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Auktionsarchiv: Los-Nr. 8

TAPIS KABARAGH, ARMENIE-CAUCASE, DEUXIEME MOITIE DU XIXEME SIECLE

Schätzpreis
10.000 € - 15.000 €
ca. 13.822 $ - 20.733 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Auktionsarchiv: Los-Nr. 8

TAPIS KABARAGH, ARMENIE-CAUCASE, DEUXIEME MOITIE DU XIXEME SIECLE

Schätzpreis
10.000 € - 15.000 €
ca. 13.822 $ - 20.733 $
Zuschlagspreis:
n. a.
Beschreibung:

Attribué à Gillis van Valckenborch Anvers, 1570 - Francfort-sur-le-Main, 1622 Le festin du fils prodigue et Le retour du fils prodigue Deux huiles sur toiles formant pendant (Restaurations) Hauteur : 52 Largeur : 71 cm Commentaire : Ces deux scènes de la parabole du fils prodigue dans des ruines antiques illustrent de façon extrêmement complète les paysages réalisés par des artistes du Nord sous l'influence de leur séjour à Rome. Gillis van Valckenborch fait partie d'une importante dynastie d'artistes peintres originaires d'Anvers. Fils de Marteen et frère de Frederick, il émigre sans aucun doute pour des raisons religieuses à Francfort avec sa famille en 1586, peu de temps après qu'Anvers tombe définitivement aux mains des catholiques espagnols après le siège de 1585. Sa présence à Rome en compagnie de son frère est attestée entre 1590 et 1595, puis il travaille en association avec ce dernier à son retour à Francfort jusqu'en 1602. Le séjour de l'artiste à Rome constitue la clef pour comprendre nos deux tableaux. Quel spectacle inimaginable devait alors s'offrir à deux jeunes artistes du Nord lorsqu'ils y découvrent les monuments antiques par centaines sortant à peine du sol en cette fin de XVIe siècle. Dans Le retour du fils prodigue l'on distingue l'arc de Septime Sévère dans le fond, le temple de Minerva Medica sur la gauche et les colonnes détachées du Forum de Nerva sur la droite; dans Le festin du fils prodigue les grandes arcades de briques sont clairement inspirées des grandes arcades partiellement détruites des thermes de Caracalla ou de ceux de Dioclétien. Les frères Valckenborch ne sont pas les premiers artistes nordiques à représenter des scènes inspirées de la Rome antique. Si l'on songe aux précurseurs Hendrick van Cleve Marteen van Heemskerck ou encore aux frères Mathias et Paul Bril il apparait que la grande originalité de nos tableaux réside dans ce soucis maniériste de représenter les personnages. Formes allongées et coiffures complexes, costumes riches aux couleurs acidulées, postures exacerbées et théâtrales composent l'univers raffiné que nous offre le talentueux auteur de nos deux toiles.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 8
Auktion:
Datum:
19.03.2014
Auktionshaus:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
Frankreich
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Attribué à Gillis van Valckenborch Anvers, 1570 - Francfort-sur-le-Main, 1622 Le festin du fils prodigue et Le retour du fils prodigue Deux huiles sur toiles formant pendant (Restaurations) Hauteur : 52 Largeur : 71 cm Commentaire : Ces deux scènes de la parabole du fils prodigue dans des ruines antiques illustrent de façon extrêmement complète les paysages réalisés par des artistes du Nord sous l'influence de leur séjour à Rome. Gillis van Valckenborch fait partie d'une importante dynastie d'artistes peintres originaires d'Anvers. Fils de Marteen et frère de Frederick, il émigre sans aucun doute pour des raisons religieuses à Francfort avec sa famille en 1586, peu de temps après qu'Anvers tombe définitivement aux mains des catholiques espagnols après le siège de 1585. Sa présence à Rome en compagnie de son frère est attestée entre 1590 et 1595, puis il travaille en association avec ce dernier à son retour à Francfort jusqu'en 1602. Le séjour de l'artiste à Rome constitue la clef pour comprendre nos deux tableaux. Quel spectacle inimaginable devait alors s'offrir à deux jeunes artistes du Nord lorsqu'ils y découvrent les monuments antiques par centaines sortant à peine du sol en cette fin de XVIe siècle. Dans Le retour du fils prodigue l'on distingue l'arc de Septime Sévère dans le fond, le temple de Minerva Medica sur la gauche et les colonnes détachées du Forum de Nerva sur la droite; dans Le festin du fils prodigue les grandes arcades de briques sont clairement inspirées des grandes arcades partiellement détruites des thermes de Caracalla ou de ceux de Dioclétien. Les frères Valckenborch ne sont pas les premiers artistes nordiques à représenter des scènes inspirées de la Rome antique. Si l'on songe aux précurseurs Hendrick van Cleve Marteen van Heemskerck ou encore aux frères Mathias et Paul Bril il apparait que la grande originalité de nos tableaux réside dans ce soucis maniériste de représenter les personnages. Formes allongées et coiffures complexes, costumes riches aux couleurs acidulées, postures exacerbées et théâtrales composent l'univers raffiné que nous offre le talentueux auteur de nos deux toiles.

Auktionsarchiv: Los-Nr. 8
Auktion:
Datum:
19.03.2014
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