bronze ciselé et doré, citons notamment celui, signé Sotiau, vendu chez Christie's, à Londres, le 6 décembre 2007, lot 132; ainsi qu'un second, signé Gudin, passé en vente chez Sotheby's, à Paris, le 9 novembre 2010, lot 170. Le modèle présenté peut être daté vers 1790-1795, il correspond au type dit «du congrès» dont un exemplaire fut commandé par Napoléon pour le château de Compiègne, il servit par la suite, exclusivement sous la Troisième République, pour les séances de l'Assemblée Nationale (illustré dans Tardy, La pendule française, 2ème partie, Du Louis XVI à nos jours, Paris, 1949, p.420, fig.5); c'est probablement celui qui figure de nos jours dans le vestibule du Palais de l'Elysée, résidence du président de la République. Jean-Joseph Lepaute, dit Collignon Né en 1768 à Bièvres dans les Ardennes, Jean-Joseph Lepaute était issu de la plus grande dynastie d'horlogers français de la seconde moitié du XVIIIe siècle et de la première moitié du siècle suivant. Il vint s'installer fort jeune dans la capitale et fit sa formation dans l'un des ateliers familiaux. Il fonda probablement son propre atelier vers le début des années 1790, à cette époque il résidait Place du Palais Royal; par la suite son oncle, Pierre-Basile, s'associa avec lui de 1798 à 1811 sous la raison sociale Lepaute Oncle & Neveu. Ils connurent une grande notoriété et remportèrent notamment une médaille d'argent à l'Exposition des Produits de l'Industrie de 1806. En 1811, Jean-Joseph fonda la maison Lepaute neveu à Paris et réalisa en 1813 l'horloge du Palais de Fontainebleau, puis celles des châteaux de Saint-Cloud et de Compiègne. Vers la fin de sa carrière en 1821, son atelier se situait rue Saint-Honoré et il portait le titre d'Horloger du Roi et de la chambre des députés. Etienne Gobin, dit Dubuisson (1731-vers 1822) fut l'un des plus célèbres émailleurs parisiens de la seconde moitié du XVIIIe siècle et des premières années du siècle suivant. A l'instar de Joseph Coteau il se spécialisa dans le décor des cadrans de montres et de pendules réalisées par les plus grands horlogers du temps. Il semble qu'il débuta sa carrière à la manufacture de Sèvres vers le milieu des années 1750, puis établit son propre atelier quelques années plus tard. Il est successivement mentionné rue de la Huchette dans les années 1790, puis rue de la Calandre vers 1812. Son oeuvre est le reflet de son exceptionnelle habileté et de son attachement à la représentation des détails les plus minuscules qui firent sa renommée. Louis Berthoud, qui collabora souvent avec l'émailleur, écrivit à propos d'une horloge décimale réalisée par Dubuisson: «son cadran qui réunit l'ancien et le nouveau Calcul Horaire peut être regardé comme un chef-d'oeuvre de bienfacture». Parmi son oeuvre figurent quelques-unes des plus belles pièces de l'horlogerie de l'époque, citons notamment une pendule lyre en porcelaine de Sèvres, le cadran signé Kinable, anciennement dans la collection Maurice Segoura (vente Christie's, New York, le 19 octobre 2006, lot 124); ainsi qu'une extraordinaire pendule astronomique d'Antide Janvier conservée dan

Auktionsarchiv: Los-Nr. 158
Auktion:
Datum:
11.06.2012
Auktionshaus:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
Frankreich
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+33 (0)1 47455431
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