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Auktionsarchiv: Los-Nr. 120

Stéphanie Félicité Du Crest, comtesse de…

Schätzpreis
5.000 € - 6.000 €
ca. 5.361 $ - 6.433 $
Zuschlagspreis:
10.625 €
ca. 11.392 $
Auktionsarchiv: Los-Nr. 120

Stéphanie Félicité Du Crest, comtesse de…

Schätzpreis
5.000 € - 6.000 €
ca. 5.361 $ - 6.433 $
Zuschlagspreis:
10.625 €
ca. 11.392 $
Beschreibung:

Stéphanie Félicité Du Crest, comtesse de GENLIS (1746-1830) femme de lettres, elle fut gouvernante des enfants du duc de Chartres. Recueil de 58 lettres (la plupart L.A.) et 2 manuscrits autographes signés, 1816-1830, à Juliette Récamier (quelques lettres à des tiers, à elle transmises) ; ; 133 pages formats divers, nombreuses adresses (une lettre incomplète, 3 l.a.s., 3 l.s., et 8 lettres dictées, un ms incomplet) ; le tout monté sur onglets dans un volume in-4 plein chagrin rouge, filets à froid sur les plats, dos orné de compartiments de filets à froid, titre en lettres dorées, petite dentelle dorée à l’intérieur (Ottmann-Duplanil). Très belle réunion de documents retraçant l’amitié entre deux grandes dames de lettres, sous le signe de Madame de Staël et de Chateaubriand. [Après avoir été sous l’Empire plus ou moins l’ennemie de Mme de Staël et de Mme Récamier, qu’elle voyait comme des rivales, la comtesse de Genlis, au début de la Restauration, se prit pour Mme Récamier d’une amitié ardente, qui s’exprime avec chaleur et délicatesse dans ces lettres, et qui dura jusqu’à sa mort en 1830.] Ce recueil a été composé par la nièce de Juliette Récamier, Amélie Lenormant : elle en a numéroté les lettres, de 1 à 49 (avec quelques bis, manquent les lettres 1 bis, 11 et 12, remplacées par des copies faites par Maurice Levaillant), et folioté à la suite le manuscrit de la nouvelle, en indiquant qu’il « manque quelques feuillets [11] » (paginé par Mme de Genlis de 1-72, il compte 28 feuillets retrouvés par Mme Lenormant, plus quelques béquets). Le recueil s’ouvre sur une charmante Épître à ma vieille montre usée et n’allant plus (46 vers) : « Durant un demi siècle attaché à mon sort Tu fus ma compagne fidèle »… Il se conclut par le manuscrit de Frédéric de Prusse et Léonie ou le Château de Copet, daté 5 février 1818, manuscrit de travail, avec ratures, corrections et béquets, de cette nouvelle qui sera publiée en 1831 sous le titre Athénaïs ou le château de Coppet en 1807 ; le manuscrit présente d’importantes variantes avec l’édition, et l’on peut penser que les 11 feuillets manquants ont été utilisés dans la version définitive. Mme de Genlis a voulu narrer les amours du Prince Auguste de Prusse et de Madame Récamier, qui se déroulèrent au château de Coppet, chez Mme de Staël, en 1807 : le Prince Auguste arracha une promesse de mariage à Juliette Récamier, promesse qui ne fut point tenue. On retrouve dans cette histoire les habitués de Coppet : August Schlegel, Mathieu de Montmorency, Benjamin Constant, Camille Jordan, Jean de Sismondi, Elzéar de Sabran, Mme de Krüdener, etc. L’héroïne se nomme ici « Léonie » (Athénaïs dans l’édition) ; aussi Mme de Genlis nomme-t-elle souvent « Léonie » Mme Récamier dans ses lettres. Entre les deux manuscrits figure une correspondance cordiale, pressante, par moments passionnelle, qui parle beaucoup de l’œuvre de Mme de Genlis, de démarches de Mme Récamier en sa faveur auprès d’éditeurs et de la Cour, et bien entendu, de ses relations étroites avec la famille d’Orléans. Nous n’en pouvons donner ici qu’un rapide aperçu, en suivant l’ordre du recueil. Vendredi matin. Le visage de Mme Récamier « dit tout. Il instruit de vos sentimens, il conte votre histoire […] Votre première visite peut former beaucoup plus qu’une liaison. Venés donc, puisque je suis boiteuse, et vieille et d’une sauvagerie désormais invincible »… 18 janvier 1817 : « cachés bien ce billet à ma rivale qui seroit bien en colère du titre que mon cœur indiscret vous donne »… – Prière de trouver des souscripteurs (la maréchale Moreau, Mme de Staël) pour des concerts de Garat. « Je vous aime, discrètement, mysterieusement, et passionnément »… – Elle s’interroge sur « ce confident de vos mystérieux amours », et sur ses chagrins : « Vous ne connoissés pas ma foiblesse pour les larmes. […] Si je ne vous avois pas aimé avant, cela eut été de ce moment… Pauvre petite ! Contés moi vos peines »… – « Mme de S. [Staël] est jalouse de moi, je suis jal

Auktionsarchiv: Los-Nr. 120
Auktion:
Datum:
26.04.2017
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
Frankreich
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

Stéphanie Félicité Du Crest, comtesse de GENLIS (1746-1830) femme de lettres, elle fut gouvernante des enfants du duc de Chartres. Recueil de 58 lettres (la plupart L.A.) et 2 manuscrits autographes signés, 1816-1830, à Juliette Récamier (quelques lettres à des tiers, à elle transmises) ; ; 133 pages formats divers, nombreuses adresses (une lettre incomplète, 3 l.a.s., 3 l.s., et 8 lettres dictées, un ms incomplet) ; le tout monté sur onglets dans un volume in-4 plein chagrin rouge, filets à froid sur les plats, dos orné de compartiments de filets à froid, titre en lettres dorées, petite dentelle dorée à l’intérieur (Ottmann-Duplanil). Très belle réunion de documents retraçant l’amitié entre deux grandes dames de lettres, sous le signe de Madame de Staël et de Chateaubriand. [Après avoir été sous l’Empire plus ou moins l’ennemie de Mme de Staël et de Mme Récamier, qu’elle voyait comme des rivales, la comtesse de Genlis, au début de la Restauration, se prit pour Mme Récamier d’une amitié ardente, qui s’exprime avec chaleur et délicatesse dans ces lettres, et qui dura jusqu’à sa mort en 1830.] Ce recueil a été composé par la nièce de Juliette Récamier, Amélie Lenormant : elle en a numéroté les lettres, de 1 à 49 (avec quelques bis, manquent les lettres 1 bis, 11 et 12, remplacées par des copies faites par Maurice Levaillant), et folioté à la suite le manuscrit de la nouvelle, en indiquant qu’il « manque quelques feuillets [11] » (paginé par Mme de Genlis de 1-72, il compte 28 feuillets retrouvés par Mme Lenormant, plus quelques béquets). Le recueil s’ouvre sur une charmante Épître à ma vieille montre usée et n’allant plus (46 vers) : « Durant un demi siècle attaché à mon sort Tu fus ma compagne fidèle »… Il se conclut par le manuscrit de Frédéric de Prusse et Léonie ou le Château de Copet, daté 5 février 1818, manuscrit de travail, avec ratures, corrections et béquets, de cette nouvelle qui sera publiée en 1831 sous le titre Athénaïs ou le château de Coppet en 1807 ; le manuscrit présente d’importantes variantes avec l’édition, et l’on peut penser que les 11 feuillets manquants ont été utilisés dans la version définitive. Mme de Genlis a voulu narrer les amours du Prince Auguste de Prusse et de Madame Récamier, qui se déroulèrent au château de Coppet, chez Mme de Staël, en 1807 : le Prince Auguste arracha une promesse de mariage à Juliette Récamier, promesse qui ne fut point tenue. On retrouve dans cette histoire les habitués de Coppet : August Schlegel, Mathieu de Montmorency, Benjamin Constant, Camille Jordan, Jean de Sismondi, Elzéar de Sabran, Mme de Krüdener, etc. L’héroïne se nomme ici « Léonie » (Athénaïs dans l’édition) ; aussi Mme de Genlis nomme-t-elle souvent « Léonie » Mme Récamier dans ses lettres. Entre les deux manuscrits figure une correspondance cordiale, pressante, par moments passionnelle, qui parle beaucoup de l’œuvre de Mme de Genlis, de démarches de Mme Récamier en sa faveur auprès d’éditeurs et de la Cour, et bien entendu, de ses relations étroites avec la famille d’Orléans. Nous n’en pouvons donner ici qu’un rapide aperçu, en suivant l’ordre du recueil. Vendredi matin. Le visage de Mme Récamier « dit tout. Il instruit de vos sentimens, il conte votre histoire […] Votre première visite peut former beaucoup plus qu’une liaison. Venés donc, puisque je suis boiteuse, et vieille et d’une sauvagerie désormais invincible »… 18 janvier 1817 : « cachés bien ce billet à ma rivale qui seroit bien en colère du titre que mon cœur indiscret vous donne »… – Prière de trouver des souscripteurs (la maréchale Moreau, Mme de Staël) pour des concerts de Garat. « Je vous aime, discrètement, mysterieusement, et passionnément »… – Elle s’interroge sur « ce confident de vos mystérieux amours », et sur ses chagrins : « Vous ne connoissés pas ma foiblesse pour les larmes. […] Si je ne vous avois pas aimé avant, cela eut été de ce moment… Pauvre petite ! Contés moi vos peines »… – « Mme de S. [Staël] est jalouse de moi, je suis jal

Auktionsarchiv: Los-Nr. 120
Auktion:
Datum:
26.04.2017
Auktionshaus:
La Maison de Vente Ader
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